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Avant-Propos
Ce n'était pas un homme ordinaire. C'était
un fou de Dieu. Il aimait beaucoup aussi les hommes, les
pauvres surtout. Il a vécu -ou plutôt brûlé-
sa vie comme une torche. Il est mort à 43 ans. Mais
un tel ami de Dieu et des Hommes peut-il mourir ?
Comment vivrait-il aujourd'hui ? De peu de choses et très
simplement.
Que ferait-il ? On le trouverait sans doute à l'église
mais aussi parlant de Dieu et de l'Evangile sur un trottoir
ou à un carrefour de rue. On le verrait bien parcourant
des coins de campagne sans prêtres, rappelant à
la population le sens et les engagements du baptême
; peut-être marchant avec des jeunes et des moins
jeunes vers quelque lieu de pèlerinage en chantant
et en priant. Il serait à l'aise au milieu des migrants,
engagé pour quelque temps dans un asile de nuit,
aumônier d'hôpital. Sans doute que de temps
en temps, il aimerait laisser tout cela pour s'en aller
faire retraite en quelque monastère ou quelque coin
retiré de la campagne ou de la montagne.
En fait, près de 300 ans nous séparent de
lui. En lisant sa vie, tu verras combien son monde était
bien différent du nôtre. Pourtant, Louis-Marie
de Montfort nous parle encore aujourd'hui : c'est un témoin,
un prophète. Son cur est plein de l'amour de
Dieu.
Il a surtout compris combien Dieu nous aime et comment,
pour nous faire sentir son amour, il nous a envoyé
Jésus. Jésus c'est Dieu tout proche de nous,
homme comme nous. Montfort découvre à partir
de là la grande place de Marie, la mère de
Jésus, la mère des chrétiens.
Il aime la prier pour aller à Jésus. Il est
frappé en voyant tout ce que Jésus a souffert
pour être fidèle à sa mission et combien
il a aimé tout le monde, les petits, les pauvres,
les pêcheurs surtout.
Louis-Marie prêchera souvent là-dessus. Il
écrit aussi des livres et des cantiques pour aider
ceux qui l'écoutent, à vivre et à prier.
Tout cela est tellement important pour lui qu'il sent que
Dieu l'appelle à laisser après lui des disciples,
des hommes et des femmes qui continuent à vivre et
à annoncer l'Evangile comme lui. Ils sont très
peu au moment de sa mort : Quelques Surs pour l'éducation
des enfants pauvres et le soin des malades ; il a voulu
qu'elles s'appellent les Filles de la Sagesse. Elles sont
environ 3 500 aujourd'hui. Quelques hommes l'ont déjà
accompagné et aidé aussi au cours de ses missions.
Souvent ils ne sont pas prêtres ; il les appelle frères.
Aujourd'hui, les Montfortains ou missionnaires de la Compagnie
de Marie (prêtres et non prêtres) sont environ
1 300. Dans la lignée des premiers frères
qui accompagnaient Montfort et ses successeurs, faisant
le catéchisme et l'école aux enfants pauvres,
les Frères de Saint Gabriel, constitués en
congrégation autonome par le Père Gabriel
Deshayes, sont aussi les disciples de ce grand apôtre
du début du XVIIIe siècle. Ils sont environ
1 350 aujourd'hui.
Il n'est donc pas mort, c'est vrai. Son esprit, sa mission
continue par ses disciples et bien d'autres groupes et mouvements
qui se réclament de lui, en France et un peu partout
dans le Monde.
Une belle histoire, une belle vie en effet que celle de
Louis-Marie de Montfort.
Lis, et tu trouveras lumière et force pour mieux
vivre ce que Jésus attend de nous : aimer et servir
aujourd'hui Dieu notre Père et nos frères
les Hommes.
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Saint-Laurent-sur-Sèvres
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Saint-Laurent-sur-Sèvre.
Une petite ville comme beaucoup d'autres ?
Saint-Laurent-sur-Sèvre, une ville sainte ?
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Le voyageur qui ne saurait rien, serait surpris de voir
s'élever vers le ciel de ce bourg vendéen,
plusieurs clochers
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« Pensionnat Saint-Gabriel ». Là, onze
cents garçons se préparent à leur vie
d'homme, instruits et guidés par des maîtres
qui les comprennent et qu'ils aiment
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C'est
là en effet qu'est venu mourir, en plein travail
missionnaire, un homme extraordinaire encore que très
simple, un homme qui a converti, par sa parole et par son
exemple, des milliers de ses semblables : saint Louis-Marie
Grignion de Montfort
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C'est à cause de cet homme, de ce saint, que la tranquille
petite ville de Saint-Laurent voit déferler vers
elle de grands pèlerinages, qui viennent de toute
la France et aussi de l'étranger
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La
petite enfance
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Si
la Vendée possède son tombeau, Louis Grignion
est né en Bretagne, à Montfort-sur-Meu, le
31 janvier 1673
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De tempérament coléreux et violent, Jean-Baptiste
Grignion n'est pas un père commode, et le petit Louis
verra souvent pleurer sa maman
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De ses débuts dans la vie en pleine campagne, Louis
gardera l'amour de la nature et de la solitude où
l'on trouve plus facilement le Seigneur que dans le tumulte
des villes
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Des
paroles et des arguments qu'on n'aurait pas attendus d'un
si jeune enfant, et qui montrent que déjà,
comme dit un de ses biographes, « l'esprit de Dieu
les lui mettait dans la bouche »
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Il aime ses parents, surtout sa mère
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C'est dès son enfance que le cur de Louis est
comme naturellement tourné vers Marie
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il
est pour tous un chef qui entraîne, par sa parole
et par son exemple, vers Jésus par Marie
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L'adolescence
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Il avait pris l'habitude de la lutte contre tout ce qui
peut entraver son désir de perfection. Cette lutte,
il la mènera toute sa vie avec une énergie
indomptable
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Si l'on veut s'efforcer de devenir pur et fort, il faut
du courage.
Louis voit, un jour, un camarade pauvre, en guenilles, malmené
et moqué par une bande de mauvais garçons.
Sans souci des railleries, il se déclare son ami.
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Louis-Marie organise une collecte et avec ce qu'il récolte,
le voilà chez le tailleur
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Comme saint Louis qui aimait se dire « Louis de Poissy
» en souvenir du lieu de son baptême, Louis
Grignion se dira volontiers « de Montfort ».
C'est le nom qui lui restera pour la postérité
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En attendant, au milieu de leurs camarades, ils forment
un sympathique trio et s'entraînent mutuellement.
Ensemble, ils prient, ensemble, ils visitent les malades
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Car il existe déjà, parmi les étudiants,
des petits groupes qui consacrent volontiers, une partie
de leurs loisirs à la charité
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La statue
s'illumine, lève les mains, désigne un endroit.
On creuse, et l'on découvre une mine placée
par l'assiégeant
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Toujours est-il
que Louis-Marie subit quelquefois de violentes scènes
où son père se montre très dur
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Louis-Marie triompha de son père par la douceur
: il sera prêtre.
Louis-Marie prend la route sans savoir qu'il inaugure ainsi
une série de voyages -tout à pied, bien sûr-
qui ne s'achèvera qu'à sa mort
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Louis-Marie
se rend à Paris
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C'est
dur quand même de quitter les siens pour des années,
et Louis-Marie ressent un pincement au cur. C'en est
fait de la vie familiale
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Ayant
vraiment tout donné, il est rempli d'allégresse.
Tombant à genoux, il fait le vu de ne jamais
rien posséder.
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Louis-Marie
a faim. Pauvre parmi les pauvres, il mendie son pain. Et
le soir, il s'étend dans un coin de grange ou sous
un auvent au hasard du chemin
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Trempé,
pouilleux, amaigri, grelottant dans ses haillons, il ne
trouve abri que dans une écurie
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Le trouvant trop original, elle hésite à le
faire rentrer à Saint-Sulpice et le place dans un
séminaire pour les pauvres
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Au
séminaire
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Travailleur acharné, comme il l'était déjà
à Rennes, il fait des progrès étonnants
et devient très vite, le plus brillant dans tous
les domaines
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Même le prix
de sa modeste pension au séminaire des pauvres est
difficilement payé par la bienfaitrice de Louis-Marie
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Sa
mère ayant deviné qu'il en a besoin, lui envoie,
un jour, une soutane neuve. Il la donne aussitôt à
un prêtre, pourtant la sienne est en lambeaux
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La
famine continuant, Louis-Marie accepte de veiller les morts
pour gagner quelques sous
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Puis,
comme si de rien n'était, il rentre au séminaire
pour commencer sa journée normale
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Il
a heureusement une très bonne santé et beaucoup
de vitalité. Il est même doué d'une
grande force
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Mais,
à la longue, son épuisement est tel qu'on
s'attend à le voir mourir.
Mais il annonce, tout à coup, lui-même, qu'il
va guérir bientôt
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Séminariste
à Saint-Sulpice
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Déjà,
à Rennes, il avait manifesté des dons réels
pour le dessin, la peinture et même la sculpture
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Devant Notre-Dame-Sous-Terre, il passe la journée
comme ravi, en extase
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A ce moment-là, Louis-Marie est enfin séminariste
à Saint-Sulpice. Il en profite pour lire beaucoup.
Le titre d'un livre l'attire spécialement
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De plus en plus, il s'instruit. Cela lui est d'autant
plus facile qu'il a été nommé bibliothécaire
du séminaire
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Les enfants l'ont toujours attiré. Chargé
du catéchisme à la paroisse Saint-Sulpice,
il les captive par la manière vivante dont il les
instruit
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Avide de charité et de pénitence, il reçoit
avec un sourire, les moqueries de ceux que sa sainteté
rend envieux et méchants. Toujours, il cherche à
réconcilier
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Le
voilà enfin prêtre
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Il
dit sa première messe à l'hôtel de la
sainte Vierge dans l'église Saint-Sulpice
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Le voilà donc enfin prêtre, brûlant de
faire connaître Dieu et le faire aimer de tous ceux
qui L'ignorent encore
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Arrivé dans la maison Saint-Clément de Nantes,
il trouve une situation bien embrouillée et un grand
désordre. Il voit bien ce qu'il faudrait faire, mais
son humilité ne lui permet pas de se poser en réformateur
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Ayant beaucoup d'estime pour le jeune prêtre, cette
dame veut lui procurer une situation intéressante
de chanoine. Louis-Marie s'en défend avec vivacité
: il veut rester pauvre
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Un séjour à
l'hôpital
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Il reste en
prière à la chapelle, au grand émerveillement
des "pauvres" qui le regardent. (Les hôpitaux
d'alors servaient autant de refuge aux malheureux sans logis
qu'au soin des malades)
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Habitué de dire toujours « Oui » à
Dieu qui parle par les événements de tous
les jours
il se donne de tout cur à cette
"mission" inattendue
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Il y a tant à faire dans les hôpitaux de ce
temps-là, simplement pour que les malheureux le soient
un peu moins !
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Il insiste pour
que les pauvres mangent assis à une table, tous ensemble
et non séparément, n'importe où comme
cela se faisait
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Mais, comme toujours, la jalousie, l'envie, la méchanceté
se dressent contre lui.
Les responsables du désordre précédent,
unissent leurs efforts et n'hésitent pas à
aller jusqu'à la calomnie pour se débarrasser
de lui
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Et puisqu'il y a par conséquent matière à
soigner et à consoler, on sera bien heureux de voir
revenir le dévoué Aumônier
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Seule, la grâce
obtenue par la prière et une vie vraiment chrétienne
lui apparaissent comme le remède à cette désolante
situation
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Autour de lui,
on ne se prive pas de sourire, narquoisement, ou même
de se gausser ouvertement
Lui, ne se démonte
pas ; il a l'habitude
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Fille
de la Sagesse
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Un
certain jour, Elisabeth Trichet, fille du Procureur de Poitiers
revient enthousiasmée chez elle, et déclare
à sa sur Marie-Louise :
« Quel beau sermon je viens d'entendre !
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« Ma fille, qui vous a adressée à moi
?
«
Mon père, c'est ma sur
»
«
Non, ce n'est pas votre sur, c'est la sainte Vierge.
»
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Il l'associera
d'abord, elle, de famille bourgeoise, au groupe de pauvres
infirmes qu'il a réuni et qu'elle servira en toute
humilité
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Bientôt, il lui donnera un habit religieux, ce costume
gris des Filles de la Sagesse, qu'elle sera seule à
porter, sous la risée de tout le monde
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dans l'esprit de celle qui, la première, reçut
et porta fièrement, seule, pendant 10 ans, cette
« habit de couleur cendre » que Louis-Marie
de Montfort lui imposa
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De
retour à l'hôpital
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faute
d'argent, elle ne peut plus rester dans la communauté
religieuse où elle se trouve
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Mais il lui faut se hâter car on le réclame
pourtant à l'hôpital, où malgré
tout ce qu'on lui fait subir, son absence est douloureusement
ressentie
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Il n'y restera pas longtemps, car les méchancetés,
les calomnies reprennent bientôt. Le démon,
jaloux du bien qu'accomplit ce saint, lui suscite toutes
sortes de difficultés nouvelles
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Il
quitte donc, à nouveau, l'hôpital de Poitiers
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Repoussé
par les siens
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Sa vocation
d'ailleurs -il le sent de plus en plus- c'est de prêcher
et d'instruire, au long des routes, sans jamais se fixer
nulle part et longtemps
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Un peu excédé par son originalité,
son confesseur le reçoit d'une manière glaciale
et l'humilie devant tous
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Quant à notre Saint, « il soutient cette humiliation
avec sa douceur et sa modestie ordinaire, et s'en retournera
avec la même tranquillité qu'en venant, et
un redoublement de ferveur
»
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Repoussé
de ceux-là mêmes qui devraient l'aider et le
conseiller, Louis-Marie se retourne vers Dieu
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« L'amour
de la Sagesse éternelle », premier ouvrage
écrit par Louis-Marie, le fut, pense-t-on, dans cet
obscur de la rue du Pot-de-Fer où il vécut
quelque temps, critiqué et méprisé
d'un grand nombre
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C'est
ainsi qu'on lui demande -comme un service- d'aller partager,
pour peu de temps, la vie d'un groupe d'ermites retirés
au Mont-Valérien, afin de rétablir, si possible,
une harmonie entre eux
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Nième
retour à l'hôpital
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Il croyait
en avoir bien fini avec l'hôpital de Poitiers, mais
non. Une lettre était arrivée à Saint-Sulpice,
à l'adresse du Supérieur du Séminaire
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« Si nous pouvons, une fois, le revoir, nous serons
plus obéissants et fidèles à notre
Dieu
»
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quand un pauvre homme est hospitalisé, couvert d'infections
et de pourriture
sans parents, sans amis, et rejeté
des infirmiers, Louis-Marie s'en charge à lui seul,
le soigne, le nettoie
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Montfort administre,
réorganise, dirige avec le plus de douceur possible
; et pourtant, la méchanceté -le diable aidant-
reprend le dessus peu à peu
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Prêcher
et instruire
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Il
ressemble à saint François d'Assise, ardent
au travail pour « relever la Maison du Seigneur qui
tombe en ruines. »
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Il
choisit d'abord un des plus pauvres faubourgs de Poitiers
: Montbernage, où l'on vit dans l'indifférence
à l'égard de Dieu et souvent dans la haine
du prêtre
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Voici
une grange qui sert de salle de fêtes : on va la transformer
en chapelle. Malgré leur indigence, tous les pauvres
se montrent généreux
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Chaque
jour les gens viennent plus nombreux ; s'amenant les uns,
les autres
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« le
bon père » comme on l'appelle spontanément,
voit bon nombre de chrétiens revenir à Dieu
qu'ils avaient oublié depuis fort longtemps.
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Et la "mission" se termine par la plantation d'une
croix qui en perpétuera le souvenir
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Et les habitants de ce faubourg, si bien convertis par Louis-Marie
de Montfort, resteront de vaillants chrétiens qui
seront quand il le faudra, témoigner pour le Christ
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Il
répare aussi le temple Saint-Jean, sans se soucier
des railleries de ceux qui jugeaient ce travail impossible
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Et
il continue ses missions
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Et il continue ses missions. A l'issue de l'une d'elle où
il s'est employé à faire des réconciliations
dans les familles et à en retirer les mauvais livres
et les gravures malsaines
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Du coup, les envieux,
ceux qui sont jaloux des succès de Montfort voient
là une bonne occasion de lui faire du tort et se
précipitent à l'évêché
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Sans
même se renseigner quant à l'accusation portée,
il interrompt Louis-Marie en plein sermon et « lui
fait une verte réprimande où rien de ce qui
peut humilier et faire honte ne fut épargné
»
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Dieu
ne l'a pas voulu, nos supérieurs s'y opposent. Plantons-là
au milieu de nos curs, elle sera mieux placée
en cet endroit que partout ailleurs. »
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La
pensée des péchés qui se commettent,
lui fait subir, un soir -dans une grotte où il est
venu prier tout seul- une véritable agonie semblable
à celle de notre Seigneur, au Jardin des Oliviers
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Et cette grotte
où le saint à tant prié et souffert
deviendra plus tard un hospice d'incurables confié
aux soins des Filles de la Sagesse
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« Je suis entré, au hasard, dans cette
église pour prier », ajoute-t-il
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C'est l'ordre même du Christ à ses apôtres
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Suspect
aux yeux de l'évêché
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Le bon Dieu a déjà
accordé à son Missionnaire le don des miracles
et celui de connaître les événements
futurs
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Mais
Montfort, depuis l'histoire du bûcher, est devenu
suspect à l'évêché. Ceux qui
le jalousent et ne peuvent supporter sa sainteté,
en profitent pour le calomnier à nouveau
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Mais
que ferait-il désormais ?
Il veut aller à Rome pour demander conseil au pape
lui-même
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Il
part pour Rome
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« La
route est longue, longue, longue
»
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On suppose bien qu'il fit un crochet pour s'arrêter
aussi à Assise et y vénérer le souvenir
de celui avec lequel il se sentait « en parenté
d'âme » : saint-François
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Il y arrive exténué, mais tellement heureux
!
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Avec beaucoup de
simplicité, Louis-Marie expose ses difficultés,
fait part de ses désirs
la France a besoin
d'apôtres de cette envergure !
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Le
Pape :
« Vous avez un assez vaste champ, en France,
pour exercer votre zèle, n'allez point ailleurs
»
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Comme
Saint-Paul, il veut plus que jamais ne connaître que
Jésus. Le connaître, l'aimer
et le servir
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libre
de droits à condition d'en préciser la source |
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