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Difficile,
très difficile de pouvoir secouer les éléments
négatifs qui écrasent l'être et qui
obscurcissent sa vue ; cependant, de toutes nos forces,
nous prions pour que la Lumière brille un peu plus
lumineuse encore pour éclairer des pas chancelants
et défaillants, et pour conduire des êtres
perdus vers un point d'horizon où enfin, retrouvant
la sécurité d'un amour définitif et
éternel, d'une pureté profonde, ils pourront
se baigner dans cette source de Vie pour se laver, se nettoyer,
se purifier, se désincruster de toute la crasse qui
forme autour d'eux une gangue épaisse et dure, difficile
à casser.
Nous
prions pour que l'amour profond et triste d'un Dieu,
attentif à vos moindres réactions et à
vos moindres gestes, puisse enfin briser la carapace que
vous serrez autour de vos corps affaiblis et perdus, casser
l'écran que vous dressez entre vos esprits et la
Lumière, faire vibrer la corde de votre compréhension
pour vous faire comprendre, et peut-être admettre.
Nous
prions pour que tous les chemins de noirceur deviennent
des chemins de pureté et de beauté.
Nous
prions pour que les élans de négation
deviennent de brusques poussées de désir d'entraide,
d'affection, de compréhension, de charité
et de tolérance.
Nous
prions pour que les quêtes troubles, sournoises,
cachées, deviennent des quêtes de force, de
puissance, d'intérêt d'action.
Nous
prions, nous prions sans cesse et toujours pour que
brillent sur vos destins -en ce moment trop obscurcis- les
rayons lumineux d'un amour divin, d'une compréhension
divine qui vous réchaufferont en vous régénérant,
pour vous porter et vous porter encore dans un geste d'amour.
Nous
prions
et nous prions encore et nous prions toujours pour que,
plus jamais, vos visages bouleversés, torturés
de remords et de regrets, ne se lèvent vers nous
pour supplier et attendre.
Nous
prions, nous prions encore et nous prions toujours,
enfants, pour que ces mêmes visages se lèvent,
radieux, illuminés d'une joie intérieure profonde
et forte, illuminés d'un bonheur absolu, et que des
yeux jusqu'alors fuyants, des yeux sur lesquels des paupières
se baissent pour cacher trop de honte, puissent enfin s'ouvrir
tout grands pour faire sortir cette lumière intérieure
-cette étincelle intérieure- qui se projettera
dans un regard apaisant et doux, sur les pauvres êtres
perdus et désemparés qui, près de vous,
observent en silence et attendent dans l'espoir.
Nous
prions et nous prions encore et toujours pour que certains
pas s'arrêtent, pour que certains esprits s'ouvrent,
pour que certaines compréhensions se fassent, pour
que certaines portes se ferment et pour qu'un certain voile
soit tiré sur un certain horizon qui ne sera pas
l'horizon de la recherche trouble dans le vice pervers définitivement
exprimé, dans une recherche de vie sournoise, hypocrite
et cachée qui, dissimulant aux autres la perversité
profonde de gestes accomplis dans le silence des chambres
et des vies, laissera entendre qu'une évolution s'est
faite alors que tout stagne, tout croupit, tout pourrit
Nous
prions, nous prions encore et toujours pour que les
pensées d'amour dispensées largement sur votre
pauvre Terre vous apportent l'offrande de ce Plan Spirituel
où des Esprits anxieux attendent, où des Esprits
lumineux vous assistent en pleurant sur les turpitudes d'une
Humanité qui les désespère et les navre
Nous
prions et nous prions encore et toujours, enfants, pour
que se répandent sur vous, en des projections merveilleuses
de puissance et de force, la Lumière et l'Amour de
ce Dieu qui, sans cesse, tend sa main de douceur pour nettoyer
ces curs où il voudrait, malgré vous,
demeurer pour toujours
Nous
prions et nous prions encore et toujours pour que vos
lèvres enfin s'ouvrent pour laisser s'échapper
le cri de curs purifiés, le cri d'une joie
exprimée,
le cri d'un espoir lancé avec un merci, à
travers trois mots : « Gloire à Dieu !
»
Nous
prions mais le mur de béton solide renvoie plus
d'échos que certains êtres, et indifférents,
sourds à ces prières, vous vous perdez !
Le
Ciel pleure, enfants, sur la perte des êtres
et si nos larmes coulent, elles coulent
pour laisser s'échapper le trop-plein de souffrance
d'Esprits qui, attentifs et vigilants, ont accompagné
pas à pas, au fil du temps, la démarche d'enfants
qu'ils voulaient sauver, et comme vous pleurez sur le cercueil
d'un être cher que vos yeux humains ne verront plus,
nous pleurons devant les gestes, les élans, l'indifférence,
le défi, le refus, l'absence
Nous pleurons les vies perdues, nous pleurons les espoirs
déçus, l'attente faussée, les conseils
repoussés, la tendresse refoulée,
nous pleurons les quêtes difficiles et cachées,
nous pleurons vos vies
Ne
m'en veuillez pas si l'émotion contenue depuis trop
longtemps s'exprime et si des larmes coulent
Savez-vous,
amis, la tristesse immense de nos curs lorsque nos
mains sont impuissantes à rattraper l'imprudent qui
se perd ?
Ah ! enfants, le Ciel pleure
le Ciel pleure sans fin,
et nous souhaiterions tant que ces larmes pures et fluidiques
qui coulent, puissent, en mouillant vos âmes, faire
sortir de ces fonds obscurs la petite pousse qui, en grandissant,
deviendra cette fleur lumineuse d'espoir et de vie qui pourra
encore et encore émerveiller vos jours et embaumer
vos heures
Pourquoi limiter l'horizon de vos vies à ces pas
pressés que vous faites pour retrouver des réalités
d'horreur et de drame ?
Le désert immense s'étend à perte de
vue sous le ciel qui semble vibrer d'une vie inconnue et
impalpable ; pourquoi avez-vous choisi le chemin du désert
où les routes sont sans cesse effacées par
les vents qui balaient les sables, les sables dorés
et brillants qui pourtant recouvrent et anéantissent
?
Pourquoi avoir choisi le chemin des solitudes, des solitudes
où les bourrasques sévissent et ensevelissent
sous les dunes épaisses d'où aucune vie ne
peut plus jaillir ?
Pourquoi avoir choisi le chemin âpre et difficile
du néant ?
Parce que le ciel est pur au-dessus de vos têtes
et parce que le soleil brille, vous pensez que la nuit ne
viendra jamais étendre son voile trop lourd, et vous
vous sécurisez en considérant que vous aurez
franchi deux dunes sans vous être enfoncés
dans des sables pervers et traîtres
Le soleil brille, mais la chaleur trop puissante et trop
grande commence à brûler votre peau et vos
chairs, et vos langues seront bientôt gonflées
car une soif inextinguible viendra vous terrasser et vous
détruire, dans une souffrance que plus rien ne pourra
apaiser.
Vous avez choisi, enfants, le chemin du désert blond
que vous croyiez doux, tournant volontairement le dos à
ces oasis bleues et vertes où la fraîcheur,
encore, enchante dans des cris de joie et des rires.
Sachez, enfants, que même des mains d'Amour seront
impuissantes à écarter le sable qui, lorsque
le vent souffle trop fort, tourbillonne et s'abat, et pour
la dernière fois, l'ultime fois, nous vous supplions
de frotter vos yeux, d'arracher le bandeau qui les couvre,
d'ouvrir toutes grandes vos oreilles pour écouter
et pour entendre, car sachez que notre voix risque de ne
plus retentir pour vous.
Nous resterons, certes, vigilants près de vous, mais
nos gestes, empêchés par une volonté
plus grande que la nôtre, ne pourront plus se tendre
dans une expression d'amour et d'aide pour, encore et encore,
vous tirer et vous porter.
Vous avez voulu, enfants, le chemin solitaire des loups
solitaires ; ne vous écartez pas trop, amis, sous
des frondaisons épaisses et sombres, et que vos pas,
très vite, vous guident loin de ces tanières
croupissantes et de ces forêts sombres, vers la plaine
luxuriante et belle d'où monte un chant de vie, d'espoir
et d'amour
Comme
les statues antiques des pleureuses agenouillées
près d'un tombeau, nous pleurons près des
vies perdues, près des espoirs perdus
Puissiez-vous ne jamais vous écarter du chemin qui
conduit à Dieu et à sa Gloire
Pourquoi
le Ciel doit-il toujours pleurer sur les éléments
destructeurs de vos vies ?
archange Raphaël
médium : marcelle olivério
Quand le Ciel parle
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