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Un
message !
des mots venus de bien loin qui tombent de nos sphères
lumineuses et pures sur une Terre où tout croupit
et où tout stagne ;
offrande de la pureté à l'abjection et au
drame ;
aile pure d'un oiseau qui, dans un envol soyeux, vient faire
briller devant vos yeux la Lumière d'une Eternité
au cur immense de la paix.
Vous
vivez, enfants, tous vos jours sans cette éternité
d'amour que nous aurions tant voulu voir, tout au long des
jours, des soirs, être le pain quotidien de vos devenirs,
de demains, qui pourtant, étant encombrés
de la lourdeur de vos passés, ne pourront jamais
émerger, jamais dans la vraie pureté.
L'aile blanche de l'oiseau frappe l'air, et votre regard
se perd dans cette immensité qui, tout à coup
bleutée, pleine de vie, semble apporter l'oubli de
vos pensées, de vos erreurs. Et c'est une forme de
bonheur que tout à coup, vous avez en vous.
Ne
regardez plus derrière vous, enfants très
chers ; le chemin était assombri par trop de gestes,
trop de défis. Derrière vous, planait l'aigle
noir ;
vous, il vous faut trouver l'espoir d'une autre vie.
Regarde devant toi, enfant, la colombe qui dans un élan
s'envole toujours vers Lui.
Ah ! pourquoi n'as-tu pas compris quel était le chemin
de ta vie ? Il a tendu les mains vers toi, cet Esprit, tant
de fois, pour te montrer toujours la route, mais tu flottais
dans tes doutes et tu ne comprenais pas !
Les
jours s'écoulent
les larmes roulent sur des
visages trop affaiblis et sur tant de joues trop pâlies
par la souffrance ou les regrets !
Ne
regarde plus derrière toi, enfant chéri, ces
jours enfuis.
Lève les yeux et contemple ! Regarde là-bas
dans les nuées, cet Etre tout auréolé
de Lumière et de bonté qui tend la main sur
ton destin
Je vous L'ai montré, déchiré,
nu et livide sous les huées, mais pourquoi n'avoir
pas compris ?
Ah ! quel cadeau, enfants chéris pourra-t-Il encore
apporter pour vous faire trouver la beauté de jours
nouveaux, de jours plus beaux où vous aurez enfin
grandi ? Au temps passé de Noël, vous pariez
l'arbre coupé qui allait vite s'étioler, des
étoiles les plus belles, des sujets de verre filé,
des boules et guirlandes brillantes. Quelles guirlandes
pourra-t-Il accrocher à l'arbre de votre destinée
:
guirlandes clinquantes, boules brinquebalantes,
ou, de sa main pure et tremblante pourra-t-Il enfin déposer
l'offrande de sa Vérité ?
Il a tendu vers toi ses mains, et illuminé le chemin,
de son amour, de sa bonté ; Il a ouvert tout grands
les immenses et lourds battants de la porte à la
Vérité !
Comme
l'oiseau qui s'envole et chante sa joie, élève-toi,
ami que j'aime, n'arrête pas ton pas ! Vas-tu trouver
la pureté et sauras-tu, dans la gaieté, redire
encore des mots d'amour, ou vas-tu encore à jamais,
en te ligotant pour toujours, partir, descendre et replonger
?
Il a tendu la main vers toi et a voulu guider tes pas sur
ce chemin d'Eternité qu'Il t'a offert à tout
jamais.
Le ciel est tout bruissant d'oiseaux et le rouge éventail
moiré va bientôt se refermer sur l'horreur
de vos vérités.
Nuit immense qui recouvre et enveloppe !
nuit qui berce et porte
dans la caresse de velours
qui voulait exprimer Son amour.
Faites, enfants, que dans la nuit des temps ne surgissent
plus jamais que la Lumière et la Beauté
Il
a tendu vers vous ses mains,
Il vous a montré
des demains
pleins de tendresse
et pleins de joie.
Allez-vous retrouver
la foi
de ces lendemains
merveilleux
où enfin
vous trouverez Dieu,
Dieu qui, d'un
cur malheureux,
va faire naître
un petit coin des cieux
où, dans
la Lumière de l'espoir,
vous pourrez chanter
sa Gloire !
Je
vais tendre la main vers vous pour vous dire que c'est à
genoux que vous devrez, la vie entière, vouloir recevoir
sa Lumière !
archange Raphaël
médium : marcelle olivério
Quand le Ciel parle
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