Quand le Ciel parle…

…le Ciel pleure

 

18 février 1994

   
   


Un message !…
des mots venus de bien loin qui tombent de nos sphères lumineuses et pures sur une Terre où tout croupit et où tout stagne ;
offrande de la pureté à l'abjection et au drame ;
aile pure d'un oiseau qui, dans un envol soyeux, vient faire briller devant vos yeux la Lumière d'une Eternité au cœur immense de la paix.

 

Vous vivez, enfants, tous vos jours sans cette éternité d'amour que nous aurions tant voulu voir, tout au long des jours, des soirs, être le pain quotidien de vos devenirs, de demains, qui pourtant, étant encombrés de la lourdeur de vos passés, ne pourront jamais émerger, jamais dans la vraie pureté.
L'aile blanche de l'oiseau frappe l'air, et votre regard se perd dans cette immensité qui, tout à coup bleutée, pleine de vie, semble apporter l'oubli de vos pensées, de vos erreurs. Et c'est une forme de bonheur que tout à coup, vous avez en vous.

Ne regardez plus derrière vous, enfants très chers ; le chemin était assombri par trop de gestes, trop de défis. Derrière vous, planait l'aigle noir ;
vous, il vous faut trouver l'espoir d'une autre vie.
Regarde devant toi, enfant, la colombe qui dans un élan s'envole toujours vers Lui.
Ah ! pourquoi n'as-tu pas compris quel était le chemin de ta vie ? Il a tendu les mains vers toi, cet Esprit, tant de fois, pour te montrer toujours la route, mais tu flottais dans tes doutes et tu ne comprenais pas !

Les jours s'écoulent… les larmes roulent sur des visages trop affaiblis et sur tant de joues trop pâlies par la souffrance ou les regrets !

Ne regarde plus derrière toi, enfant chéri, ces jours enfuis.
Lève les yeux et contemple ! Regarde là-bas dans les nuées, cet Etre tout auréolé de Lumière et de bonté qui tend la main sur ton destin… Je vous L'ai montré, déchiré, nu et livide sous les huées, mais pourquoi n'avoir pas compris ?
Ah ! quel cadeau, enfants chéris pourra-t-Il encore apporter pour vous faire trouver la beauté de jours nouveaux, de jours plus beaux où vous aurez enfin grandi ? Au temps passé de Noël, vous pariez l'arbre coupé qui allait vite s'étioler, des étoiles les plus belles, des sujets de verre filé, des boules et guirlandes brillantes. Quelles guirlandes pourra-t-Il accrocher à l'arbre de votre destinée :
guirlandes clinquantes, boules brinquebalantes,
ou, de sa main pure et tremblante pourra-t-Il enfin déposer l'offrande de sa Vérité ?
Il a tendu vers toi ses mains, et illuminé le chemin, de son amour, de sa bonté ; Il a ouvert tout grands les immenses et lourds battants de la porte à la Vérité !

Comme l'oiseau qui s'envole et chante sa joie, élève-toi, ami que j'aime, n'arrête pas ton pas ! Vas-tu trouver la pureté et sauras-tu, dans la gaieté, redire encore des mots d'amour, ou vas-tu encore à jamais, en te ligotant pour toujours, partir, descendre et replonger ?…
Il a tendu la main vers toi et a voulu guider tes pas sur ce chemin d'Eternité qu'Il t'a offert à tout jamais.
Le ciel est tout bruissant d'oiseaux et le rouge éventail moiré va bientôt se refermer sur l'horreur de vos vérités.
Nuit immense qui recouvre et enveloppe !…
nuit qui berce et porte… dans la caresse de velours qui voulait exprimer Son amour.
Faites, enfants, que dans la nuit des temps ne surgissent plus jamais que la Lumière et la Beauté…

       Il a tendu vers vous ses mains,
       Il vous a montré des demains
       pleins de tendresse et pleins de joie.
       Allez-vous retrouver la foi
       de ces lendemains merveilleux
       où enfin vous trouverez Dieu,
       Dieu qui, d'un cœur malheureux,
       va faire naître un petit coin des cieux
       où, dans la Lumière de l'espoir,
       vous pourrez chanter sa Gloire !…

Je vais tendre la main vers vous pour vous dire que c'est à genoux que vous devrez, la vie entière, vouloir recevoir sa Lumière !…


archange Raphaël
médium : marcelle olivério
Quand le Ciel parle…