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Vide
des vies, horreur des pensées que nous blâmons
et sur lesquelles nous pleurons !
Infini de tristesse de nos curs !
Quand
donc, enfants perdus, accepterez-vous de baisser la tête
et de contempler l'horreur du vide de vos vies ?
Que n'avez-vous compris ?
Que n'avez-vous su accepter et admettre ?
Où forgiez-vous les élans de vos âmes
?
Dans quel creuset, dans quel foyer, dans quelle flamme ?
A quelle source de vie abreuviez-vous vos jours ?
Et sous l'apparence et l'aspect d'élans, par quel
détour arriviez-vous toujours à ces pensées
de haine ?
Il eût fallu, enfants, apprendre certains mots, et
redécouvrir leur sens :
peur
honte
remords
repentir
supplication
Mais quelles qu'aient été les leçons
qui vous ont été faites et données,
vous avez allégrement pirouetté en dansant
encore.
Fenêtres ouvertes sur la nuit
gestes de défi
provocation
hypocrisie
bassesse
vilenie et mensonge !
Tableau que vos mains auraient dû brosser et offrir
à vos yeux pour que vous compreniez à quel
point nous sommes malheureux de cette évolution de
vos vies.
Quelle étiquette vous coller ?
Est-ce celle du serpent qui enserre dans ses anneaux, étouffe
et détruit ; celle de la vipère qui comme
un éclair vert et brillant, dresse sa tête
et frappe, darde sa langue et mord ; ou est-ce celle du
scorpion qui va silencieusement dans le sable chaud jusqu'à
la couche où le corps se repose, pour profiter du
sommeil apaisant pour faire son uvre de mort ?
Quelle image avez-vous choisie comme symbole ?
Faudra-t-il, dans une parabole, détailler l'horreur
de vos gestes au fil du temps, au fil des jours, et devrons-nous
avoir recours à l'explication détaillée
qui vous fera alors souhaiter vous cacher pour ne plus apparaître
à nos yeux ?
Il
suffit !
Temps,
il est temps en vérité je vous le dis, de
retrouver le chemin de vos vies.
Regardez le gouffre qui, à vos pieds, s'est ouvert
!
Nos
mains se sont tendues sur ces vies qui ne sont qu'un désert,
mais nous n'avons jamais pu, même en arrosant tant
et plus, faire naître de la pierraille la moindre
pousse qui vaille.
Offrandes d'amour
dons du cur, de l'attention,
de la Lumière
mais il ne reste qu'un désert de pierres où
tout croupit et où tout stagne !
Temps de se mettre à genoux, temps de vider son cur,
de laver l'abjection de son être et de faire rentrer
la Lumière dans des vies qui ne sont que tanières
!
Nous vous donnons encore une chance ; saisissez-la vite,
pensez et repensez à ces lendemains de bonheur qui
pourront réjouir vos curs, et comme l'enfant
qui apprend, relevez la tête en tremblant pour recommencer
à dire des mots propres et purs, traduction et expression
de curs nettoyés et assainis, désincrustés
de leur crasse.
Ah
! ces vies qui se perdent, et ces vies qui s'égarent
!
Nous avions pourtant allumé le phare qui pouvait
éclairer vos pas !
Tristesse !
infini de tristesse !
et pour la
première fois, écurement et souillure
de contacts que nous aurions souhaité voir devenir
plus purs.
Nous vous donnons encore une chance.
Sachez
que nos yeux sans cesse vous observent et vous scrutent,
seconde après seconde, jour après jour, nuit
après nuit
Fasse Dieu que vous compreniez l'horreur de vos gestes et
que vous fuyiez comme la peste tous ces contextes et cette
crasse.
N'oubliez jamais
jamais :
« Y a-t-il une ombre quand la Lumière de
Dieu est là ?
»
Lumière pure et belle, chaude pour les êtres
purs, aveuglante et destructrice pour ceux qui ont basculé
de la Lumière aux Ombres
Les mains qui se tendent, les bras qui se replient sur des
visages convulsés de haine ne pourront empêcher
cette Lumière de pénétrer jusqu'au
tréfonds des âmes.
Pourrons-nous ranimer la flamme qui brûle encore un
peu dans ces fonds empuantis ?
Ouvrez vos fenêtres sur la Vie !
Essayez de redevenir enfants, en échappant au tourbillon
de ces vies de folie.
Recomposez, recomposez, il est temps, et ne faites plus
flotter au vent la bannière de votre haine.
Pensez et repensez à ce destin de Vérité
qui pourra vous offrir la beauté de l'amour immense
et sincère d'un Dieu d'Amour et de Lumière.
Rejetez
les Ombres noires et réapprenez à chanter
sa Gloire
archange Raphaël
médium : marcelle olivério
quand le Ciel parle
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