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d'après Alphonse de « Présence
»
la radio catholique.
Présence
la radio chrétienne de votre région !
[N.d.l.r. -
C'est le
jingle !
Vous remarquerez
que de plus en plus souvent, il est de bon ton de substituer
le mot "chrétien" au mot "catholique"
comme si on éprouvait sinon une petite honte, du moins
une certaine gêne à le prononcer
]
Et nous poursuivons l'émission « Couleurs locales
» avec le Père Alphonse et sa chronique : «
Foi dite en passant
»
Gilles : Bonjour Père !
Alphonse : Bonjour Gilles, bonjour à toutes
et à tous !
Gilles : Le mot d'aujourd'hui ?
Alphonse : Ephphata ! Alors nous écoutons si
c'est possible
Gilles : C'est possible, et on se retrouve aussitôt
après, la véritable
votre réponse
Alphonse : Merci, oui
Micro
trottoir
« Pouvez-vous me dire ce que désigne
le terme « Ephphéta » ?
Oui, je
C'est le nom d'un journal catholique,
je crois, non ?
C'est possible ?
C'est possible, mais vous savez sinon ce que signifie l'expression
?
Non ! ».
« La Feta, c'est du fromage, Ephphéta,
je sais pas !
»
« Ephphéta ? Non ! le Feta, c'est un fromage
grec, Ephphéta, je ne connais pas ! »
« Ephphéta ? C'est une terminologie religieuse,
non ? Hein ? Je ne sais pas exactement, mais c'est une terminologie
religieuse, mais
non ! »
« Ephphéta !
Ephphéta ?
Oui
Ça dire
effectif temps ! Non ?
Non
?
C'est E.P.H.P.H.E.T.A
Et ça veut dire quoi ?
C'est ce que je vous demande !
»
« C'est peut être quelque chose qui a à
voir avec les voyages ou le tourisme
Non ? Rien à
voir ! euh ! Ephphéta ! Non, je ne vois pas du tout
»
« Ephphéta ! Alors là, j'ai aucune
idée
Ephphéta ! euh ! alors, je sais pas
Ephphéta, ça me fait penser à
secte.
(rires
) Ephphéta
Ephphéta
ça me fait penser à Epita, une école
dans le boulevard de l'Hôpital
Pas du tout
absolument pas !
»
« Ça vous fait penser à rien !
Non, absolument pas !
et vous allez m'expliquer,
par contre ! C'est quoi ?
»
Gilles : Alors ; Père, vous allez nous expliquer
? Qu'est-ce que cela signifie : « Ephphéta » !
Alphonse : Eh bien, on va essayer !
Alors, première
chose qu'il faut noter, c'est pas « EPHPHETA »,
c'est "E" comme il l'a épelé
« E », deux « P », euh ! « P.H.
» « P.H. » « A
»
« T.A. » c'est « EPHPHATA »
et non pas « EPHPHETA » : c'est une erreur
du journaliste qui a posé la question. Ça peut
arriver, tout le monde a le droit de se tromper
Alors, Ephphata, c'est une expression hébraïque
[de l'Araméen,
la langue que parlait Jésus. - N.d.l.r.]
et
qui existe aussi en grec et qui existe beaucoup parce qu'on
voit beaucoup, beaucoup de panneaux, hein ! Il y a une secte,
et je serai tenté de dire
bon, c'est une secte
qui se prétend guérisseuse -on verra tout à
l'heure pourquoi- et je serai tenté de dire qu'il serait,
il faudrait dire « ouvre-toi », ouvre ton portefeuille
pour le soulager et nous donner le fric dont on a besoin
Hein ! je crois, alors
je renvoie à la limite
aux émissions que nous avions faites il y a 18 mois
à peu près avec Jean-Jacques FAYARD sur les
sectes ; hein ! Ephphata, c'est une secte, mais çà
a aussi un sens religieux
[N.d.l.r.
- On en rirait si cela n'était pas aussi dramatique
quand on sait combien l'Eglise catholique aime l'argent au
point de se rendre coupable de mensonges, voire de négations
et quand on voit -qu'on sait- l'exploitation que cette même
Eglise fait de l'apparition à Lourdes
]
Suite de
l'intervention d'Alphonse
hein ! Ephphata, c'est une secte, mais çà
a aussi un sens religieux
c'est dans l'Evangile selon
Saint Marc, au chapitre 7 versets 31 à 37 : c'est la
guérison d'un sourd bègue, c'est-à-dire
de quelqu'un qui n'entend pas et qui bégaye ; et dans
Saint Marc, on nous dit ceci : on présente à
Jésus ce sourd-bègue ; le prenant hors de la
foule, à part, Jésus lui met ses doigts dans
les oreilles et avec sa salive, lui touche la langue, puis
levant les yeux au ciel, il poussa un gémissement et
dit : « Ephphata » c'est-à-dire : «
ouvre-toi ! » La traduction française n'est pas
toute à fait exacte si on part tant de l'hébreu
que du grec, il faudrait traduire : sois ouvert ! ce que je
touche, et ta langue, et tes oreilles, qu'elles soient ouvertes,
qu'elles fonctionnent normalement comme elles devraient le
faire.
Ephphata est un geste qui existait dans
au moment du
baptême quand le prêtre
et çà
existe encore dans certaines cérémonies, et
je regrette personnellement -et je ne suis pas le seul- qu'on
ait obléré, oblitéré, enlevé
tous ces gestes significatifs, symboliques, au moment du baptême
quand le prêtre faisait le signe de la croix, il le
faisait sur le front et avec ce mot justement « Ephphata
». Que ta tête, que ta pensée soit ouverte
pour accueillir la parole de Dieu
et on faisait ce même
geste sur les lèvres, sur les oreilles, sur les yeux,
sur les narines ; eh bien, on le faisait aussi parfois sur
les mains et sur les pieds
Cela voulait dire simplement
que tout ce que tu es, de part le baptême, eh bien,
l'Eglise demande que tout ton être soit ouvert à
la parole de Dieu [N.d.l.r.
- même les pieds
]
à la présence de Dieu
J'ai noté tout à l'heure que Jésus a
pris cet homme à part, et oui, c'est dans la discrétion
Jésus n'a jamais été un magicien : il
a utilisé les gestes humains [N.d.l.r.
- un geste très banal que la salive sur la langue
!
]
pour faire passer
et comme le dit l'Evangile de Marc,
Jésus pousse un gémissement, c'est-à-dire
tout son être et sa respiration se tournent vers Dieu
pour lui dire : « Seigneur, que le geste que je vais
faire soit efficace pour que ce malade soit guéri !
» Et çà me rappelle une histoire d'un
sage oriental à qui ses élèves disaient
:
« Mais, Maître, quand est-ce qu'on peut
distinguer que le jour n'est plus la nuit ? »
Alors, le sage dit :
« D'après vous ?
»
Première réponse : « C'est quand
on distingue un arbre d'un autre arbre ! Quand on distingue
un chien d'un chat !
» Il dit : « Non !
».
Alors, les élèves se tournent vers lui et disent
: « Quand ?
» et il répondit ceci
: « Quand devant un être humain, tu te dis : c'est
mon frère, c'est ma sur ! »
Voilà ce qui distingue le jour de la nuit ; et ça
me rappelle aussi ce texte du XIXème siècle
d'un anonyme rhénan qui disait ceci : « Dieu
n'a plus de main, mais il a les tiennes ; Dieu n'a plus d'oreilles
: il a les tiennes ; Dieu n'a plus de cur
et oui
! il est mort, il est ressuscité, il est vivant
mais c'est à travers les yeux, les oreilles, la bouche,
les mains, le cur de l'Homme qu'il fait connaître
son amour aux autres à condition, justement, que tous
les sens de l'Homme soient ouverts.
Ephphata !
Les mains pour donner, pour accueillir, non
pas pour prendre
Les pieds pour porter, vers l'autre,
pour l'aider à se mettre debout et à marcher
sur sa route, celle des Hommes, et non pas pour aller plus
vite que lui et prendre ce qui lui appartient
Ephphata !
Puisse notre cur être ouvert
à l'amour de Dieu pour, à travers nos mains,
à travers notre bouche, partager cet amour avec les
autres
»
Gilles : « Merci beaucoup, Père, pour
ses explications. Demain, nous nous retrouvons
»
Alphonse : « Oui, alors, avec un mot peut-être
simple, il est très simple : « Glose »
Je laisse d'abord les réponses et on verra après
s'il y a quelque chose à ajouter
Gilles : Tout à fait ! On se retrouve demain
?
Alphonse : Oui, merci de ta collaboration et à
demain !
Gilles : Merci beaucoup, Père !
Fin de
l'émission
[N.d.l.r. - Puis suit un nouveau Jingle : « Présence,
la radio qui apaise !
»
Heureusement
! Qu'en serait-il autrement ?
Mensonges, assertions
diffamantes : c'est grave et d'autant plus triste que l'Eglise
catholique connaît bien Ephphata sur Lourdes, puisque
depuis 1989, nous y venions régulièrement, avant
d'y habiter : voiture siglée, diffusion de prospectus
dans les rues de Lourdes (même autour du Sanctuaire,
ce qui était courageux) et publicités dans les
journaux locaux
d'ailleurs, les prêtres aidés
de Frères et Surs, ne se gênaient pas pour
les retirer des pare-brise des véhicules pour même
quelquefois, les jeter à même le sol
Nous
sommes tout à fait disposés, cher Alphonse,
à échanger nos comptes bancaires contre ceux
du Sanctuaire et tout aussi disposés à échanger
notre local contre celui du
"Chalet", résidence
de Mgr. quand il se rend à Lourdes
et que nous
n'avons pas été autorisés à photographier
sauf, bien sûr, moyennant des droits que nous nous refusons
de payer !
Mais revenons à l'émission de radio !
Nous avons voulu reproduire l'intégralité de
l'intervention improvisée d'Alphonse -en espérant
que ne nous sera pas exigé le règlement de droits
d'auteur- pour vous inviter à analyser, méditer
ce texte pour nous, vide de sens. Cela s'appelle
du
bla-bla
définition du dictionnaire : «
Propos verbeux pour endormir la méfiance
»
nous dirions plutôt ici, endormir
l'attention
de l'auditeur !
Si vous avez été vigilants et attentifs, vous
avez peut-être remarqué que nous restons sur
notre faim quant à l'accusation d'Alphonse qui avait
promis qu'il s'expliquerait sur le sujet
: « c'est
une secte qui se prétend guérisseuse
»
Vous avez pu relever aussi ce scoop : Dieu n'a plus d'yeux,
n'a plus d'oreille, et même n'a plus de
cur
: il est mort
; que ses yeux, ses oreilles, son cur,
c'est NOUS
(et c'est peut-être pour cela que le
monde va si mal !
)
Vous avez pu aussi remarquer que nous n'employons pas le mot
« Père » car comme l'a demandé Jésus
: « N'appelez personne, Père, car vous n'avez
qu'un Père
etc. » et l'archange Raphaël
a dit du Père, par l'intermédiaire de son médium,
marcelle olivério :
« Un père ! Savez-vous ce que c'est
?
Le père : l'image
l'exemple
le phare qu'un
enfant contemple pour guider ses pas, cette lumière
qui doit briller sur le chemin de sa vie et de son destin
pour qu'il ne s'écarte de cette route qui le mènera,
dans la sauvegarde, à des lieux bénis, à
des lieux de lumière, à des lieux d'amour
Eteignez le phare et l'enfant se perd, et parce que le phare
s'est trop longtemps éteint, l'enfant s'égare
sur des chemins difficiles en essayant de trouver à
l'intérieur de lui-même, de sa propre quête,
de sa propre jouissance, ce qu'il n'a pu trouver dans des
contacts familiaux, parce qu'il n'a pu trouver dans son foyer
: l'amour, la compréhension
l'amitié
L'amitié !
une âme en deux corps
»
Or, le Père Alphonse -pour ce qui est d'Ephphata- a
jugé ses enfants sans savoir (nous l'espérons)
et c'est grave
et c'est d'autant plus grave qu'il l'a
fait sur les ondes
Jésus n'a-t-il pas dit : «
Tu ne jugeras point ! »
Peut-on alors, doit-on -à l'instar de Jésus-
affubler Alphonse du mot « Père » ?
Alphonse, est-il l'image ?
l'exemple ?
le phare
au sens où on l'entend habituellement, c'est-à-dire,
celui qui
guide, celui qui sauve ?
Nous prions pour lui, et vous demandons de faire de même
en demandant à Dieu de lui pardonner son erreur
]
Prions
Seigneur, vous nous avez fait dire par la bouche de Jésus,
votre Messie : « Bienheureux ceux qui souffrent persécution
pour la justice
Pardonnez à vos ennemis
Priez pour ceux qui vous persécutent
»
et lui-même nous a montré le chemin en priant
pour ses bourreaux.
A son exemple, mon Dieu, nous appelons votre miséricorde
sur ceux qui méconnaissent vos divins préceptes,
les seuls qui puissent assurer la paix en ce monde et en l'autre.
Comme le Christ, nous vous disons : « Pardonnez-leur,
mon Père, car ils ne savent pas ce qu'ils font. »
Donnez-nous la force de supporter avec patience et résignation,
comme des épreuves pour notre foi et notre humilité,
leurs railleries, leurs injures, leurs calomnies et leurs
persécutions ; détournez-nous de toute pensée
de représailles car l'heure de votre justice sonnera
pour tous, et nous l'attendons en nous soumettant à
votre sainte volonté.
Sur
le mensonge
24.-
C'est une grave souillure pour un homme que le mensonge, il
est ressassé par les ignorants.
25.- Mieux vaut
un voleur qu'un maître menteur, mais l'un et l'autre
vont à leur perte
l'Ecclésiastique
: Livre 20
A
méditer
Nous
vous invitons, si vous le désirez, à vous rendre
dans notre rubrique : « l'Eglise et l'argent
»
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