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La
main de Dieu se tend toujours sur les êtres et les
foules, et parce que cette main montre un chemin qui est
un chemin de tendresse et d'amour, nous pleurons toujours
dans ces Plans lointains, lorsque des êtres se perdent
en s'écartant de ces voies bénies par Celui
qui a donné sa vie, pour que l'amour, éternellement,
fleurisse sur la Terre sans défaillance et sans répit.
Acceptez
de comprendre qu'il n'y a qu'une clé aux portes que
vous devez ouvrir : la clé de l'amour et de l'acceptation,
dans une humilité que vous devrez inéluctablement
trouver faute de quoi vos pas trop hasardeux, trop hésitants,
trop chancelants, vous conduiront encore sur un terrain
de drame, et nous devons le dire, de drame définitif
et sombre
« Nous vous avons remis les clés d'un devenir
différent, serrez-les dans vos mains, ne les jetez
pas dans les ornières, dans les orties brûlantes
où ces mains un peu trop désinvoltes ne pourront
les récupérer lorsque sonnera le glas des
rêves et des espoirs détruits.
La clé jetée sera trop vite recouverte par
les herbes folles de vos vies et vous ne pourrez la retrouver
dans le fatras innommable des débris de ces vies.
»
Temps, il est temps en vérité je vous
le dis, de transformer vos destins.
Il
est des soirs où le ciel trop bas, trop lourd, trop
gris, pèse sur une Terre qui frémit dans l'attente
du drame.
Ce lourd couvercle pèse et étouffe les êtres
qui se sentent tout à coup petits, définitivement
petits devant un Infini qu'ils ne peuvent pénétrer
ni atteindre, qu'ils ne peuvent comprendre.
Le même lourd couvercle a été posé
en fond sur vos destins et aucune main humaine ne pourra
jamais arriver à le déplacer dans son entier,
à le soulever, à le faire basculer pour qu'apparaissent
des cieux plus bleus
Que celui qui a des oreilles entende et comprenne car nous
ne pouvons nous exprimer dans un détail plus précis
et il faut que votre compréhension se fasse
Couvercle lourd et pesant, plombé
plombé
comme les portes de ces maisons où sont apposés
des scellés que nul ne peut briser, car il est des
éléments que personne ne pourra faire reculer,
ne pourra faire régresser
Acceptez l'évidence des choses et des faits
Lorsqu'un
jour de tempête un bateau imprudent s'éloigne
sur une mer déchaînée, si la main attentive
et ferme ne sait tenir la barre pour empêcher le drame,
la coque solide, mais pourtant si fragile, ira se fracasser
sur des écueils tranchants, éparpillant sur
l'écume des vagues et au fond des gouffres, les débris
dérisoires de ce fier voilier qui bravait la lame,
les creux et le vent, et qui croyait pouvoir atteindre le
port.
Des débris, mais aussi des corps !
et les vagues
roulent, se creusent, emportent, rejettent dans une rage
incroyable ces corps disloqués dont la vie a fui.
Pauvres corps déchirés et perdus !
La tempête va gronder longtemps, enfants, et ces pauvres
pantins disloqués que sont devenus ces corps vibrants
de vie, vont tout à coup couler à pic, et
la mer redevenue calme et immobile, refermera de sa surface
polie, limpide et brillante, les trous faits dans cette
masse liquide par ces corps qui ont sombré.
Il est de la vie comme des mers écumantes, et des
corps que nous avons connus pleins de vie, ont creusé
dans cette vie d'attente et d'espoir, les trous de la chute
sans qu'un cri, sans qu'un appel au secours n'ait franchi
des lèvres obstinément closes sur un orgueil
et sur une volonté farouche de silence et de secret.
La vague de la vie comblera pourtant ces trous et si l'un
ne fait que creuser une galerie pour sortir dans un monde
d'ombres où il se perdra, d'autres ont creusé
leurs trous pour simplement se tapir et attendre les mains
triomphantes qui viendront les accueillir pour les emmener
vers les réalités lumineuses et belles de
ce Plan où un jour, nous aurons la joie de vous accueillir
aussi.
La vague de la vie comblera ces trous, et comblera, hélas,
encore d'autres trous ; et la souffrance est en nous au
souvenir des espoirs déçus, des attentes vaines,
des efforts faits sans discontinuer, des conseils donnés
avec patience, de l'amour dispensé, non que nous
regrettions, enfants, car dans notre Monde, des regrets
de ce genre n'existent point.
Nous donnons et nous donnons encore, sans nous lasser, au
rythme des battements d'un élan d'amour que vous
ne connaîtrez que dans un lointain futur, élans
d'amour qui sont l'expression des battements de curs
généreux et purs, pleins de cette tendresse
attentive que nous souhaitons offrir, car la vie n'est qu'une
immensité pleine de trous creusés par les
corps qui s'éloignent.
Pauvre planète !
Que de trous à ta surface, pauvre Terre perdue !
N'étaient-ils point suffisants, enfants, ces
trous déjà existants dans le sol, ces trous
cachés par une herbe que l'on croyait solide ?
N'étaient-ils point suffisants ces gouffres déjà
existants, ces gouffres creusés par les mains des
Ombres, ces gouffres préparés pour vous faire
chuter lamentablement et tristement ?
Pourquoi, enfants, pourquoi continuer à creuser de
toutes vos forces vives pour, dans une émulation
orgueilleuse, apporter la preuve que, vous aussi, détenez
ce pouvoir de faire quelque chose.
Aplanissez le chemin, ne creusez pas de trous où
des pas mal assurés pourront conduire des êtres,
et cette terre et ces pierres que vous aurez arrachées
des trous, n'en faites pas des monticules sur lesquels iront
buter ceux qui avancent en aveugles en ne sachant où
diriger leurs pas. Ne creusez pas de trous ; essayez au
contraire de reprendre de vos mains tremblantes les matériaux
sordides de ces trous qui ont été creusés
par d'autres pour, en les accumulant, faire des montagnes
qui pourront permettre à d'autres de quitter ce sol
et cette Terre stagnante pour monter vers les hauteurs vertigineuses
d'autres découvertes, et ainsi accéder à
ces sommets de bonheur et de joie que seule, la pureté
de l'Infini pourra offrir.
Et si d'aventure un de ces trous creusés avait gardé
comme un trésor l'ondée vivifiante venue des
Cieux, courez, enfants, courez pour y plonger vos mains,
pour les nettoyer de la souillure de la terre puis, une
fois ces mains propres et nettes, prendre cette eau et la
projeter sur vos visages empoussiérés et sur
vos corps pour les nettoyer de cette poussière qui
les macule et qui les marque. Mais ayez soin de garder un
peu de cette eau vive pour la boire afin qu'elle puisse
nettoyer le profond de vos êtres d'autres souillures
accumulées que vous avez jalousement préservées
de l'atteinte du temps.
Composez avec ce qui vous est offert en donnant tout l'amour
de vos curs, tout l'élan de vos vies.
L'amour seul est le rouleau compresseur le plus puissant
pour niveler les chemins que doivent emprunter les êtres.
Donnez l'amour, et l'être le plus perdu pourra s'épanouir
et vivre.
Nous avons trop longtemps entendu résonner des mots
cinglants, des mots de haine, des mots qui détruisaient
des âmes
Nous souhaitons aujourd'hui que ce langage se transforme,
ce langage, mais aussi ces attitudes.
Nous
souhaitons un autre vocabulaire, d'autres élans,
d'autres démarches, d'autres acceptations, d'autres
participations
car,
quels plats pays, enfants, ces pays où la haine,
l'orgueil, la crasse, la perversité, le mensonge
et l'hypocrisie, comme de puissants rouleaux compresseurs,
nivellent et nivellent encore les consciences et les âmes
!
Quels plats pays !
Quels déserts immenses !
Puissiez-vous un jour, comme dans ce pays lointain où
Jésus a vécu, espéré, offert
et souffert, faire naître du désert les rosiers
luxuriants, les jardins pleins de fleurs
et faire
naître la vie.
Faites, enfants, que ces trous que vous avez creusés
soient très vite, très vite rebouchés
à force d'offrandes d'amour et de charité.
Que la protection du Seigneur soit sur vous au fil des jours,
au fil du temps, et fasse Dieu, dans son immense bonté,
dans son immense amour, que nos mains soient suffisamment
fortes et puissantes pour vous porter et vous porter encore
au bout d'un chemin que nous voulons d'espoir, de bonheur
et de joie.
Dans la tristesse mais dans l'espoir, notre main se tend
pour un geste de bénédiction que nous souhaiterions
plein d'une force définitive pour que vous puissiez
apprendre à incliner la tête, à ouvrir
vos curs, à laisser sortir de ces curs
les éléments difficiles et troubles, à
accepter enfin d'être les réceptacles de cette
offrande divine qui n'en finit pas de se faire, même
si le Plan Spirituel qui se penche vers vous, pleure tristement
sur vos destins
Fasse le Ciel que nos larmes qui coulent et roulent de l'Infini
jusqu'à vos sphères, puissent être suffisantes
pour arroser ces terrains qui sont les vôtres, car
aujourd'hui encore, nous, Esprits de Lumière, avons
essayé d'y enfouir les graines qui donneront les
pousses et les plants nouveaux de vies nouvelles :
les
graines de l'humilité, de l'acceptation, de la compréhension,
de la charité, de l'amour et
du pardon.
Que
la paix et la protection du Seigneur soient sur vous dans
ce chemin douloureux et dans ces épreuves difficiles
qui vont encore être votre lot au fil du temps.
Notre
main s'est tendue, se tend et se tendra encore pour accompagner
vos pas, et nous gardons l'espoir que ce chemin que nous
venons de vous montrer, vous accepterez définitivement
de le suivre pour aller -pour courir- libérés
et heureux vers Dieu, vers sa Lumière et vers sa
Gloire
archange Raphaël
médium : marcelle olivério
quand le Ciel parle
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