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Quand
le Ciel parle
le
Ciel pleure
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8
mai 1994
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Seigneur,
l'aile de la mort s'abat encore sur cette Terre que nous
aurions voulu protéger des atteintes des Ombres,
non pas l'aile de la colombe soyeuse et nacrée qui
pouvait, dans une caresse, offrir la tendresse du geste,
de la pensée et de l'élan, mais l'aile sinistre
du rapace haineux, brutal et destructeur qui, fondant des
fonds lointains, bec brandi, griffes plantées pour
détruire et détruire encore, abat sauvagement
la vie
Ah,
Seigneur, lorsque le soleil tout à coup éclate
en morceaux et lorsque l'obscurité sinistre des désastres
vient voiler sa lumière chaleureuse et brillante,
ah, Seigneur, l'horreur qui de toutes parts surgit : la
souffrance qui s'exprime, les larmes qui coulent et qui
ne peuvent même pas exprimer la profondeur des regrets
et l'écurement jusqu'à la nausée,
devant une fin qui n'est point fin, mais massacre, meurtre
et torture !
Ah, Seigneur, que pouvons-nous faire dans ces moments si
ce n'est pleurer et pleurer encore sur les attitudes de
nonchalance stérile et dommageable, sur les attitudes
de jalousie pernicieuse et perverse, sur la haine destructrice
qui projette pour tenter de braver la Lumière et
l'Amour ?
Ah, Seigneur, que pouvons-nous faire dans ces instants,
si ce n'est pleurer, pleurer encore et toujours ?
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Quel
échec de nos chemins, Seigneur mon Dieu !
Quel échec de nos gestes, de nos attentions permanentes
!
Quel échec de nos leçons, de nos interventions
!
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Sourds
vous êtes sourds à tout élan d'amour,
à toute parole de tendresse, de sagesse, sourds à
tous nos conseils, indifférents à l'abnégation,
aux gestes qui se font pour aplanir les difficultés
des chemins, gestes surtout faits et accomplis pour rattraper
les pas, éviter les embûches, placer des garde-fous
sur ces chemins de folie
de folie
de folie que
je pourrais aujourd'hui qualifier de folie meurtrière
!
Nous essayons vainement de vous faire entendre le son de
ces cloches d'alarme que nous faisons retentir à
vos oreilles pour vous avertir qu'il convient d'alléger
vos vécus, d'arrondir les angles trop pointus de
vos vies pour vous ramener à plus de sagesse, à
plus de componction, et peut-être à plus de
volonté dans la vigilance pour faire de ces chemins
qui ont déjà commencé à se verdir
des herbes poussées, surgies de vos élans
attentifs, des chemins qui auraient dû commencer maintenant,
non plus à être recouverts de cette herbe,
mais à être fleuris des fleurs merveilleuses
des actions accomplies dans la souffrance peut-être,
mais également dans la volonté constante et
définitive.
Vous flottez, enfants, vous flottez !
Vos esprits vagabondent, et peut-être persuadés
des protections qui se font sur vous, vous ne tendez pas
assez vite la main pour empêcher, interdire, rattraper
ou protéger, car vous vivez aujourd'hui dans une
société qui ne peut mériter nos bénédictions,
une société qui, justement pleine d'éléments
de phantasmes et de perversion, peut dévorer un être,
le dévorer comme un chat dévore l'oiseau avec
lequel il a longuement joué, joué jusqu'à
ce que le sang s'écoule, vidant ce corps de sa vie.
Vous
jetez sur nos conseils l'ombre de réactions souvent
difficiles dans le refus du constat de vérités
qui trop souvent vous blessent, que vous acceptez bien sûr,
après réflexion, mais qui vous mettent dans
ces moments dans des positions de souffrance, mais de souffrance
qui n'est pas seulement vôtre car elle répercute
sur ceux qui avec tendresse, patience, constance, voudraient
vous offrir le meilleur d'eux-mêmes pour que, le moment
venu, quand maîtres de vos destins vous serez livrés
à vous-mêmes, vous fassiez de ces destins des
lumières tellement brillantes, qu'elles puissent
éblouir la Terre et le Monde, et qu'elles puissent
servir de point de repère à ces masses qui
avancent dans l'obscurité, en pleurant et en suppliant.
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Temps,
il est temps en vérité je vous le dis,
de transformer ces éléments de vos vies.
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Si après réflexion, la souffrance et
le chagrin sont en vous, qu'ils soient les éléments
moteurs d'une accélération du mouvement car
les temps sont comptés, enfants très chers,
et vos yeux pleureront un jour
Quand donc vous déciderez-vous à descendre en
vous pour arracher, jusqu'à vous en faire saigner les
ongles, cette crasse immonde que vous balancez comme le semeur
sème sa graine sur les sillons fraîchement labourés
? Car vous les labourez les sillons, vous les labourez des
griffes acérées de la jalousie, de la colère
rentrée puis rejetée, de la violence, du défi,
de la provocation, et souvent, même si vous le niez,
de la haine lorsque vous vous sentez confrontés à
l'immonde de vos gestes et que mis à nu, vous vous
refusez à admettre que d'autres aient pu vous voir
dans l'ampleur de votre vérité. Je vous ai pourtant
si souvent -trop souvent- avertis que ce jeu dangereux que
vous jouiez faisait de vous les jouets définitifs d'Ombres
qu'hélas, par votre attitude, vous appelez et traînez
avec vous.
Quand donc vous déciderez-vous à prendre une
brosse et un détergent puissant pour brosser les plis
fluidiques de vos âmes jusqu'à les faire reluire
d'une propreté qui devrait vous éblouir ?
Vous êtes de la race de ceux qui, pour honorer cette
Lumière, décident, dans un geste, de s'incliner,
de baiser une main et de se mettre à genoux, mais sachez
que la génuflexion ne peut se faire que dans le respect
total et définitif, dans la vénération
que l'on porte à Dieu, car qu'est une génuflexion,
sinon le symbole de l'humilité de l'être qui
comprend qu'il doit incliner la tête car tout petit
et trop sale devant la grandeur et la pureté lumineuse
et vivante d'un Dieu qui sans cesse pleure sur vos destins
déchiquetés
Quelle tristesse, amis, quelle tristesse !
Nous pleurons l'horreur, et nous pleurons plus encore
l'immobilisme, la stagnation, les gestes difficiles et, je
le redis, la provocation, le défi, les prises de position
ancrées, enracinées, jusqu'à l'explosion
de la destruction permanente et constante qui entraîne
l'horreur.
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L'amour
offert, enfants, devrait recevoir en échange l'amour
définitivement donné et rendu.
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Nous donnons, nous donnons, nous semons sans compter,
et même quand, dans la honte définitive et
scandaleuse, reviennent vers nous les paroles dures qui
sont lancées à travers ce que j'ai déjà
longuement décrit comme de la provocation humaine,
mauvaise et haineuse, nous regardons, et dans notre regard
ne peut même pas passer la colère car il y
passe encore la pitié que nous lançons sur
vous, car tristes plus encore de ces attitudes qui n'en
finissent pas d'être, qui n'en finissent pas d'avilir
et de souiller.
Mais, pouvons-nous sauver l'imprudent qui se noie
amis ? Nos mains se sont tendues tant de fois, allons-nous
pouvoir les tendre encore longtemps pour tenter de barrer
le chemin à des pas qui se veulent de valeur car
quel orgueil en vous !
Temps, il est temps je vous le dis en vérité,
de réformer vos vies, vos pensées et vos gestes.
Prenez garde, enfants, car le défi à l'Humain
peut être encore votre pain, mais pas le défi
à Dieu
car un jour vous baisserez les yeux
lorsque le long rouleau de parchemin de vos actions sera
déroulé devant vous.
Qui
défierez-vous à ce moment-là ?
Oserez-vous encore braver, médire, maudire ?
Oserez-vous vous affirmer comme l'éternelle Lumière,
ou vous traînerez-vous encore une fois, comme vous
l'avez tant fait devant nous, aux pieds de ce Dieu de bonté,
de justice et d'équité qui ne pourra plus
vous faire la charité de la faiblesse dans l'amour
?
C'est
maintenant votre tour de vous remettre en question car,
nous vous le disons, même si nous avons encore souvent
en nous la faiblesse de l'amour qui ne veut capituler dans
ses éléments et dans ses dons, nous ne pourrions
outrepasser nos droits pour vous remettre sur une autre
voie.
Vous avez été nourris jusqu'à saturation
des éléments de la compassion, des éléments
de l'attention ; mais combien de grands coups de pics avez-vous
donnés dans les tas amoncelés de l'amour dispensé
?
Nous
espérons que le repentir sera le lot de vos jours
et que vous pourrez enfin retrouver cet amour qui ne devrait
que palpiter sans cesse dans vos curs épurés,
dans ces curs où Dieu aujourd'hui accepte de
demeurer -mais pour combien de temps encore- car il vous
faudra faire l'effort de mériter, dans la pureté,
sa Lumière et sa Bonté dans l'éternelle
Vérité.
Quand
donc naîtra-t-il le jour,
quand donc tombera-t-il le soir
où enfin repentis, purifiés, transcendés,
vous pourrez chanter sa Gloire ?
archange Raphaël
médium : marcelle olivério
quand le Ciel parle
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