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La
vie est pour vous une succession incompréhensible
de jours sombres et tristes où tout pèse,
où l'être déchiré semble penser
qu'il est abandonné, et de jours où, dans
la grisaille d'un ciel bas et triste, notre présence
pleine de tendresse ne peut être perçue.
Drames qui sans cesse se jouent !
Nous avons au fil du temps, senti dans nos curs fluidiques,
la souffrance, la douleur, devant des gestes difficiles
que nous, Esprits attentifs, n'avons pu arrêter ou
endiguer.
Je vais une fois encore redonner ces messages de mise en
garde, redonner ces conseils que vous avez tant entendus,
sans jamais pourtant vouloir exécuter ces pauvres
gestes qui auraient été autant de pavés
blancs sur le chemin de vos vies.
Difficile pour nous de pouvoir vous imposer le choix d'une
couleur lorsque vous voulez préparer cette route
; mais comme nous souhaiterions, amis très chers,
ne voir que des chemins qui s'élancent vers l'horizon
comme des traînées de blancheur pure et vierge,
symboles d'intentions définitivement débarrassées
des ombres négatives qui enserrent vos vies et que
trop souvent, vous retenez serrées contre vous comme
un manteau précieux, pensant que vous allez pouvoir
ainsi être à l'abri et être protégés,
non des atteintes, mais hélas, mais hélas
de cette pluie d'amour qu'inlassablement nous faisons tomber
sur vous pour inonder vos vies et faire naître ces
pousses d'un autre devenir.
Mais la Lumière est là qui brille toujours
et aucune Ombre ne résiste à la puissance
de projections lumineuses d'un Dieu d'Amour qui ne laisse
jamais une demande sans réponse et qui tend toujours
la main pour offrir et offrir encore ; et tel qui croyait
recevoir le petit bijou d'argent, se voit remettre dans
la coupe tendue de ses mains, le joyau étincelant
et pur qu'il ne pouvait espérer, et qui pourtant
vient miroiter à ses yeux éblouis en brillant
de mille feux et en faisant étinceler ses jours.
Perdus et seuls dans le désert de vos vies, vous
ne pouvez plus voir que terre desséchée et
craquelée, car où sont les oasis que vous
souhaitiez atteindre pour rafraîchir vos visages enfiévrés,
et nettoyer le sable qui avait desséché vos
lèvres ? Où sont ces oasis ? et pourtant,
à vos pieds, l'oued coulait clair sur des galets
blancs, et le murmure cristallin de cette eau rafraîchissait
l'ombre verte et bleue des palmes que nous offrions à
votre attente et à votre tristesse, à votre
chagrin !
Plus de larmes, enfants, plus de larmes !
Lorsque l'immensité dorée du désert
été délaissée, lorsque les pieds
ne font plus crisser le sable qui glisse, lorsque les mains
se plongent dans cette eau fraîche et, dans une coupe,
abreuvent ces lèvres trop desséchées
par trop de chaleur, il semble qu'une nouvelle vie s'installe
et que tout recommence ; il semble que l'on baigne dans
une paix infinie que l'on semble découvrir pour la
première fois, car où était la paix
?
Nous vous offrons cette paix, amis, et si vous savez comprendre,
et si vous savez agir, vous irez de joies en bonheurs, de
bonheurs en éblouissement, ayant franchi le pont
qui, de votre désert, enjambait le gouffre pour vous
conduire vers les jardins sécurisants et la beauté
des fleurs.
Allez votre chemin sans jamais vous désespérer
et sans jamais vous arrêter, tendez vos jours vers
une vie de probité, d'honnêteté, de
valeur, de charité et d'amour.
Et puisse Dieu, que je prie pour vous, éclairer davantage
encore vos chemins et accepter de vous prendre la main pour
vous mener vers ce destin que nous voulons chantant -que
nous voulions chantant- car nous voulions vous les offrir
ces lendemains qui chantent alors pourquoi toujours vouloir
glisser sur une pente qui vous entraînera au gouffre
?
Ressaisissez-vous,
il est temps, car tout presse, car tout passe, et fasse
le Ciel qu'un jour nous ne puissions plus entendre qu'un
chant, le chant de l'amour qui, bouleversant vos vies, vous
aura permis de bondir dans un élan pour retrouver,
comme des enfants, cette place auprès de ce Dieu
qui, pourtant, vous voudrait heureux, heureux sans fin et
sans cesse et qui, dans une caresse, vous adresse ses bénédictions.
Ah ! la Lumière de Dieu dans un monde de rapaces
où seules les Ombres dominent, où seules les
Ombres installent leurs mines pour faire exploser le terrain
!
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Car
il fut un temps où un Homme, entouré de douze,
a pu bouleverser le Monde, et faire entrer dans la ronde
des êtres qui le vomissaient et ce n'était
jamais assez d'adorer et de bénir -et puis un jour
d'écraser et de vomir- jusqu'à la concrétisation
finale qui était le règne du Mal pour anéantir
une vie dans le mépris et le défi.
Vous
pourriez à votre tour, enfants très chers,
faire entrer dans la ronde ceux qui se traînent et
se lamentent ;
vous pourriez redresser les pentes pour faire régénérer
les vies ;
vous pourriez faire briller la Lumière et avec l'amour
des prières, les élans de vos curs,
vous feriez naître le bonheur sur cette Terre ensanglantée.
Vous feriez renaître des vies en offrant
la
charité !
Donc, soyez les exemples, et ensuite, dans un geste ample,
semez, semez à la volée pour qu'à travers
l'éternité germent et poussent ces plantes
de beauté qui ont pour nom : Eternité ; ces
fleurs que vous pourrez offrir en lançant dans un
rire votre confiance et votre foi, car vous trouverez la
joie d'aller, enfin heureux, vers ce Dieu merveilleux qui
sans cesse et toujours vous porte, et vous ouvrirez les
portes à la vie et à la bonté
Mais,
enfants, combien seront alors à vos côtés
pour dire qu'ils ont trouvé l'espoir et que, maintenant,
il n'existe plus rien pour eux que ce symbole éternel
et merveilleux de sa Gloire ?
archange Raphaël
médium : marcelle olivério
Quand le Ciel parle
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