Quand le Ciel parle…

…le Ciel pleure

 

31 janvier 1994

   
   


La vie est pour vous une succession incompréhensible de jours sombres et tristes où tout pèse, où l'être déchiré semble penser qu'il est abandonné, et de jours où, dans la grisaille d'un ciel bas et triste, notre présence pleine de tendresse ne peut être perçue.
Drames qui sans cesse se jouent !
Nous avons au fil du temps, senti dans nos cœurs fluidiques, la souffrance, la douleur, devant des gestes difficiles que nous, Esprits attentifs, n'avons pu arrêter ou endiguer.

Je vais une fois encore redonner ces messages de mise en garde, redonner ces conseils que vous avez tant entendus, sans jamais pourtant vouloir exécuter ces pauvres gestes qui auraient été autant de pavés blancs sur le chemin de vos vies.
Difficile pour nous de pouvoir vous imposer le choix d'une couleur lorsque vous voulez préparer cette route ; mais comme nous souhaiterions, amis très chers, ne voir que des chemins qui s'élancent vers l'horizon comme des traînées de blancheur pure et vierge, symboles d'intentions définitivement débarrassées des ombres négatives qui enserrent vos vies et que trop souvent, vous retenez serrées contre vous comme un manteau précieux, pensant que vous allez pouvoir ainsi être à l'abri et être protégés, non des atteintes, mais hélas, mais hélas… de cette pluie d'amour qu'inlassablement nous faisons tomber sur vous pour inonder vos vies et faire naître ces pousses d'un autre devenir.
Mais la Lumière est là qui brille toujours et aucune Ombre ne résiste à la puissance de projections lumineuses d'un Dieu d'Amour qui ne laisse jamais une demande sans réponse et qui tend toujours la main pour offrir et offrir encore ; et tel qui croyait recevoir le petit bijou d'argent, se voit remettre dans la coupe tendue de ses mains, le joyau étincelant et pur qu'il ne pouvait espérer, et qui pourtant vient miroiter à ses yeux éblouis en brillant de mille feux et en faisant étinceler ses jours.

Perdus et seuls dans le désert de vos vies, vous ne pouvez plus voir que terre desséchée et craquelée, car où sont les oasis que vous souhaitiez atteindre pour rafraîchir vos visages enfiévrés, et nettoyer le sable qui avait desséché vos lèvres ? Où sont ces oasis ? et pourtant, à vos pieds, l'oued coulait clair sur des galets blancs, et le murmure cristallin de cette eau rafraîchissait l'ombre verte et bleue des palmes que nous offrions à votre attente et à votre tristesse, à votre chagrin !
Plus de larmes, enfants, plus de larmes !
Lorsque l'immensité dorée du désert été délaissée, lorsque les pieds ne font plus crisser le sable qui glisse, lorsque les mains se plongent dans cette eau fraîche et, dans une coupe, abreuvent ces lèvres trop desséchées par trop de chaleur, il semble qu'une nouvelle vie s'installe et que tout recommence ; il semble que l'on baigne dans une paix infinie que l'on semble découvrir pour la première fois, car où était la paix ?…
Nous vous offrons cette paix, amis, et si vous savez comprendre, et si vous savez agir, vous irez de joies en bonheurs, de bonheurs en éblouissement, ayant franchi le pont qui, de votre désert, enjambait le gouffre pour vous conduire vers les jardins sécurisants et la beauté des fleurs.
Allez votre chemin sans jamais vous désespérer et sans jamais vous arrêter, tendez vos jours vers une vie de probité, d'honnêteté, de valeur, de charité et d'amour.
Et puisse Dieu, que je prie pour vous, éclairer davantage encore vos chemins et accepter de vous prendre la main pour vous mener vers ce destin que nous voulons chantant -que nous voulions chantant- car nous voulions vous les offrir ces lendemains qui chantent alors pourquoi toujours vouloir glisser sur une pente qui vous entraînera au gouffre ?

Ressaisissez-vous, il est temps, car tout presse, car tout passe, et fasse le Ciel qu'un jour nous ne puissions plus entendre qu'un chant, le chant de l'amour qui, bouleversant vos vies, vous aura permis de bondir dans un élan pour retrouver, comme des enfants, cette place auprès de ce Dieu qui, pourtant, vous voudrait heureux, heureux sans fin et sans cesse et qui, dans une caresse, vous adresse ses bénédictions.
Ah ! la Lumière de Dieu dans un monde de rapaces où seules les Ombres dominent, où seules les Ombres installent leurs mines pour faire exploser le terrain !…

 

 

 

Ah, la tristesse de nos cœurs devant les agissements des Humains !…

   
   

Car il fut un temps où un Homme, entouré de douze, a pu bouleverser le Monde, et faire entrer dans la ronde des êtres qui le vomissaient et ce n'était jamais assez d'adorer et de bénir -et puis un jour… d'écraser et de vomir- jusqu'à la concrétisation finale qui était le règne du Mal pour anéantir une vie dans le mépris et le défi.

Vous pourriez à votre tour, enfants très chers, faire entrer dans la ronde ceux qui se traînent et se lamentent ;
vous pourriez redresser les pentes pour faire régénérer les vies ;
vous pourriez faire briller la Lumière et avec l'amour des prières, les élans de vos cœurs, vous feriez naître le bonheur sur cette Terre ensanglantée.
Vous feriez renaître des vies en offrant… la charité !
Donc, soyez les exemples, et ensuite, dans un geste ample, semez, semez à la volée pour qu'à travers l'éternité germent et poussent ces plantes de beauté qui ont pour nom : Eternité ; ces fleurs que vous pourrez offrir en lançant dans un rire votre confiance et votre foi, car vous trouverez la joie d'aller, enfin heureux, vers ce Dieu merveilleux qui sans cesse et toujours vous porte, et vous ouvrirez les portes à la vie et à la bonté…

Mais, enfants, combien seront alors à vos côtés pour dire qu'ils ont trouvé l'espoir et que, maintenant, il n'existe plus rien pour eux que ce symbole éternel et merveilleux de sa Gloire ?…


archange Raphaël
médium : marcelle olivério
Quand le Ciel parle…