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Nos
messages disent toute notre tristesse car nous devons constater
jour après jour, instant après instant, des
pas qui se perdent, des vies qui s'arrêtent quand
tant d'esprits sombrent.
Tristesse venue de nos Plans où pourtant tout devrait
être joie, bonheur et paix, et où ne s'expriment
que souffrance infinie et espoirs déçus par
des vies qui auraient dû être sages et qui ne
sont que folie !
Quand donc cesserez-vous de contempler le gouffre pour ne
pas le trouver assez profond ?
Quand
donc cesserez-vous de décider de creuser davantage
encore ?
Quand donc accepterez-vous de prendre une fleur pour orner
votre vie au lieu de la prendre pour la froisser et la détruire
de vos mains impatientes ?
Vous vivez vos vies comme si ces vies étaient
des morts
car c'est une mort lente que, jour après jour,
vous vivez dans une inconscience orgueilleuse.
Souffrance
!
Jour
après jour, la pensée de ces êtres qui
se perdent est en nous, lancinante, et nous voudrions crier
vers eux, les rattraper, leur demander d'arrêter leurs
pas mais
des mains plus puissantes que les nôtres
nous empêchent et arrêtent nos gestes.
Cependant, si nous sommes impuissants à tendre la
main -car définitivement arrêtés par
plus fort et plus pur que nous- la souffrance n'en reste
pas moins dans nos curs, une souffrance qui se double
souvent d'un peu de découragement devant les attitudes
qui s'affirment.
Message
de tristesse !
Larmes qui coulent
Intercession qui se fait
Espoir qui s'exprime
Mais ce baiser que nous déposons sur vos fronts inclinés,
combien vont le ressentir ?
Combien pourront s'en souvenir, et combien pourront y puiser
pour, à leur tour, pouvoir donner l'offrande d'amour
dans un autre baiser ?
Il
serait important que vous puissiez descendre au fond de
vous pour vous découvrir, vous reconnaître
et accepter l'évidence des gestes à faire
pour vous transformer, vous grandir, vous élever
Lequel d'entre vous saura retrouver les éléments
de son enfance pour savoir lever de grands yeux vers celui
qui est près de lui et dire tout simplement :
«
Dis, maman, explique-moi
dis, papa, conseille-moi
Ô
vous qui savez, apprenez-moi
enseignez-moi
conduisez-moi !
»
Lequel d'entre vous saura reléguer loin de lui les
jeux fallacieux de l'enfance, les « je sais
je peux
je vais
j'aurai !
»
Quand et comment ?
Où et pourquoi ?
Remise en question des jours qui se suivent et hélas,
se ressemblent toujours, mais des jours qui justement, devraient
s'épanouir
s'épanouir en semant le rire
et non les larmes, les pleurs et l'effroi, car où
est votre voie ?
Quel chemin allez-vous choisir,
enfants ?
Ne serez-vous jamais des grands ?
Des grands !
un mot qui résonne pourtant et
devrait faire vibrer en vous des espoirs
des espoirs
fous.
Se
grandir, apprendre, travailler,
travailler, apprendre, aider,
aider, apprendre, donner,
donner, savoir et aimer,
aimer
aider
comprendre
pouvoir
vouloir
ces mots qu'il faudrait chaque soir se répéter
sans cesse et sans fin pour arriver au lendemain
Combien
d'entre vous, enfants, ont compris dans ces instants où
seul à seul avec eux-mêmes, ils pouvaient juger
de la peine répandue jour après jour, au lieu
d'avoir semé l'amour !
Les jours, les soirs, les nuits, jour après jour
la vie s'enfuit
Que reste-t-il alors, enfants, de
tous ces si nombreux moments où vous auriez dû,
dans la joie, donner sans cesse ?
Mais pourquoi, pourquoi reprendre le chemin qui vous fait
quitter un demain pour repartir vers
hier ?
Hier
!
un mot noir sans prières,
Le mot du gouffre absolu
Où vos pas s'étaient perdus !
Hier
aujourd'hui
demain
Trois paliers dans vos destins !
Ah ! vers quels chemins, enfants,
allez-vous partir maintenant ?
Les
galets roulent sous les pas pressés, la mer
la mer lugubrement roule aussi ses galets et l'on regarde
vers l'infini en pensant que tout est fini, qu'il n'est
plus besoin de lutter, de construire ou de travailler car
tant a déjà été fait !
Qui pourrait encore exiger, exiger
demander
exiger ? Qui pourrait encore vouloir, alors que sans
le savoir, on regarde des actions qui méritaient
absolution ?
La
mer roule ses galets, enfants
le soleil rouge, à l'horizon descend, descend de
l'infini, et bientôt ce sera la nuit
N'attendez
pas, enfants chéris, que l'astre en ait enfin fini
de plonger éternellement sur le désert de
vos tourments.
Remontez bien vite la pente ! Il faut que votre esprit ressente
les vibrations éternelles d'une paix très
douce et très belle car, si vous saviez mieux comprendre,
vous arriveriez à surprendre tout l'Infini bruissant
d'amour où, dans un éternel retour, brillent
sur vous, enfants chéris, les lumières de
ce Paradis que vous avez foulé aux pieds et qu'encore
vous reniez.
La
mer roule ses galets, et vos curs
vos curs
esseulés ne sauront plus que rencontrer le vide
l'abîme
le gouffre où l'être souffre !
Ah
! quel palais avez-vous construit, enfants, armés
pourtant de sentiments que nous aurions tant voulu voir
de courage, de force et d'espoir !
Et la vague moutonnante va, après la tourmente, recouvrir
des corps sans vie que nous avions pourtant bénis
tant de fois
tant de fois dans la joie !
Mer immense qui emporte l'erreur, la déchéance
de ceux qu'avec amour pourtant, nous appelions
«
Nos chers enfants. »
L'air
vibre de mille notes, et la mélodie qui vous porte
sera le chant de l'adieu qui vous viendra du fond des cieux,
en attendant le jour béni où nous serons tous
réunis pour retrouver avec espoir le chemin qui mène
à la Gloire d'un Dieu heureux mais aussi
malheureux,
qui baissera sur vous des yeux pleins de tristesse et de
chagrin, car Il avait tendu la main pour illuminer vos chemins
La
mer roule ses galets, et la vague est venue lécher
les ruines blanches d'un palais, d'un palais qu'avaient
construit avec amour tous ces amis qui vous entourent et
qui vous aiment ; vous, avez-vous fait de même ?
Avez-vous su ouvrir vos curs ? Avez-vous su sécher
les pleurs de ceux qui maintenant mendient et appellent
à votre merci ?
La mer a roulé ses galets, le soleil, lui, a basculé,
et la nuit s'est étendue, silencieuse, sur des vies
perdues
Puissiez-vous,
enfants très chers,
Retrouver dans une prière
Le chemin merveilleux
Qui vous conduira à ce Dieu
Plein de tendresse et plein d'amour
Qui vous bénira pour toujours.
Puissiez-vous
retrouver l'espoir qui vous conduira vers sa Gloire !
Archange Raphaël
médium : marcelle olivério
quand le Ciel parle
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