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Acceptez
de retrouver ce chemin de pureté, de franchise et
de vérité que nous avons tant conseillé
et que nous avons tant montré.
Difficile, oh ! combien difficile pour nos curs déchirés
par vos actions et vos gestes !
Combien de fois souhaiterions-nous ne pas vous approcher
car
car
nous devons tristement vous dire que
vous continuez de souiller cette Lumière éternelle
qui aurait fait des vies si belles, que vous auriez eu envie
de crier votre joie à l'Univers
Ah !
comme nous pleurons sur votre Terre, êtres
perdus, échevelés, qui dansez sans cesse une
gigue sur des cadavres effondrés !
Vous voulez
mais, que voulez-vous ?
Vous acceptez
mais, qu'acceptez-vous ?
Toujours dans les limites étriquées de vos
propres réflexions, sans jamais laisser de place
à ce que nous vous offrons, ou vous prenez à
mains fébriles tout ce que nous vous donnons, et
dans un geste bas et vil, vous le jetez à l'horizon
de votre nonchalance, de votre reniement.
Temps,
il est temps en vérité je vous le dis, d'accorder
le violon de vos vies car
lorsque l'archet passe sur
ces cordes, il faudrait un autre son que le son monocorde
de l'erreur de ces vies.
L'archet qui caresse les cordes peut faire sortir l'enchantement
d'une mélodie, mais en ce moment, nous n'entendons
que le grincement sinistre de cordes grattées et
frottées, exactement comme l'enfant qui apprend à
jouer ne peut tirer de son violon que les sons d'un crincrin
difficile !
Puisque vous ne pouvez être la main, l'archet et l'âme,
contentez-vous d'être l'instrument sur lequel se posent
inlassablement nos mains divines qui, dans un geste, comme
on câline, comme on caresse et comme on aime, pourront
faire jaillir de même les notes d'une mélodie,
mais jusques à quand, enfants, pourrons-nous nous
servir de ces instruments car, tant que l'instrument est
intact, nous pouvons avec beaucoup de tact, prendre, garder
et embellir, mais si l'instrument tout à coup explose
sous votre propre courroux, que restera-t-il à nos
mains pour faire chanter sur vos demains, les chansons de
gloire de Dieu ?
Que restera-t-il dans nos mains,
enfants sourds et aveugles ?
Vienne
le temps de la compréhension sur ces destins trop
obscurcis
vienne le temps de l'acceptation sur ces vies trop avilies
Retrouvez très vite, je vous le dis, le chemin propre
de vos vies, en n'acceptant plus pour compagnes que des
lumières, que
des étincelles de vie
qui pourront faire renaître vos jours vers un autre
paradis.
Vérité
franchise
propreté
honnêteté
voilà les compagnes de vos jours.
Propreté directe
vérité profonde
franchise définitive, sans faux-fuyants, sans faux-semblants,
sans louvoiements, car vous ne garderez point l'estime de
l'autre au prix d'une pirouette, et celui que vous croyez
protéger dans sa crasse détournera vite sa
face de vos gestes avilis, avilis car par cette pirouette,
vous lui aurez apporté la preuve que vous n'avez
jamais fait peau neuve et que vous continuerez à
mentir
à camoufler
à dissimuler,
et n'est-ce pas mensonge que de ne pas avouer ?
N'est-ce pas dissimulation que de vouloir celer ?
Taire et ne pas dire
c'est ainsi qu'arrive le pire
le pire qui explose vos vies
En
accord avec Dieu qui pleure sur vos destins, nous allons
nous retirer et partant, vous abandonner à votre
sort définitivement humain.
Vous bâtirez vos lendemains avec des matériaux
choisis, et dans le silence de vos vies, vous allez peut-être
comprendre que ce qu'on vous donnait à entendre était
le pain blanc de vos vies
Alors vous analyserez et vous conclurez
Et si d'aventure, dans la douleur et la souffrance, vous
comprenez vraiment quelle était votre chance, vous
referez vers nous, enfants que nous aimons, ces pas qui,
dans l'humilité, vous permettront de vous incliner
dans l'acceptation de Dieu, d'un Dieu triste et malheureux
qui pleure et pleure sans fin sur les erreurs de vos chemins,
et si vous souhaitez tendre la main, tendre la main et demander,
demander pour être aidés, nous entrouvrirons
nos portes à ceux qui voudront bien le faire.
Peu
importe si sur la Terre le tourbillon de la boue et des
Ombres continue sa ronde folle, nous les serrerons sur nos
curs ces enfants qui auront compris,
mais il faudra que sonne l'heure aux seuls cadrans de
leurs seules vies
Méditez ces paroles, ces propos ; nettoyez vos vies
des mensonges et émergez vite de ce songe où,
vraiment et très tristement, nous constatons qu'il
y a peu de place pour nous, pour notre amour, notre tendresse,
car dans une définitive paresse, vous préférez
flotter plutôt que de remonter, difficilement certes,
mais vraiment et dans la pureté, vers ces lumières
que nous avons fait briller sur ce chemin qui vous aurait
conduits dans la clarté de vos vies, vers ce Dieu
qui aujourd'hui pleure
pleure
pleure, car il
ressent ce malheur de voir vos vies éparpillées.
De
loin, nous allons assister, bras pendants le long de nos
corps, curs battants déchirés de tristesse,
à ces derniers sursauts de l'ivresse qui vous emporte
et vous détruit, car sachez, enfants chéris,
que nous ne pourrons tendre encore la main que si la volonté
qui dirige les destins nous autorise enfin à le faire
car nous avons tant de fois supplié Dieu de vous
épargner. Car nous avons tant de fois demandé,
tant de fois quémandé, tant de fois
prié pour pouvoir continuer à vous aider,
à vous chérir, et vous protéger
Et c'était chaque fois un sursis, un moment de répit
pour vos vies, mais, vous n'avez pas compris,
et le regard de Dieu, bien que voilé de larmes,
se fait impératif
Temps,
il est temps en vérité je vous le dis, de
reprendre tout cela en mains et de faire une pause pour
retrouver, à la croisée des chemins qui se
présentent, le sentier montant, non la pente qui
pourrait vous conduire au gouffre. Alors, même si
votre cur souffre devant ce silence nouveau qui sera
la réponse en écho à vos paroles, à
vos prières, fuyez l'Ombre et retrouvez la Lumière
qui inondera vos jours, si vous savez à votre tour
pouvoir entendre, pouvoir comprendre, et pouvoir faire se
tendre vos élans vers notre Plan où un Dieu
miséricordieux regarde malheureux les murs sinistres
de vos vies.
Nous vous bénissons en espérant que ce geste
de pardon vous incitera à plonger dans vos fonds
pour les nettoyer, nettoyer jusqu'à vous arracher
les ongles et faire saigner vos doigts, pour enfin retrouver
dans l'émoi le chemin pur et vrai d'une seule Lumière,
d'une seule vérité, d'une seule beauté
:
le chemin de sa foi,
le chemin de sa joie,
le chemin de sa Gloire
archange Raphaël
médium : marcelle olivério
quand le Ciel parle
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