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C'est
à travers des épreuves douloureuses que vos
pas maintenant vont vous conduire sur un chemin qui, souvent,
sera de souffrance car vous confondez trop souvent le rêve
inaccessible et la réalité difficile
Il
ne suffit pas de dire :
« Seigneur, regarde mon cur brûlant d'un
désir effréné d'aider !
»
Il convient quelquefois de savoir dire simplement :
« Seigneur, j'aide
Merci de m'avoir donné
cette force puissante qui a été la complémentarité
directe de ce désir effréné que j'avais
»
Il convient quelquefois de dire, non pas :
« Seigneur, je brûle d'agir et de prouver mon
amour aux autres
»
mais il convient toujours de dire :
« Ô Seigneur, parce que je brûlais d'un
amour infini, regarde ce que j'ai donné
»
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Pourquoi
n'avez-vous su tendre la main, enfants ?
Des mains lourdement chargées de présents
merveilleux se tendaient vers vous, et au lieu d'ouvrir
les bras et d'étendre les doigts, vous avez serré
contre vous dans un geste farouche, des bras devenus inutiles
qui ne pouvaient plus garder que le vide contre vos curs
plein de remords et de souffrance.
Réagissez, enfants très chers, avant que les
sables mouvants où vos corps commencent petit à
petit à plonger, ne couvrent vos visages et n'envahissent
vos bouches.
Réagissez, enfants très chers, et de toute
la puissance de vos muscles bandés, accrochez-vous
à cette corde que nous lançons vers vous.
Ah
! comme le fardeau de souffrances est lourd à porter
!
Hélas ! vous n'avez pas su réformer vos vécus
d'égoïsme un peu orgueilleux.
Vous n'avez pas su vous abstraire de vos problèmes
personnels, continuant à professer le culte du moi
dans des gestes que nous aurions tant voulu voir s'adoucir
et qui ne faisaient que se fermer.
Pourquoi ne pas vous être souvenu du sens du mot "aimer",
du sens du mot "aider", du sens du mot
"donner" ?
Spectateurs sur une berge où venaient se briser les
flots grondants et tumultueux, vous avez contemplé
la tempête qui faisait rage en dévastant, et
parce que vous pouviez serrer autour de vous les plis glacés
et raides de suroîts qui vous protégeaient
des embruns de la vague, vous avez remercié le Ciel
d'avoir permis que vos corps ne fussent point fouettés
par les vents et mouillés par les lames, et vos regards
ont contemplé les gouttes qui ruisselaient sur la
toile de ces suroîts au lieu de se lever vers l'infini
sombre et lointain pour vous rendre compte que des êtres
ballottés étaient roulés et meurtris
par les vagues grondantes et projetés dans des creux
vertigineux.
L'heure
a sonné, enfants, d'une nouvelle vie, mais cette
vie sera-t-elle celle que nous espérions pour vous
?
Vous êtes, seuls, les maîtres d'uvre d'un
choix qui pourrait vous pousser vers une autre voie, vers
un autre destin, mais la solution de facilité est
grande d'opposer les distances aux obligations.
La
machine est en marche, faites vite ; et si, dans un futur
lointain, vous retrouvez enfin cette voie que vos pieds
n'auraient jamais dû quitter, vous ferez naître
dans nos curs déçus, le bonheur de retrouvailles
d'amis sincères dans un élan d'affection et
dans un remerciement à Dieu d'avoir enfin pu vous
arracher aux Ombres pour vous conduire à la clarté
brillante et radieuse.
Courage,
enfants très chers, nos bénédictions
sont sur vous et notre protection vous entoure, mais hélas
nul ne pourra jamais étancher sa soif s'il ne sait
sortir ses mains de ses poches pour prendre un gobelet limpide,
le plonger dans l'eau cascadante et fraîche qui pourra
faire renaître un souffle de vie.
L'ombre est dense, et il vous faudra marcher encore longtemps
pour retrouver la Lumière définitive et belle
qui illuminera vos vies par la volonté de ce Dieu
qui sans cesse, sera présent dans vos curs,
mais nous gardons l'espoir, très chers amis, qu'un
jour, ayant compris, ayant aimé, ayant donné,
ayant aidé, vous pourrez, étant "vous"
pleinement, dire avec une émotion sincère,
ces mots que vous auriez dû si souvent prononcer,
ces simples mots :
«
Gloire à Dieu !
»
archange
Raphaël
Médium : marcelle olivério
quand le Ciel parle
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