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De
nos Plans lointains, sans cesse présents, nous contemplons
ce théâtre de la Terre où les Humains
avancent, portant le lourd fardeau des drames, des détresses,
des souffrances infinies ou
le fardeau des erreurs
; nous contemplons le théâtre de la Terre où,
instant après instant, nous tentons de projeter toutes
les vibrations damour dun Plan qui voudrait
régénérer ces curs perdus et
faire renaître la vie dans ces corps déchirés
Instant après instant, venus de nos Plans, nous sommes
près de vous pour vous entourer et vous porter, vous
porter jusquà des Plans dInfini que vous
ne pouvez soupçonner, et que trop souvent vous regardez
effarés, puis, détournant les yeux, vous dédaignez
et vous rejetez
Ah, enfants, où est votre spiritualité dans
ces instants où notre Lumière vient vers vos
vies ? Vous
regardez avec dépit ce qui pourrait être le
plus merveilleux don de vos jours
Souvenez-vous de Caroline, cette enfant handicapée
qui, dans son inconscience dEsprit réincarné,
a su découvrir la beauté de celle qui venait
à elle : une enfant qui a compris que cette main
bénie qui prenait la sienne, était celle de
lenvoyée d'un Dieu damour et elle a,
sans détour, pris entre ses lèvres, entre
ses dents, ces doigts déjà tremblants dun
émoi contenu, et tandis que Marie-Madeleine attendrie,
pleurait sur cette enfant chérie, son Esprit se réjouissait
de ce contact quelle espérait déjà
depuis des temps, car Esprit réincarné dans
un corps denfant, elle possédait la grandeur
de cette compréhension qui lui faisait découvrir
la réalité de ce Plan
Une enfant sur laquelle nous avons fait se tendre cette
main pour, peut être, permettre que « demain
» ne soit pas aussi sombre que la nuit
[N.d.l.r. - Il s'agissait d'une petite fille très
handicapée rencontrée à la Casa de
Dom Inacio -chez João- qui ne parlait pas, un peu
sauvage et qui, dès qu'elle a aperçu Marcelle,
a été fascinée par elle
elle
la suivait du regard et portait son doigt à la bouche
et la main sur sa joue
En deux jours, l'enfant a fait
d'énormes progrès.
Silène a assisté à la scène,
et au lieu de se réjouir des résultats, on
avait l'impression qu'elle isolait Marcelle de l'enfant
et des parents
En contre partie, elle distribuait
des billets de 5 réals aux gens qui mendiaient comme
pour dire que si elle n'avait pas les dons du médium,
elle pouvait en faire de tout aussi importants puisqu'ils
permettaient, eux, de faire
manger]
Ah ! pourquoi les Humains nont-ils pas compris ?
Pourquoi, enfants -que nous aimons pourtant- nêtes-vous
pas comme ces petits enfants qui viennent à nous,
car issus de nos Plans ; ils attendent impatients, ces moments
de retrouvailles ?
Devant nous, une enfant [Silène] que nous avons bénie,
bénie au fil de sa vie pour lamener à
des demain quelle ne soupçonne point ; aussi pleurons-nous
sans cesse sur les gestes que nous constatons instant après
instant
Ah, amie Silène, nous tavions choisie parmi
tant damis pour être lélue de nos
curs, pour une uvre qui pouvait apporter le
bonheur ; pourquoi, enfant, pourquoi quand tu entends nos
voix, fermer ton cur et tes oreilles à ces
notions que nous voulons te donner définitivement
pour transformer ta vie ?
Tu vas, enfant, tu vas,
tendant la main, souvent donnant, donnant mais ne donnant
pas ton âme et ton esprit car, amie, où est
ton humilité dans ces moments où nous attendons,
nous espérons de toi luvre de grandeur,
luvre de valeur, qui na que pour but de
montrer aux yeux dune masse ébahie, la puissance
dun Dieu damour, dun Dieu qui pourrait
apporter aux vies des éléments de bonheur,
de grandeur
Ah ! enfant, lorsque nos voix te parviennent, tu mets trop
souvent tes mains sur tes oreilles pour ne pas entendre
Pourquoi rejettes-tu notre Lumière ?
Lorsque dans cette maison d'Abadiânia où cet
ami João -instrument dun Plan damour-
officie, des Entités sadressent à toi,
tu réagis aux conseils donnés, mais uniquement
pour les exécuter comme le chien fidèle répond
à lordre du maître ; pourquoi, enfant,
accepter que les Entités qui se manifestent là
guident ta vie, et faire sans répit ce quils
attendent de toi ; pourquoi, enfant ne pas -cette fois-
accepter que nos voix parviennent jusquà toi
pour changer ces instants que tu gardes pourtant comme un
bien précieux, mais en mettant au fond de ton cur
ce refus dun bonheur que nous pouvons toffrir
? Pourquoi nas-tu pas compris limportance de
nos Plans ?
Nous avons tendu la main vers toi, amie Silène -comme
nous l'avons tendu vers un ami, responsable spirite dans
cette France lointaine [le Président de l'USFF] pour
qu'il ne faille pas à ses obligations- car nous espérions
pour toi cette place entre ces deux pays aimés, mais,
enfants, pourquoi toujours vouloir vous imposer à
ce premier rang dont vous craignez d'être dépossédés
ou que vous regrettez de ne pas tenir ?
Nous avons essayé tant de fois de mettre en vous
cette humilité que vous devez avoir pour accomplir
votre devoir
acceptez, enfants, définitivement
lévidence des Plans sur lesquels Dieu pose
chaque être chéri de son cur
Pourquoi minimises-tu ce bonheur dêtre près
de celle qui est notre messagère, enfant ?
Nous tavons offert des instants que peu dHumains
pourront seulement un jour espérer avoir, car ils
avancent dans le noir en cherchant toujours la Lumière
lointaine qui brillera sur leur chemin, qui brillera sur
leur destin
Nous tavons offert, amie, les projecteurs puissants
de la Lumière divine et, à travers notre instrument,
nous tavons donné, enfant, tous les espoirs
dune vie, mais, mais amie Silène, présente
mais orgueilleuse, tu ne veux point rester dans lombre
lumineuse de celle que nous souhaitons voir être notre
interprète entre le Brésil, ce pays qui nous
tient tend à cur, et cette pauvre France sur
laquelle nous pleurons infiniment, éternellement,
car où sont les gestes de ceux qui prétendent
être les messagers de Dieu ?
Tu as vécu pourtant près delle, enfant
; tu as découvert sa beauté, sa grandeur,
sa
Lumière, et tu as peut-être compris
à travers ces instants que tu as vécus, à
travers les compromissions difficiles et honteuses de la
Fédération brésilienne [N.d.l.r. -
la FEB], quel chemin difficile était le sien, car
envoyée de Dieu, elle est vomie par ceux qui doivent
baisser la tête devant Lui car trop chargés
de leurs iniquités, de la crasse de leur vie
Tu as vu la coalition des Ombres
tu as vu cet être
prétentieux [le Président de l'USFF] venu
de ce pays lointain de France entraîner les membres
dune Fédération sur un chemin qui ne
peut être pavé que de jugement tranché
et catégorique
de complicité destructrice
; oui, amie Silène, et tu as souhaité, un
moment, rejeter sur cet autre enfant -ce responsable spirite
de France sur lequel nous pleurons- lerreur et la
faute accomplies
[N.d.l.r. - Raphaël fait allusion au responsable de
l'USFF de Tours qui a usé de son droit de veto pour
empêcher marcelle de communiquer le message qu'il
avait délivré aux Spirites brésiliens
et français
L'Union Spirite Française
a usé beaucoup d'énergie pour donner, aux
Brésiliens, l'image d'un spiritisme français
social, généreux ; en résumé,
un exemple à suivre, des élans à imiter
ailleurs dans le Monde
or, aujourd'hui, l'exemple,
ce sont les spirites brésiliens qui le donnent au
Monde, et a fortiori, à la France
Raphaël l'a dit : « le Brésil, "cur
du Monde
patrie de l'Evangile
" nous entérinons,
enfants ! »
C'est cette fausse image d'un spiritisme français
lumineux, généreux, tolérant et charitable
que le Président Pérez a voulu préserver
auprès des Brésiliens en interdisant, au cours
du Congrès de Brasilia qui réunissait plus
de 5 000 spirites du monde entier, la publication du
message de Raphaël qui venait mettre les pendules à
l'heure
, c'est-à-dire en fait « rendre
à César ce qui est à César.
»]
Tu étais blessée pour ton pays, amie Silène,
mais les êtres qui trônent au sommet de cette
Fédération [la FEB] devraient être -sans
rémission- les Lumières de ce pays, alors
quils se sont avilis en ayant pourtant compris, mais
en ayant craint, enfant, comme tu le fais en ces instants,
des vérités quils recevront néanmoins,
sache-le, car des Guides près deux, sans cesse
inlassablement
leur rappelleront ces instants et les
gestes accomplis
Temps, il est temps, amie Silène, d'accepter de changer
définitivement ta vie
Nous avions un jour donné un message pour que tu
redeviennes plus sage en évitant ces gestes, mais
ce message, as-tu seulement voulu lentendre ? Et pourtant,
à Abadiânia, dans la Casa de Dom Inacio, des
Guides, près de João, tavaient annoncé
que tu aurais à entendre ces reproches que nous formulons
Pas dexcuses, amie Silène, ton rôle est
celui de laccompagnateur dune vie, car nous
t'avions, je lai dit, choisie pour jouer ce rôle
car le barrage des langues ne permet point les contacts
cur à cur de ceux que nous mettons face
à face
Nous tavions donné cette
place, amie, au cur de tous les secrets
de toutes
les intimités
car nous voulions pour toi ce
rôle prépondérant dans une relation
qui devait sétablir. Mais tu nas point
compris, enfant, et dans ces instants où tu devais
teffacer pour ne laisser la place quà
nos pensées, nos paroles et nos gestes, tu te précipitais
pour être la première à briller dans
le cur de ceux qui espéraient
Garde ta place amie Silène ! Nous avons un jour expliqué
que le joyau exposé ne pouvait être admiré
que grâce à la chaîne qui solidement
le retenait
Tu es un maillon de cette chaîne
et tant que tu nauras pas compris, enfant, nous ne
pourrons transformer ton plan en un plan de joyau exposé
Humilité, amie Silène
Pourquoi avoir
voulu, trop souvent, te parer des plumes du paon aux yeux
de ceux qui attendaient et qui espéraient
qui regardaient ?
Nous avons fait voler vers toi un oiseau de paradis, bête
merveilleuse issue de nos Plans au plumage étincelant
et paré de beauté
et cet oiseau est
venu se poser, amie Silène, sur cette main que tu
tendais bien sûr, peut-être pour le ramasser,
mais quelquefois pour lécarter
Nous avons
fait poser sur ta main, venu de nos Plans lointains, cet
oiseau merveilleux, reflet de la beauté, de la bonté
de Dieu
Il fallait le garder, le chérir, enfant,
et il fallait, dans un sourire, lever les yeux vers nous
et te mettre à genoux pour dire la joie de ton cur,
car tu venais de recevoir le bonheur dun don que peu
dêtres, dans leur vie, auront.
Si nous avons amené vers toi -souviens-toi, Silène,
une fois- cette messagère du Christ, comprends enfant,
ce que nous attendons de toi.
Nous parlons, nous exprimons mais tu ne veux surtout pas
que ceci soit dérangeant, et dès que tu sens
notre regard pénétrer au tréfonds de
ton être, tu te dis quil vaudrait mieux peut-être
ne plus entendre, ne plus attendre, et continuer ton chemin
;
non, amie Silène, il suffit !
Nous avions mis en toi, enfant, des espoirs que tu ne devais
pas rejeter dans le noir du gouffre dune vie. Sache,
enfant, que lorsque Dieu pose les yeux sur un être,
il ny a plus de
« peut-être »
mais des « toujours », éternellement
car souviens-toi, enfant, que par la route des
« peut-être », des
« jamais »,
on ne peut arriver quà la place du
néant.
Souviens-toi que Dieu ne peut attendre -même sil
est malheureux- que des êtres daignent un jour retrouver
son chemin
Le temps presse, enfant, le temps presse
Des événements
importants se sont produits et se produiront encore
Nous avons voulu, pour ce Brésil aimé, lopportunité
dun autre devenir : un pays déjà
divisé, morcelé comme il lest dans sa
géographie, mais morcelé, divisé entre
les partis dune spiritualité que nous voudrions
tellement voir unifiés pour une gerbe de Lumière.
Nous luttons déjà, enfant, contre tout cela,
alors, nous ten supplions, arrête ces pas que
tu fais si allégrement et qui te conduiront, un jour,
au gouffre de ta vie, car sache, enfant, que dans nos Plans,
même si la tendresse est en nous, même si nous
avons été à genoux pour vous prier
découter, de comprendre, nous ne pourrons pas
attendre que vous soyez les maîtres duvre
du dessein de Dieu car vous nêtes que les exécutants,
les instruments
et lorsquun instrument, enfant,
entretenu pourtant, arrive un jour à ne plus pouvoir
être efficient, Dieu détourne son regard et
sa main se baisse pour désigner -peut-être
pris même dans le noir- un autre être qui accomplira
ce dessein
Attention amie Silène ! les prières de Marie-Madeleine
sont déjà montées trop souvent pour
arrêter ce geste de Dieu et il taurait écartée
de ses yeux dans ce Plan divin, si Marie-Madeleine navait
demandé, encore et toujours, un sursis pour toi ;
attention, amie Silène, nous avions dans ce message
que tu as dédaigné découter,
donné cette image : « Amie Silène, regarde
cet immeuble aux multiples étages
au trente-deuxième
étage de limmeuble, une silhouette que tes
yeux ne peuvent détailler car tu es encore trop loin
de ce Plan ; car pour détailler, il faut être
très près
Imagine, amie Silène,
un enfant qui aurait dans les mains un morceau de chocolat,
un bonbon
imagine que cet enfant laisse tomber à
terre, sur le trottoir de cet immeuble, ce bonbon quil
tenait
qui va pouvoir le ramasser, amie ? Est-ce
celle qui se penche au trente-deuxième étage
de cet immeuble pour contempler et jeter un regard damour
sur la Terre ? Non, amie, car pour ramasser le bonbon,
il fallait être très près de lenfant
pour pouvoir tendre la main
»
As-tu compris le symbole de nos mots, amie ? Car tu
ne pourras prendre et avoir que ce qui est près de
toi mais jamais, enfant, jamais ne crains que lêtre
qui est monté à de si hauts sommets, vienne
faire ternir ta gloire
Est-ce assez clair, enfant ?
Marie-Madeleine est la Lumière envoyée par
Dieu pour éclairer ces malheureux qui se traînent
sur la Terre ; ton rôle est dêtre près
delle, sincère
sans restriction, humble
dans lombre lumineuse de celle qui exécute
nos volontés et à qui nous avons donné
ces pouvoirs immenses.
Pourquoi, amie Silène, nes-tu pas plus fière
du rôle que nous tavons assigné ?
Pourquoi toujours vouloir plus et mieux, et penser te grandir
à nos yeux en te précipitant à sa place
quand elle avance vers les masses ?
Ce moment nest
pas venu pour toi, enfant, comprends-le et respecte ce que
je souhaite te voir accomplir, car tu es sa voix, amie,
sa voix mais non sa pensée ; tu es sa traduction
mais non sa volonté
[N.d.l.r. - Raphaël fait allusion à une attitude
difficile de Silène qui faisait barrage à
tout appel téléphonique de gens qui appelaient
le standard de son hôtel -sachant que Marie-Madeleine
y était hébergée- pour la contacter
pour un entretien car sa présence au Brésil
s'est répandue comme une traînée de
poudre
et beaucoup la sollicitait pour un ultime contact.
Silène privilégiait ses propres rendez-vous
et disait régulièrement que le carnet de «
Marcelle » était déjà trop chargé
-sans s'inquiéter de savoir ce qu'en pensait l'intéressée-
alors qu'elle organisait des rencontres que l'on qualifierait
de
"mondaines". Ou pour ne pas donner suite
à des demandes de rendez-vous, -des appels au secours-
elle prétextait que Marcelle était très
fatiguée ; beaucoup de ces appels ont même
été occultés : ordre en avait été
donné au personnel
]
Pourquoi en traduisant changes-tu des mots
pourquoi
délaisses-tu des mots, consciente pourtant de limportance
de leur poids ? Non, tout ceci ne doit pas être et
ne devra plus être, car enfant, lorsquun attelage
doit sen aller bien loin pour apporter le message
des pages des volontés divines, si le conducteur
de ces montures ne sait tenir les rênes pour conduire
cet attelage en sécurité sur les chemins,
Dieu lécarte de sa main pour donner les rênes
à un autre
Nous te parlons, enfant, et tu réponds à lenveloppe
humaine de Marie-Madeleine
Non, enfant, car Marcelle
nexiste point dans ces instants où tu tadresses
à la Lumière de Dieu
et comme tu sais
employer le mot de « Père ! » pour ces
Entités qui se présentent dans cette maison
d'Abadiânia qui test si chère, nous souhaitons
que tu retrouves, dans ces instants, le respect de nos Plans
: pas de Marcelle, amie, car Marcelle nest que létincelle
dune vie qui, venue de plus loin, a bien souvent tendu
la main pour adoucir les pierres de ton chemin
Nous souhaitons que tu fasses un nettoyage profond de tes
fonds, que tu chasses de ta vie, lorgueil, et quelquefois
lintérêt, lintérêt
nétant pas toujours, amie, celui de largent
escompté ;
[N.d.l.r. - Au fur et à mesure des entretiens, Silène,
qui avait "invité" Marcelle, a commencé
à faire savoir, par personnel interposé, que
la chambre lui serait facturée car elle aurait pu
être occupée ; l'inflation aidant, la chambre,
et le petit-déjeuner, augmentaient chaque semaine.
Un détail : même pendant le déroulement
du Congrès à Brasilia et donc l'absence de
Marcelle à Alexania, Silène a facturé
la chambre
« parce que les valises y étaient
restées. » Silène avait un appartement
et elles pouvaient y être entreposées dans
le cas où la chambre aurait été louée.
Tout ceci pour dire que lorsqu'on est la proie des Ombres,
on peut être capables de gestes bien difficiles si
on n'analyse pas chaque faits et gestes afin de remédier
très vite à toute manipulation de celles-ci
pour influencer notre comportement
C'est le but de
cet « examen de conscience » auquel on nous
invitait, chaque jour, à avoir recours, dans notre
petite enfance]
il y a un intérêt plus grave à nos yeux,
enfant, l'intérêt outrecuidant et présomptueux
qui est le tien, car tu devrais savoir teffacer devant
cette enfant -notre messagère- qui a souvent pris
ta main pour téviter des faux pas en chemin
;
mais, enfant, tu réagis violemment car tu ne veux
point entendre
Temps
il est temps en vérité, de changer les éléments
de ta vie.
Que
souhaites-tu au fond de toi, amie Silène ?
Souhaites-tu que ton chemin de vie soit un chemin traversant
des jardins remplis de fleurs, ou souhaites-tu que ton chemin
soit celui de lhorreur qui, sur la terre rouge, craquelée,
desséchée, te conduira vers la lointaine montagne
des illusions qui se dresse comme une griffe sanglante pour
balafrer le ciel pur à lhorizon ?
Veux-tu que ton chemin soit celui de tous les défis
ou veux-tu que ton chemin, amie, soit le chemin béni
des élus de Dieu ?
Le choix est entre tes mains
Car, enfant, regarde
regarde le paysage lointain, la terre rouge
sèche
craquelée
le désert qui sétend
à linfini
et lêtre qui savance
nen a pas fini despérer mais aussi de
souffrir et dattendre
Sur la terre rouge et
craquelée, les ossements blanchis de bêtes
qui ont cru pouvoir trouver leur liberté en sen
allant vers ces plans lointains et qui, hélas, nont
pu faire cette traversée
Souviens-toi, enfant, de ce symbole des ossements blanchis
sur cette terre rouge et craquelée, symbole de la
mort qui peut être la tienne, non la mort du corps,
amie, mais la mort de ton âme qui, desséchée
par une flamme qui pourtant aurait pu brûler en transcendant
ta vie, sera brûlée par une autre flamme que
tu auras allumée avec les éléments
négatifs de tes pensées
Fuis !
fuis le désert rouge, sec et craquelé
; fuis la montagne qui se dresse et griffe sans cesse le
bleu dun ciel où le regard de Dieu contemple
une Terre que même les larmes qui coulent de ses yeux
ne pourront suffisamment irriguer pour faire pousser la
moindre herbe, le moindre brin de verdure
Fuis, enfant, fuis !
Retourne
très vite vers les jardins sécurisants que
nous avions offerts à ta vie ; fuis vers les cascades
deau fraîche que nous avions projetée
sur toi pour taider à te nettoyer de la crasse
du chemin accompli, mais, enfant, attention ! car si tu
tardes encore trop longtemps à retourner vers ces
lieux, les fontaines seront taries, taries, desséchées
: plus une goutte de cette ondée ne pourra être
versée dans la coupe de tes mains et tu ne pourras
étancher ta soif, et le front brûlant de fièvre,
tu ne pourras avoir lespoir de trouver ces quelques
gouttes bienfaisantes pour apaiser la brûlure de ton
âme
Trop tard, il sera trop tard
car sache,
enfant, que tant que Dieu pose sa main sur toi tu continueras
ton chemin, mais sil détourne ses yeux car
tu nauras répondu à ses vux, tu
resteras seule dans le noir
Ton Guide près de toi est triste et pleure
Une Entité clame et crie son malheur devant les gestes
que tu fais car elle espérait tant de toi cette mère
que tu as aimée ! et elle est triste
triste
triste pour lenfant qui se perd, triste pour la fille
pour laquelle elle espère un autre chemin de vie
et de spiritualité
Garde nos paroles en toi amie Silène !
Marie-Madeleine a souvent bloqué ces moments dintimité
que je devais avoir avec toi car, dans cet amour immense
quelle porte aux êtres quelle chérit,
elle voulait téviter, amie, cette confrontation
à des vérités que nous devions te délivrer
car elle savait tes réactions, enfant, elle savait
tes positions et dans le silence de ta vie, cest elle
qui, sans cesse, a prié pour que les Guides près
de toi tamènent à transformer ces fonds
que nous voulons voir se nettoyer très vite
Attention, amie Silène, nous avons pris aujourdhui
la peine de venir de nos Plans lointains pour, encore une
fois, prendre ta main, pour te montrer un autre chemin.
Puisses-tu avoir compris, enfant, car sans rémission
cette fois, si tu outrepasses encore une fois les volontés
de Dieu dont je suis linterprète, nous te laisserons
en chemin et nous ne tendrons plus la main pour temmener,
amie, vers une autre vie, vers ces lendemains que nous voulions
pour toi pleins de lumière et de joie, vers ces lendemains
chantants que tu auras, enfant, écartés de
ta vie.
Ai-je été assez clair, amie ?
Nous tavons fait encore une fois la grâce dune
présence cur à cur, et nous espérons
quil ny aura plus jamais de place dans ton cur,
pour ces sentiments que nous blâmons.
Regarde notre messagère, amie, humble, toujours humble,
pleine de tendresse, de délicatesse, dattention,
de charité, de tolérance, dabnégation
cur rempli damour, elle est là
toujours, près de ceux quelle accompagne ;
elle est là tout le temps cette enfant que Dieu bénit
et elle vous donne sans compter ; mais elle donne, et vous
prenez en espérant encore et toujours un peu plus,
davantage dattention et damour car vous pensez
être les seuls à pouvoir et devoir recevoir
Quelle leçon pour toi, amie Silène !
Et même si tu as de la peine, car il est toujours
difficile de recevoir ces vérités venues de
nos Plans, calque ta vie sur la sienne, deviens lombre
de son ombre, lombre de sa vie, et tu pourras peut-être
un jour, amie, devenir lombre de son destin !
Mais tu nas pas compris la place qui était
la tienne !
Ne regarde pas, amie Silène, le sommet de ce podium,
de cette estrade où nous mettons, pour que le monde
entier la contemple, la Lumière de Dieu.
Les vies successives, enfants, sont des paliers que Dieu
offre à ceux quil veut voir évoluer
et monter dans un bond, vers des paliers nouveaux
Quel
est ton chemin, ami Silène ?
Nous entendons souvent tes questions sur ta vie passée
: ne cherche pas, enfant
princesse que tu es persuadée
avoir été ou fille de joie, être de
valeur ou être de destruction, quel a été
ton chemin dévolution, amie ?
Aujourdhui ils sont accomplis ces éléments
passés et nous avons largement ouvert pour toi des
portes sur un autre devenir. Parce que la main de Marie-Madeleine
sest tendue vers toi, parce que son regard sest
posé sur toi, parce que son cur a projeté
vers toi, tu es devenue, amie Silène, lenfant
chérie de nos curs, alors fais vite car cest
maintenant lheure de nous apporter, sans attendre,
la preuve que tu as compris
Reviendrons-nous vers toi ?
Si nous le faisons un jour, ce sera avec l'espoir que tu
nous donneras la joie dun possible retour, et nous
pensons, amie, que tu auras compris afin de ne pas de nouveau
écarter tes pas au premier détour du chemin
de ta vie ; car alors, tout sera accompli et tu verras,
enfant, avec beaucoup de tourments, que leau qui cascadait
sur les galets dun fleuve, aura tout à coup
tari, et il ne restera simplement sur ces fonds de vase
que la trace dun passage accompli car Dieu aura détourné
le cours de ce fleuve bienfaisant et tu sais, pourtant,
enfant, la valeur de cette eau, leau salvatrice, leau
purificatrice, leau vive des vies, cadeau éternel
de Dieu qui, bien malheureux, pleure sur le destin des êtres
Nous gardons lespoir que tu auras peut-être
compris, enfant, et nous tendons la main, encore et toujours,
pour te donner, avec amour, une bénédiction
; et si nous traçons, enfant, sur ton front que nous
voulons définitivement incliné dans un geste
dhumilité, le signe de la croix, cest
pour essayer de brûler en toi ces éléments
que nous souhaitons voir disparaître. Deviens une
autre personne, deviens un nouvel être, amie, et si
tu le veux, incline-toi devant Marie-Madeleine comme des
êtres lont fait autrefois, car tu devrais embrasser
ses doigts, baiser la trace de ses pas et lourlet
de sa robe
Regarde vers le lointain des temps, amie Silène !
Regarde-Le savancer sur ce chemin dont la terre rouge
rappelle celle de ce Brésil aimé ; regarde-Le
savancer
acclamé, ovationné par
les masses ! Il savait pourtant quIl nétait
plus à sa place dans ce monde dhorreur et de
haine, et Il a été au bout de son destin pour
apporter aux masses le don de son amour à travers
sa vie offerte et donnée
Messagère de
ce Jésus dont tu parles tant, amie, elle navance
plus sur les chemins cahoteux dun pays lointain mais
au milieu de la jungle de vos pays : France, Brésil,
Italie
peu importe le lieu car elle suit la trace,
le chemin de ce Dieu dans une voie parallèle, et
comme Lui, celle que tu nommes Marcelle -et qui est Marie-Madeleine
à nos yeux- suit ce chemin douloureux dune
montée au calvaire
Laisse les bourreaux extérieurs, amie Silène,
prendre les fouets en mains et enfoncer les clous dans ses
mains, mais nassène pas à ton tour,
amie, ces coups, car si les fouets étaient tenus
par la main des bourreaux, aujourdhui, amie, cest
trop souvent ta main qui décide de ce destin
Tu comprendras ce que jai dit, car Marie-Madeleine
est en train de vivre ce chemin dun Dieu qui a, malheureux,
été détruit par les Etres, et comme
les apôtres ont renié Jésus, souvent,
amie, cest toi qui ne sais plus qui est Marie-Madeleine
car tes pensées senvolent vers dautres
espérances
Vous
devriez, enfants qui lentourez, mettre vos poitrines
en barrage aux coups qui sont assénés, mais,
mais
par vos attitudes, vous ouvrez souvent les portes
à ces êtres abjects qui viennent essayer de
détruire cette messagère aimée de nos
curs
Soyez les êtres qui lentourent et alors,
sans détour, vous pourrez accomplir votre destin
en retrouvant, purifiés, nettoyés
et
peut être honteux des gestes passés, ce chemin
que nous avons montré, que nous avons tracé
pour aller, heureux, vers Dieu qui, cette fois, vous regardera
avec des yeux attendris car vous aurez enfin compris quel
était le chemin de vos vies
car souviens-toi, amie Silène, que lorsque le soir
tombe sur la plaine, lorsque les yeux ne voient plus le
chemin, il ne peut plus y avoir de demain pour lEtre
qui pourra se perdre dans les gouffres de la désespérance
Cesse de brandir ces lances, ou si tu les brandis, enfant,
que ce soit face à ceux qui veulent détruire
cette enfant chérie et alors, parce que tu auras
compris, tu pourras ten aller un jour -lointain encore
car nous savons quil y aura encore beaucoup de détours
sur cette route que nous aurions voulue si droite pour toi-
tu pourras ten aller enfin vers un autre chemin qui
te conduira, cette fois dans la joie, vers Dieu qui regarde
et espère une réponse à cette prière
que nous venons de formuler, pour pouvoir tamener
à être digne, un jour, ayant retrouvé
propreté, valeur, et espoir
de chanter enfin
quelques mesures dun chant glorieux qui sera entonné
à sa Gloire
Le temps presse, amie Silène, et sache quil
faut très vite te donner la peine daccomplir
ce que nous demandons, car même si nous accordons
toujours le pardon, nous ne pourrons jamais, enfant, accepter
de voir souiller les dons que nous avons offerts !
Archange
Raphaël
médium : marcelle olivério
message reçu à Alexania, au Brésil
Mission
brésilienne pour marie-madeleine
- mission
impossible : ce dossier contient le message censuré
de Raphaël à l'intention des spirites brésiliens
et français.
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