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Introduction…

Préface…

Eclaircissements opportuns…

I - La vie continue…
II - Vers le tombeau…
III - L'intervention de Liebe…
IV - Hors de la tombe…
V - Au bord de la mer…
VI - Fraternité… Don de Dieu… Loi universelle…
VII - Au cénacle…
VIII - A l'hôpital…
IX - Résidente de la "Colonie Rédemption"…
X - Prière de la Colonie…
XI - Le Docteur Cleofas…
XII - En proie à la méditation…
XIII - L'imposition des mains…
XIV - La Colonie vue du dedans…
XV - Au département "Espoir"…
XVI - Le temple de communion avec les sphères supérieures…
XVII - Entendre et apprendre…
XVIII - La Folle…
XIX - Manque de vigilance… Simonie…
XX - Médiumnité déchue…
XXI - L'obsession et le suicide…
XXII - Châtiment du crime…
XXIII - Heureuse rencontre…
XXIV - Bonnes nouvelles…
XXV - Le retour au foyer…
XXVI - Médiumnité avec Jésus…
XXVII - Charité et renoncement…
XXVIII - Dette et acquittement…
XXIX - Notes importantes
XXX - L'accueil au vieil ami…
XXXI - Spiritisme et christianisme…
XXXII - Sensation de confiance…
XXXIII - Gratitude …










Introduction

D'au-delà de la mort, arrivent -sans cesse- les caravanes innombrables d'émigrés de la Terre.
Venant des régions les plus différentes de la planète, ils portent dans leur Esprit, les marques profondes reflétant les derniers instants du séjour sur Terre.
Ils arrivent au grand continent de l'Erraticité, chargés du bagage des faits accumulés pendant leur passage dans le monde physique. Ils n'étaient ni des Anges, ni des Démons, mais des Hommes, des Hommes qu'ils continuent d'être.






La désincarnation ne leur changea ni les habitudes, ni les coutumes…






Chacun se présente tel qu'il a toujours vécu. Il n'y a pas de miracle quant au changement pour ceux qui atteignent le Grand Port…
Rares sont ceux qui se réveillent la conscience nette, après la traversée inévitable : la grande majorité, attachée farouchement aux sensations abrutissantes, s'astreignent aux souvenirs de l'objet de leur plaisir matériel et s'attardent, malheureux, par bandes, comme des maraudeurs fous, vaquant autour du domicile de chair…






Partout, l'Amour est l'Ame de l'Univers, manifestation de Dieu. Même les Esprits endurcis, persécuteurs invétérés de beaucoup d'autres Esprits, semant, malheureux en eux-mêmes, le malheur dont ils sont porteurs, ne comptent pas moins sur l'aide de Dieu à travers les envoyés dévoués qui veillent sur eux, les assistent, les soutiennent.
Partout, et sans cesse, le dévouement des bons Esprits traduit la providence divine et paternelle…






Naturellement, le Ciel ou l'Enfer trouvent une correspondance soit dans des zones de souffrances où les consciences endurcies s'épurent en vue de futures renaissances dans une structure physique ; ou au contraire, dans des régions de lumière où se plaisent et se réunissent les héros anonymes du devoir : les missionnaires des labeurs modestes passés sous silence, les prêtres des tâches apparemment sans valeur, les parents, les frères, les amis riches de dévouement désintéressé ; ceux qui maintiennent le bien et l'ordre, sans arrêter leur travail d'évolution incessante…
[« Evoluer, c'est échapper à la gangrène qui ronge une âme… » a dit un jour l'archange Raphaël lors d'une communication médiumnique ; médium : marcelle olivério]






Tous ceux qui demeurent sur Terre rencontreront maintenant -ou plus tard- les réalités spirituelles ; ils les connaîtront "de visu" d'après leur propre évolution ; ce qui les amènera à rectifier des opinions, discipliner des observations, entreprendre des essais…






Il nous faut absolument nous entraîner à cet événement inéluctable, personne n'y échappe…
C'est en pensant à cela que Otilia réunit dans des pages qu'elle adresse à sa fille, des notes sur son expérience personnelle, tant qu'elle se trouve encore quelque peu attachée à son enveloppe charnelle.
Nous présentons ces notes…






On trouve au Brésil, comme au Portugal ou ailleurs, des renseignements excellents sur la vie au-delà de la mort. On en a beaucoup dit et il y a encore beaucoup à dire. Il faut cependant répéter, diffuser, habituer, sensibiliser les gens au spirituel…
L'expérience de l'auteur est une expérience personnelle…
En aucun moment, cette amie spirituelle n'a voulu faire de la littérature, cela pour des raisons très compréhensibles. Elle a dicté ces pages au cours de séances hebdomadaires du Cercle Spirite « Caminho da Redenção » entre mars 1958 et août 1959 presque toujours en présence de celle à qui elles sont adressées.

En diffusant cet ouvrage, nous voulons aussi rendre hommage au Maître lyonnais : Allan Kardec.

Joanna de Angelis
Salvador, le 17 juillet 1967












Eclaircissements opportuns…

 

« Je vis bientôt que chaque Esprit, en raison de sa position personnelle et de ses connaissances, m'en dévoilait une phase, absolument comme on arrive à connaître l'état d'un pays en interrogeant les habitants de toutes les classes et de toutes les conditions, chacun pouvant nous apprendre quelque chose, et aucun, individuellement, ne pouvant nous apprendre tout… »

Allan Kardec
Œuvres posthumes






Bien que renseignée par la Doctrine Spirite sur le fait que la vie se poursuit après la mort du corps physique, mise au courant par l'œuvre d'André Luiz que j'avais beaucoup aimée étant incarnée, je me heurtais, quand même, à des surprises et à des inquiétudes, comme le touriste étourdi ayant dans sa poche le guide de la ville, mais qui cherche, dans la grande métropole, des adresses qu'il ne retrouve pas…
Combien d'angoisses et de remords, combien de craintes et d'anxiétés ont visité mon âme après le tombeau, je ne saurais le dire…
Je constatai que la vie continue sans de grands changements, en offrant à chaque âme, les satisfactions ou les sanctions qu'elle mérite.






Je compris le véritable sens de la Foi. Au lieu d'être la simple acceptation passive d'une croyance religieuse, il s'agit plutôt d'un programme d'ascension et de renouvellement intérieur.
Porter la pure lumière du Christianisme dans la pensée et dans le cœur correspond à un bienfait du Ciel que personne n'enfreindra impunément…






Mon but était, simplement, d'alerter en adressant à ma propre fille les notes maintenant réunies. J'ai laissé la pensée évoquer les scènes que j'avais vécues au-delà de la mort, soutenue par Liebe et Zelia, bienfaitrices infatigables qui se sont chargées, dès les premières heures, de soutenir mon âme troublée ; de me permettre d'entreprendre le long chemin du rétablissement spirituel.
Jamais l'idée ne m'était venue d'écrire un livre ; je me considérais, comme je viens de le dire, incapable de le faire.






Soutenue par mon Guide Spirituel, il m'a été possible, cependant, de réaliser le minimum que j'offre maintenant au lecteur pour sa réflexion, en lui présentant mes excuses. Il s'agit de notes prises par un cœur pour un autre cœur qui, à son tour, s'achemine vers le tombeau.






Il s'agit de rapports écrits avec des larmes et sous l'aiguillon de la souffrance ; écrits par une mère qui, en avant-garde, avertit sa fille en route pour l'Eternité, en montrant le vieux chemin de l'Evangile, toujours d'actualité : « Faire à autrui ce que l'on voudrait que l'on fasse à soi-même… »

Otilia Gonçalves
Salvador, le 15 janvier 1960



   
 
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