Evoluer, c'est échapper à la gangrène qui ronge une âme…

archange Raphaël
extrait d'Ephphata



 
   

• l'évolution spirituelle…
• le bonheur… le malheur…



   
 

l'Homme et L'Esprit…

 
   

L'Homme – « Le ciel est noir sur ma tête, le sentier tortueux que je parcours côtoie les abîmes, je marche dans le brouillard vers un but inconnu…
Qui donc guidera mes pas ?
Qui donc éclairera mon chemin ?
J'ai épuisé la coupe des plaisirs matériels, et au fond, je n'ai trouvé qu'amertume. Honneur, fortune, renom, tout s'est évanoui en fumée ! et maintenant ma barbe a blanchi, mon front s'est dénudé, ma vue s'est presque éteinte, je sens que je me rapproche de l'issue fatale.
Que sera-t-elle ?… La nuit profonde, le silence éternel, ou bien sera-ce une aurore ?… »

L'Esprit – « Au-dessus de la Terre élève tes pensées. Ce globe n'est qu'un marchepied pour monter plus haut.
Médite et prie !
La prière ardente est une flamme, une radiation de l'âme qui dissipe les brumes, éclaire le chemin, montre le but.
Médite et prie, et si tu sais prier tu obtiendras la vision, la compréhension de la beauté du monde, de la splendeur de l'Univers ; tu verras la voie immense de l'ascension qui conduit les âmes d'étapes en étapes vers la sagesse, la paix sereine, la lumière divine et tu remercieras Dieu !
Tout ce qui est matériel est précaire et changeant. Les choses de l'esprit seules, sont durables. Pendant le temps qu'il te reste à vivre ici-bas, tâche, par la pensée et la volonté, de te libérer du joug de la chair. Cela rendra plus rapide le dégagement de ton âme à la mort, plus facile son entrée dans le monde fluidique, dans les grands courants d'ondes qui parcourent l'espace et la porteront vers les sphères supérieures où tu goûteras, selon les mérites acquis, des harmonies divines jusqu'à l'heure de la réincarnation, l'heure du retour sur Terre, pour y reprendre l'œuvre d'évolution que tu sembles avoir bien négligée au cours de ta vie présente. »

L'Homme – « Tu m'ouvres des perspectives qui m'éblouissent et me donnent le vertige. Reprendre la tâche après cette vie agitée, tourmentée, lourde de tant de soucis !
Renaître pour lutter encore !…
Je préférerais le néant, le repos de la tombe et l'oubli… »

l'Esprit – « Le néant n'est qu'un mot vide de sens. Rien de ce qui est ne peut cesser d'être. Le principe de vie qui nous anime est un dynamisme puissant qui change simplement de milieu dans le phénomène que vous appelez « la mort ». Ma présence ici en est la preuve démonstrative.
Etudie l'œuvre de Dieu en toi, en ton âme ; tu y reconnaîtras les germes de merveilleuses richesses destinées à se développer et à s'accroître de vie en vie par ton travail, par tes efforts, jusqu'à ce que tu sois parvenu à la plénitude de l'Etre dans la perfection morale, dans la possession du génie et de l'Amour. Et quand tu seras parvenu à cette plénitude et que tu auras aidé ceux que tu aimes à s'y élever, alors tu emploieras tes puissances d'action à élever, à leur tour, tous ceux qui luttent et souffrent sur les mondes inférieurs.
Alors tu comprendras toute la majesté du Plan divin, le but sublime que Dieu a fixé à l'être en voulant qu'il soit l'artisan de son bonheur et le conquiert lui-même, par ses œuvres. »

L'Homme – « Le bonheur ? Je l'ai cherché en vain sur la Terre et je ne l'ai trouvé nulle part !… »

L'Esprit – « Le bonheur existe pourtant ici-bas, car Dieu a disposé partout les alternances de la joie et de la douleur, pour le progrès et l'éducation des êtres. Mais tu as cherché le bonheur où il n'est pas, dans les élans de la passion ardente, dans les plaisirs violents et fugitifs. Le bonheur se cache comme toutes les choses subtiles et délicates. C'est en vain qu'on le cherche dans les jouissances terrestres que le souffle de la mort emporte. Le bonheur est dans l'acceptation joyeuse de la loi du travail et du progrès, dans l'accomplissement loyal de la tâche que le sort nous impose, d'où résulte la satisfaction du devoir accompli dans la paix sereine de la conscience, seul bien que nous puissions retrouver dans l'Au-delà.
Le bonheur est dans les joies pures de la famille et de l'amitié, il est aussi dans les joies qu'offrent la nature et l'art, ces deux formes de la beauté éternelle et infinie.

Le grand malheur de votre époque, c'est que l'Homme n'a pas appris à comprendre… à sentir… l'action providentielle, à mesurer l'étendue des bienfaits dont Dieu l'a comblé. Il se lamente sur les maux de la vie sans discerner que ces maux sont l'héritage de son passé, la conséquence de ses agissements antérieurs qui retombent sur lui de tout leur poids.
Souvent en renaissant, il réclame la douleur comme un moyen suprême d'épuration, et revenu sur Terre, dès que la douleur se présente, il la renie !
C'est la notion d'une vie unique qui a tout obscurci, rendu insolubles tous les problèmes de l'existence. De là, le trouble des pensées, le doute, le scepticisme et pour beaucoup le matérialisme.
Combien d'existences qui, aujourd'hui, s'écoulent stériles, improductives, sans profit pour l'être, faute de voir clair et de comprendre le but de la vie et la grande loi de l'évolution ! On n'a plus foi dans l'avenir, plus de certitude du lendemain et par suite, moins de courage dans l'épreuve, moins de droiture dans les actes, nulle foi en Dieu, en son œuvre magnifique. Applique-toi donc à réagir contre ces causes de désarroi moral, à les détruire en toi-même et ainsi à purifier ton âme et à te préparer à une destinée meilleure. »

L'Homme – « Ta voix m'a réveillé comme d'un long rêve, elle a ouvert à ma pensée des perspectives infinies. Après l'ombre, j'entrevois la clarté au milieu de ma nuit, c'est un rayon venu du Ciel.
Que ta main protectrice me guide au bord des abîmes.

Pourquoi as-tu si longtemps tardé à m'instruire, à m'apporter à la place du doute, du pessimisme, la confiance et la joie de vivre ?…

Mais puisque l'avenir est sans limites, dès maintenant, je veux orienter ma pensée, ma volonté et mes actes vers le but grandiose que tu m'as dévoilé !
Puisque l'évolution est la règle souveraine de la vie universelle, eh bien ! que cette loi auguste s'accomplisse et que le saint nom de Dieu soit béni !… »

 

 

 

 

 

 

l'Homme et sa destinée…

 
   

Lentement, dans l'obscurité de vies souvent déchirées, dans la souffrance d'âmes désemparées, dans l'attente d'une lumière qui éclairera l'horizon obscur et sinistre d'une lumière irréelle d'or et de pureté, vous allez, traînant des corps douloureux et des âmes déchirées sur ce chemin obscur qui serpente, long et difficile, sous le couvert d'une frondaison épaisse qui ne laisse filtrer ni rayons, ni sons.

Certains croient ressentir en eux l'euphorie grisante d'une vie heureuse et s'enthousiasment parce que leur pas un peu plus rapide leur aura fait dépasser l'obstacle qui avait arrêté leur chemin ; et ravis, heureux, ils avancent, contents de la force dont ils ont fait montre pour braver les dangers cachés dans ces bois obscurs.
Mais bien vite, leurs pas, ralentis par la fatigue, les empêchent d'aller plus loin que l'enchevêtrement inextricable de branches et de ronces qu'ils veulent à tout prix forcer pour affirmer leur puissance d'action et de volonté, et le sang perle sur ces membres déchirés et écorchés et l'être perdu comprend tout à coup que des efforts dérisoires et vains n'ont pu le conduire à la lumière espérée ; et leurs mains se tendent, et leurs voix supplient, et leur appel monte :
« Ah ! Seigneur, je me croyais fort et puissant, pourquoi m'as-tu abandonné ?
Toi qui tends la main, toi qui aides, toi qui aimes, toi qui comprends, mais… où es-tu, Seigneur ?… »
Et même encore alors, quand certains savent appeler au secours en disant en toute humilité :
« Seigneur, je reconnais mes torts, j'attends que ta main se tende… » d'autres -ah ! que la souffrance est grande- d'autres relèvent la tête et dans un élan de défi insultent, haranguent, vitupèrent :
« Mais qui es-tu donc, toi qui es Dieu pour abandonner l'Etre ?… Mérites-tu ce nom de Dieu de miséricorde ?…
Tu nous vois, êtres perdus, sanglants et déchirés et tu restes muet et sourd !…
Mais, qu'avons-nous besoin de ton aide ?… Ne pouvons-nous être affranchis de cette tutelle que tu dis d'amour ?…
Nous irons notre chemin sans toi et sans ta main tendue et nous trouverons la lumière !… »
Et ces êtres perdus s'avancent vers ce qu'ils croient une lumière et qui n'est qu'apparence, et qui n'est que mensonge ; et réconfortés par la puissance, par le geste de provocation qui les a poussés à défier, ils écartent ces branches hostiles et se précipitent, les yeux levés vers le ciel, pour braver encore dans un dernier regard, sans voir le précipice qui les attend et où ils chuteront, pantins disloqués et perdus.
Et les pauvres êtres qui, n'ayant pas leur puissance, étaient restés tapis, terrorisés par l'ombre, tremblants, lèvent les yeux vers ce couvercle épais qui étouffe et oppresse, et d'une voix balbutiante, s'adressent à cette force que, peut-être, ils n'avaient jamais voulu reconnaître et trouvant en eux la force de déchirer de leurs mains les derniers lambeaux qui couvraient leurs âmes, inclinent la tête et disent :
« Ô, toi que l'on dit si juste, peux-tu abaisser ton regard sur ce pauvre être indigne que je suis et tendre ta main d'amour vers ma déchéance et ma crasse pour m'aider et m'accueillir !…
Guide-moi, toi qui m'aimes, guide-moi, toi qui sais, guide-moi, toi qui peux, pour sortir de cette ornière, et si ta volonté est de me mener loin de ces lieux sombres et sinistres, si ta volonté est de me faire traverser ces taillis épineux et touffus qu'aucune force humaine ne peut bousculer pour faire un passage, conduis-moi, Seigneur, conduis-moi vers des lieux plus dépouillés où enfin, en me traînant et en me mettant sous ta protection infinie, pure, éternelle et vivante, je pourrai apercevoir dans le lointain une lueur qui, peu à peu, deviendra lumière puis phare brillant pour guider mes pas vers la route de pureté… »

Vous allez, Humains, du berceau à la mort en traînant ces enveloppes grossières que trop souvent vous adorez et entourez.

Qu'est le destin de l'Homme ?…
Est-il la vie facile ou difficile qui vous mènera, d'école maternelle en lycée puis en classes supérieures, qui vous mènera d'enfance en adolescence à l'âge adulte, à la vieillesse et à la mort, ou est-ce le destin de l'Esprit qui, parti de la petite enfance spirituelle traversera les classes successives de réincarnations accumulées pour être conduit, par les paliers de vie et de mort au palier plus élevé de vie spirituelle intense nimbé de pureté définitive et de félicités acquises dans l'évolution transcendée et sublimée de l'être ?…

De vie en vie, d'incarnation en incarnation, de souffrances en souffrances, d'épreuves en épreuves, de… bonheurs en bonheurs, d'espoir en espoir, d'attente en attente, de refus en acceptation, de négation en compréhension, l'Esprit créé, sorti du tout divin, imprégné de parcelles divines, suivra, porté ou… bloqué par son libre arbitre, le chemin décidé d'avance en toute conscience d'Esprit et avancera ou stagnera dans un vouloir absolu, définitif, d'avancement ou d'immobilisme.

Vous tous qui, aujourd'hui lisez ce message de l'Au-delà avec au cœur un sentiment de curiosité avide ou… ironique, vous tous avez suivi et suivrez ce chemin que je viens de décrire qui vous a conduits hors du foyer divin, hors du foyer spirituel vivant et éternel, à ces paliers de vie successifs que vous devez franchir pour vous replonger, au terme d'une course qui semblera interminable, dans la lumière divine retrouvée dans la pureté définitive parce que puissamment acquise par la souffrance et la douleur.

La mer, enfants, exerce sur chaque être une attraction faite d'éléments divins car elle a été façonnée par la main de Dieu à l'image de son infinie splendeur et de sa terrifiante puissance.
Vous l'aimez tranquille, agitée et si vous vous laissez mollement bercer sur une mer d'huile, dans la sérénité tranquille, il vous arrive trop souvent, pour exprimer la puissance grondant en vous d'une force que vous croyez seuls détenir, de vous hasarder sur ces flots tumultueux et grondants, meurtriers et terrifiants et vous confiez votre vie à des éléments futiles, à des éléments insignifiants que vous croyez la panacée, que vous croyez pouvoir mesurer à l'élément qui se montre à vous dans toute sa force effroyablement terrifiante et vos cœurs sont grisés car, chaque creux évité, chaque lame affrontée, chaque rafale supportée vous apportent la preuve que la puissance est en vous et que vous pouvez défier l'univers…
Dans vos réincarnations, enfants, vous faites montre des mêmes éléments d'euphorie ou d'orgueil, mais trop d'entre vous, grisés par cette euphorie par trop lénifiante continuent à se laisser ballotter lorsque les creux se forment et que la bourrasque se lève, annonçant la tempête ; et lorsqu'enfin leurs yeux s'ouvrent et lorsqu'ils veulent redresser la barre, hélas !… ballottés et perdus, désemparés, effrayés, ils ne sont plus qu'âmes déchirées, torturées de terreur et pensent alors à appeler Dieu…

Mais, Dieu peut-il, enfants ?…

Le destin de l'être n'est jamais la résultante du seul vouloir divin car le destin de l'être est avant tout la résultante d'un vouloir d'Esprit qui, avec ardeur, qui, avec orgueil, qui, avec humilité, acceptation, voudra se soumettre aux épreuves nécessaires pour apporter la preuve que les ombres qui l'habitent ont pu être écartées de lui et que, petit à petit, il a su ouvrir une porte à ces rayons de lumière brillants et chaleureux qui peuvent le purifier, certes, mais aussi le régénérer et le faire revivre.

Enfants, acceptez de comprendre que ces éléments spirituels, toujours présents, toujours vivants quoiqu'invisibles et insoupçonnés, ne pourront jamais tout à fait vous aider si de vos deux mains, si de tout l'élan de vos muscles bandés, de toute votre force, vous ne décidez d'arracher de vous les lambeaux sinistres qui flottent sur des fonds d'inconscient que vous voulez clore hermétiquement à une analyse et à une compréhension.
Nettoyez-vous, enfants, ouvrez-vous, enfants…
Ouvre-toi, peuple humain !

 
 


Ephphata !…
Ouvre-toi à l'acceptation de la compréhension de la vie spirituelle, à la compréhension de l'amour universel que tu dois dispenser sur cette pauvre Terre !…
Ouvre-toi à la compréhension de l'entraide !…
Ouvre-toi à la compréhension de la charité, à la compréhension du pardon !…

 
   

Tends la main, peuple humain,
ouvre ton cœur, pauvre humanité,
ouvre tes yeux, peuple de la Terre !…
Des instants difficiles, douloureux, tragiques attendent… et les mains secourables que nous tendons vers vous ne doivent plus être repoussées avec cette indifférence qui nous navre et cette violence qui nous désespère !…

Vous arrivez, enfants, à nier l'essence valable de vos propres vies ; comment ne pas pouvoir penser qu'il vous arrive de nier l'essence même de ces contacts spirituels qui ne sont qu'amour et patience !…
La vie, enfants, vous semble injustice : pourquoi ces souffrances, pourquoi ces épreuves, pourquoi ces douleurs, pourquoi ces échecs quand tant réussissent, quand tant sont heureux ?…
Où est la réussite, enfants ?…
Où est le bonheur ?…
Ah !… si vous pouviez, comme nous le pouvons, pénétrer dans les âmes !…
Oh ! amis très chers, vous seriez saisis de vertige devant les abîmes de douleur et les gouffres de désespérance que cachent des façades de bonheur et de joie !…

La souffrance est partout parce que partout l'expiation doit se faire, et telle douleur qui vous semblait par trop injuste parce que par trop insupportable et trop grande n'est que l'étrier que l'on vous présente pour vous aider à monter d'un geste énergique sur un coursier qui vous emportera fougueusement, si votre main sait caresser son encolure avec douceur et amour, vers des paliers nouveaux d'où vous vous élèverez vers une vie nouvelle dans une joie plus grande et un bonheur enfin trouvé.

Ne regardez plus au ras de la terre, enfant, au ras de la terre où tout stagne et tout croupit ; ne vous laissez pas, enfants, submerger par les brumes qui oppressent et étouffent mais levez davantage vos yeux vers l'azur serein et pur d'un ciel qui au-dessus de vous est plein des vibrations puissantes d'amour, de paix, de protection que des Esprits attentifs vous offrent pour vous entourer et vous porter.

Humains, exprimez votre souffrance dans ces moments difficiles, dans ces moments de douleur, dans ces moments de désespoir et dans ces moments où la mort sinistre et froide vient faucher les êtres d'amour que vous vouliez garder.
Exprimez cette souffrance, enfants, car si Dieu a créé les larmes, c'est qu'Il savait qu'un jour son propre fils devrait pleurer car, les mains clouées sur une croix, la tête couronnée d'épines, les chairs lacérées par les lanières et les plombs, le dos écorché par le poids d'une croix trop lourde et trop longtemps portée, il subissait les railleries d'une foule, les sarcasmes d'une multitude qui foulait aux pieds ce qu'elle avait adoré et il ressentait dans son cœur la souffrance de la trahison d'un être cher qui, par trois fois, l'avait renié ;
et il levait son visage souffrant, émacié par la douleur, vers ce ciel qui tout à coup était devenu sombre car, au-delà de l'obscurité, il entrevoyait cette lumière éternellement vivante qui l'encourageait pour accomplir son œuvre et il savait encore dire, alors que ses chairs se déchiraient et que la foule grondait :
« …Père… pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font… »
Et dans le cœur de deux femmes agenouillées au pied de la croix, la prière montait, vivante, vers ce Dieu qui les faisait trembler de sa puissance infinie, et ce cri montait disant :
« Ô, Eternel !… Ô, Eternel !… prends-le près de toi afin que ses souffrances cessent !… »
Et dans le fracas de l'orage qui se déchaînait, des grondements de la terre qui tremblait, Jésus, pourtant si près de Dieu, pur Esprit parmi les hommes, incarnation de Lumière, laissa échapper un cri :
« …Ô, Père !… pourquoi m'as-tu abandonné ?… »

Et la réponse de Dieu fut en lui et il sut que le moment était là et il remit son âme entre ses mains…
Alors, enfants, vous qui disiez :
« Pourquoi suis-je abandonné ?… »
sachez que le moment viendra où, un éclair déchirant les nues, écartant les nuages sombres, crevant la masse des nuages qui obscurcissaient votre vue, un éclair descendra vers vous pour projeter en vous cette conscience, ce savoir, cette intuition d'amour, de paix et de vie, et alors, enfants, le moment viendra, lointain peut-être, mais… vous le sentirez également où une lumière intense et pure, brillante et chaleureuse pénétrera ces cœurs si souvent gonflés d'amertume, de rancœur, de haine, de sentiments nobles ou de sentiments bas et vils où pourtant Dieu vit pour toujours, et alors, enfants, au terme d'une ou de… plusieurs vies, au terme de réincarnations, d'épreuves et de souffrance, puis, graduellement, d'espoirs, de joies, de bonheurs et de félicités, vous oserez enfin, ayant compris, ayant admis, ayant oeuvré, ayant donné, ayant… aimé, dire :

« Gloire à Dieu !… »

archange Raphaël
médium : marcelle olivério
extrait d'une conférence à Lille