La corrida : une barbarie…

 
écologie…
   

Il ne faut pas donner d'argent aux organisateurs de massacres taurins, ni à tous ceux qui les soutiennent, de près ou de loin… afin de ne pas êtres complices de leur barbarie…


– « Vous ne pouvez pas parler de tauromachie si vous n'avez pas vu au moins une fois, une corrida ! » Tel est l'argument principal des organisateurs de corridas.
C'est là une habile argumentation… l'important étant de remplir les arènes pour remplir les caisses, car les passionnés ne peuvent financer tout le spectacle ; alors on fait appel aux touristes de passages…
Combien disent :
– « J'ai été voir une corrida, j'ai été écœuré, je n'y retournerai jamais ! »

Y aller, c'est surtout faire continuer ;
ne jamais y aller, c'est condamner à faire disparaître ces horreurs…
A vous de choisir.


Statistiquement c'est reconnu : plus de 80 % de ceux qui ont assisté à une corrida ne remettront jamais les pieds dans une arène ! Mais ils ont été complices, même de manière éphémère, à faire tourner la machine financière…


Arrêtez la musique ; retirez, au criminel, ses habits de Lumière… retirez les couleurs… écoutez les cris de la bête torturée : vous verrez la souffrance à l'état cru… et vous n'y retournerez plus !
Si vous n'êtes pas convaincu par ces arguments et si vous voulez quand même voir, pour vous rendre compte par vous-mêmes ; si vous voulez absolument voir, mais sans financer les bourreaux… il est des corridas comme des bals payants :
Pour vous faire une idée sans bourse délier -et donc sans remplir l'escarcelle des tortionnaires, il y a toutefois une possibilité : par tradition, chacun peut entrer gratuitement au moment de la mise à mort du dernier taureau, le 6ème.

Faites passer le mot à tous ceux qui seraient tentés par ce morbide essai ; techniquement ratée ou pas, une seule mise à mort devrait leur suffire pour être édifiés à jamais.

 

 

 


Le taureau ne sentirait rien !…

 
   
taille réelle

Les blessures sont plus profondes que la forme de l'arme ne le laisse supposer -20 cm, voire 40 cm- car il y a compression des chairs et les arêtes tranchantes sont vrillées à l'intérieur…


Les blessures par pique sont nombreuses. Dans un seul trou, on a pu noter jusqu'à 6 trajectoires différentes car le picador relève et enfonce dans la même plaie jusqu'à 10 fois… et c'est toute la croisette d'arrêt -plus de 10 cm- qui pénètre dans la plaie pour servir de levier allant jusqu'à casser une côte !



Les blessures par banderilles…

Elles sont moins profondes -5 cm tout de même- mais les 6 harpons sont étudiés pour rester dans la plaie et bougent constamment ainsi que l'animal ; la douleur est vive et permanente ; le sang coule en abondance et c'est bien l'effet recherché pour affaiblir l'animal…




Puis vient l'estocade…

Une épée de 85 cm qui ne pénètre rarement qu'une seule fois : le bourreau s'y reprend souvent à plus de trois ou quatre fois, c'est la moyenne. Le record, c'est 32 essais c'est-à-dire coup d'épée !



Achevé au poignard…
La puntilla servant à sectionner le bulbe rachidien… Ici le record a été de 34 coups de poignards… mais les bouchers voient parfois des animaux leur arriver encore vivants…



Mais il paraît que le taureau ne sentirait rien… Parole de spécialistes !

et puis, il est élevé pour cela !… comme nos enfants : élevés pour souffrir… car qui accepterait, parmi les spectateurs, de voir son enfant, son compagnon ou sa compagne (s'il l'aime toujours) saigner comme le fait le taureau, rester impassible, ou aller aux urgences dans un hôpital… et attendre -stoïque- l'arrivée d'un médecin…
Qui, parmi les organisateurs et même les spectateurs ?… Qui ?
Il faut voir, en cas d'accident, à quelle vitesse les secours s'organisent !…

 
Dans des écoles de tauromachies -subventionnées !- des enfants apprennent à manier les banderilles et autres armes… et à tuer, et ce, dès l'âge de 9 ans…

« Faites aux autres ce que vous voudriez qu'il vous soit fait… » [Jésus]


 

 

 

On vous trompe !…
Spectacle sanglant et truqué !…

 
   

Parés de Lumière, de couleurs, sur fond de musique… des spectacles, clé en main !…
Tout est étudié… et la mission du picador, est d'affaiblir le taureau, juste ce qu'il faut, et même un peu plus : cornes sciées… taureau drogué… coups de sacs de sables… purgatifs… vaseline dans les yeux pour brouiller le regard… isolement du taureau dans le noir complet pour qu'il soit aveuglé par la lumière de l'arène…



Fraudes mineures…

L'âge des animaux, par exemple… souvent plus jeune que ce qui est annoncé… mais surtout :
Un scandale : l'afeitado…
Nom désignant le raccourcissement des cornes : bien que les cornes soient innervées comme des dents, on les retaille en pointe pour masquer cette tromperie… opération très douloureuse pour le taureau… C'est une des tricheries les plus fréquentes : au moins 50 % -voire 96 % - des taureaux dans certaines corridas, en toute impunité. Tricherie dont le but est de faire perdre ses repères visuels au taureau, peu de temps avant le combat ainsi le taureau n'a pas le temps de se réadapter… Malgré des cachets pouvant dépasser 400 000 F [61 000 €] les toreros préfèrent affronter un adversaire aux armes diminuées… des puristes dénoncent eux-mêmes ce lamentable état de fait comme par exemple dans la revue taurine « Tendido » de décembre 1996. Le président de l'ordre des vétérinaires espagnols dénonce également les coups de sacs de sable utilisés pour "écraser la colonne vertébrale quelques heures à peine avant la corrida".
Dans la revue « TOROS » Paco Tolosa commente l'utilisation de purgatifs pour diminuer la force de l'animal : « Longtemps, la corrida a eu pour objet de montrer un taureau sauvage combattant avec un homme… aujourd'hui, elle tendrait plutôt à mettre en vedette un homme et à le faire "combattre" une apparence de taureau ».



Même pas bons pour la boucherie…
En 1995, à Nîmes, 48 % des taureaux combattus se sont avérés malades à l'examen des cadavres : lésions du foie… tuberculoses… néphrites aiguës… péritonites… pleurésies… etc…



Le Summum…
A la fin de son macabre spectacle, le toréador a droit à une, voire deux oreilles et/ou la queue… et celui-ci va découper et exposer fièrement son trophée sous les applaudissements du public… un scalp en quelque sorte !…
Puis, l'Animal -la victime- est tirée par une patte…

– « C'est une marque de respect… » vous confirment les organisateurs de corridas…



A Lourdes tous les deux ans…


photos « la République des Pyrénées »  

Pour se faire pardonner, est organisé… à LOURDES, tous les deux ans, un pèlerinage national qui connaît un vif succès… Il y a dérogation de l'évêque pour faire pénétrer les animaux (chevaux) dans le sanctuaire car il est absolument interdit d'amener un animal domestique à la grotte, même s'il est malade… Il est vrai que la Hiérarchie catholique l'affirme : « les animaux n'ont pas d'âme… »






Bientôt des corridas à Toulouse, au nom de la… tradition.
Le Tribunal cautionne…

A cette occasion, une manifestation sera organisée par la Fédération de Liaisons Anti-corrida les 10 mai et 14 juin au Capitole à Toulouse.




Ce dossier a été élaboré avec la collaboration de…

      • Alliance pour la suppression des corridas
      • Comité Réformiste Anti-Corrida (CRAC)
      • Fédération de Liaisons Anti Corrida (FLAC)
      • One Voice

 

 

 
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