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L'abbé - Donc d'efficacité pour produire
les phénomènes des tables parlantes
Arthur - Pourquoi ?
L'abbé - Parce que ce sont des phénomènes
d'intelligence, de volonté et de liberté.
En effet, dans vos tables parlantes -ou autres faits de
ce genre : verre, ouija- il y a un mouvement communiqué
à un corps, mouvement formant un langage et répondant
aux questions ; donc l'agent de ce mouvement sait parler,
comprend les questions, a l'intelligence de la réponse
: c'est donc un agent spirituel
Arthur - Je ne puis le nier
L'abbé - Le langage de cet agent découvre
les choses éloignées, secrètes, inconnues
des Hommes, annonce l'avenir. Donc, cet agent spirituel
sait des choses que les Hommes ignorent. IL est dès
lors, un esprit distinct d'eux
que l'on ne peut confondre
avec eux ; car, autre est celui qui ignore et interroge,
autre est celui qui répond.
Arthur - Parmi ceux qui assistent à
l'expérience, il en est peut-être qui connaissent
la réponse à donner ?
L'abbé - Quelquefois, oui ; toujours
non. Dans plusieurs cas, il est arrivé que personne
ne connaissait la vérité au sujet de la question
posée ; quelque fois, même les assistants,
acteurs ou témoins, avaient une idée contraire
à la réalité et cependant, la table
interrogée a répondu avec une exactitude étrange,
et d'une manière opposée à la pensée
de chacun
Arthur - peut-être y avait-il dans l'esprit
de l'un des acteurs ou témoins, une idée latente,
une pensée secrète qui s'est communiquée
à la table et l'a fait mouvoir ?
L'abbé - Une idée latente, existant
dans l'esprit, qui remue si peu au dedans que celui en qui
elle est, n'en a pas conscience, et qui remue si fort au
dehors, qu'elle meut un meuble ! Y pensez-vous, Arthur ?
Et puis, une idée qui met en mouvement un corps pesant
! Pour imprimer un mouvement à un corps, il faut
une substance, et non une idée ; et pour donner un
mouvement exprimant une pensée, il faut une substance
intelligente ayant conscience de son idée
Léon - C'est juste, Arthur
L'abbé - De plus, les tables -ou plutôt
l'agent qui parle en elles- refusent obstinément
quelquefois de répondre aux questions posées,
ou de faire ce qu'on lui demande, malgré les efforts,
les prières de toutes les volontés réunies
de ceux qui assistent à l'expérience.
Arthur - Cela, je l'ai déjà
vu
L'abbé - Donc, Arthur, cet agent a
une volonté libre, indépendante de ceux qui
lui parlent, une volonté distincte d'eux dès
lors, et par conséquent, c'est un Esprit autre que
l'esprit humain
Dans les réponses données
par cet agent, s'il en est où le faux se mêle
au vrai, c'est un Esprit trompeur
Il en est où des innocents sont calomniés
: c'est un Esprit calomniateur
Il
en est qui divisent : c'est un Esprit de division
Il
est réponses impies, hérétiques, immorales
: c'est un Esprit ennemi de Dieu, de la vérité
Arthur - Mais il y a aussi des réponses
très chrétiennes et conformes aux sentiments
de la vraie piété
L'abbé - Si elles ne sont pas toutes
de cette nature, ce peut être un Esprit hypocrite
qui prend le masque de la piété pour mieux
se faire croire
[N.d.l.r. - En effet, « il serait
injuste de ranger dans la catégorie des mauvais Esprits,
les Esprits souffrants et repentants qui demandent des prières
; ceux-là ont pu être mauvais, mais ils ne
le sont plus, du moment qu'ils reconnaissent leurs fautes
et les regrettent : ils ne sont que malheureux ; quelques-uns
même commencent à jouir d'un bonheur relatif
et remercions les bons Esprits qui les ont aidés
[Allan Kardec - l'Evangile selon le spiritisme]
Arthur - Sans doute le fluide magnétique,
tout seul, ne pourrait pas produire des phénomènes
d'intelligence et de volonté
L'abbé - Nous venons de voir qu'il
se produit dans ces expériences des phénomènes
de volonté libre, distincte et indépendante
de la volonté des Hommes. Quand la table interrogée
s'agite, refusant obstinément de répondre
malgré tous les efforts et toutes les volontés
réunies de ceux qui en sont les témoins, cette
résistance volontaire à la volonté
humaine a-t-elle, pour cause, le fluide magnétique
dirigé par la volonté de l'Homme ?
[N.d.l.r. - La chose est encore plus vraie quand il s'agit
de faire bouger un verre sur lequel sont posés l'index
de plusieurs participants
Il est difficile -voire
impossible- à un seul des participants d'imprimer
un sens plutôt qu'un autre, à ce verre.]
De plus, Arthur, je le répète encore, lorsque
l'agent qui parle par les tables indique avec exactitude
des choses éloignées ou secrètes, qu'aucun
des spectateurs ne connaît, ne soupçonne même,
est-ce ce fluide matériel, mû par des Esprits
ignorants, qui donne une connaissance exacte des choses
? Quoi ! j'ignore un secret, je n'ai même aucune idée
à cet égard, et je donnerais, à mon
fluide, un mouvement qui m'apprendrait par le mouvement
d'un meuble, ce que je ne pensais pas ?
Si, Arthur, vous faites entrer le fluide magnétique
dans les opérations de ce genre, il faut admettre
qu'il est l'instrument d'un Esprit distinct de l'Homme qui
sait ce que les humains présents ignorent, qui a
une volonté indépendante de la sienne
Arthur - L'esprit mauvais, pourrait-il intervenir
dans les pratiques du magnétisme ?
L'abbé - Pourquoi non ? Nous l'avons
vu, il peut s'emparer de tous les fluides, et s'en servir
pour exercer une action sur l'Homme et sur les choses de
ce monde
[N.d.l.r. - Aucune démarche n'est
anodine ; il vaut mieux s'adresser à un guérisseur
qui prie et sait se mettre -et vous mettre- sous protection,
que d'aller voir un magnétiseur un peu sorcier qui
pourra vous guérir, certes, mais quelquefois au prix
d'un transfert qui ne sera pas sans conséquence pour
le patient
]
Arthur - Il me reste encore une difficulté
: pourquoi est-il nécessaire, si l'on veut obtenir
des résultats, que les mains reposent sur la table,
sans quoi elles ne parleraient pas ?
L'abbé - Je pourrais vous répondre
que c'est pour mieux vous tromper en vous faisant croire
que l'Esprit de malice n'est pour rien dans ces funestes
jeux, et que le magnétisme en fait tous les frais
Pour ruiner tout à fait l'explication de ces phénomènes
par le fluide magnétique seul, il suffit de remonter
à l'origine des faits. Ont-ils commencé par
une action magnétique, ou indépendamment de
cette action et antérieurement à toute pensée
de ce genre
Voici donc leur origine
« Dans une maison d'Hydesville, petit village de l'Etat
de New-York, habitait, en 1848, une famille méthodiste
du nom de Fox composée du père, pasteur, de
la mère et de deux jeunes filles. Déjà,
avant leur arrivée, le locataire précédent
avait été tourmenté par des coups (rappings)
qui se faisaient entendre, tantôt à sa porte,
tantôt dans différentes parties de la maison,
et dont ils n'avaient jamais pu se rendre compte ; mais
les bruits se reproduirent d'une manière bien plus
suivie et plus fatigante lorsqu'il fut remplacé par
le pasteur Fox.
Un soir que les jeunes filles allaient se coucher, et que
les coups mystérieux venaient de commencer, l'une
d'elle fit, par hasard, claquer ses doigts et fut fort étonnée
d'entendre immédiatement reproduire le même
bruit. Sa sur ayant dit à l'écho, manière
de plaisanter et en frappant dans ses mains :
Eh bien ! faites comme moi, compter 1
2
3
4
5
!
Sa surprise fut extrême de se voir aussitôt
obéie. Ces bruits étaient-ils donc produits
par un être intelligent ?
Madame Fox, pour s'en
assurer, demande l'âge de ses enfants. Des coups -en
nombre exact- lui répondent
[N.d.l.r. - Les
enfants avaient convenu d'une règle avec l'Entité
: un coup, c'était : « non » et deux
« oui »]
Quel est donc cet être étrange correspondant ?
Serait-ce un être humain ? dit Madame Fox. Point
de réponse
Serait-ce alors un Esprit ? Dans ce cas qu'il me
réponde par deux coups.
A l'instant même, deux coups se font entendre.
Tel est le fait par lequel ont débuté, en
Amérique, les manifestations spirituelles, et telle
est la manière dont on est entré d'abord en
communication avec les êtres intelligents qui les
produisent et qui prétendent être des Esprits
de personnes décédées
»
[Le mystère de la danse des tables dévoilé]
[N.d.l.r. - Monsieur l'abbé oublie de préciser
que cet Esprit a fait savoir à la famille Fox qu'il
avait été tué et enterré dans
la cave de cette maison et demandait une sépulture
décente. Des recherches ont été faites
et ont confirmé la présence d'un cadavre
]
Vous le voyez, à l'origine de ces faits, il n'y a
ni chaîne de petits doigts, ni imposition des mains,
ni même la moindre pensée d'obtenir des résultats
aussi étranges. Le fluide magnétique ne paraît
en rien. Ce sont les phénomènes qui commencent
d'eux-mêmes
sans aucune participation de l'Homme
; ils se manifestent avant que l'on songe aux moyens de
les provoquer. Ce sont eux qui nous ont prévenus.
Il faut donc les attribuer à un Esprit invisible
d'où part l'initiative, qui veut attirer à
lui l'attention de ceux qui habitent la maison
Arthur - Comment se fait-il donc qu'un aussi
grand nombre d'humains ne voient, dans ces phénomènes,
que des effets magnétiques ?
L'abbé - Beaucoup ont entendu ce mot
: c'est le magnétisme, et ils s'en vont, répétant
: c'est le magnétisme, sans se rendre compte de ce
qu'ils disent, acceptant avec une bonne foi parfaite, une
explication d'autant plus satisfaisante, qu'elle renferme
plus d'obscurités et par son défaut de clartés,
laisse moins apparaître par ou elle pèche
Les limites de son action restant indéterminées,
cet agent est pour eux la force occulte qui opère
les prodiges dont nous sommes les témoins.
Léon - Ne pourrait-on pas admettre
qu'il y a dans l'Homme un véritable fluide, et que
ce fluide est un instrument d'opérations entre les
mains d'un Esprit ? S'il n'est employé que par un
humain, il ne produira que des effets assez restreints,
mais s'il est employé par un Esprit surhumain, il
produira des prodiges merveilleux
L'abbé - Vous penserez ce qu'il vous
plaira, mais assurément, il est un certain nombre
de faits, donnés comme incontestables, qui ne peuvent
sortir du magnétisme
Arthur - Eh bien ! soit. Mettons de côté
le magnétisme. Il reste une autre explication qui
n'est peut-être pas dépourvue de vraisemblance
: ne seraient-ce pas réellement les âmes des
morts qui, en vertu d'une évocation, viendraient
converser encore avec les vivants ?
L'abbé - Cette explication, Arthur,
est rejetée par tous les Pères de l'Eglise.
Ils condamnent cette évocation des morts
Selon
eux, les Esprits des morts ne reviennent pas sur la terre
; mais ce sont les démons qui, s'approchant ainsi
des humains, prennent le nom des morts et cherchent, par
là, à tromper les vivants et à leur
tendre des pièges
Arthur - Mais quand elles étaient sur
la Terre, elles mouvaient bien leur corps ?
L'abbé - Sans doute, parce qu'elles
lui étaient unies.
Remarquez que l'âme humaine est destinée à
être unie à un corps humain, et à le
vivifier
Voici la règle : si l'âme est unie au corps,
et qu'elle le vivifie, elle peut agir sur lui, le mouvoir
et par son intermédiaire, agir sur les autres corps
de la nature et les mouvoir aussi. Mais si l'âme est
séparée, si son corps est mort, elle ne le
vivifie plus, elle ne l'anime plus, elle ne peut agir sur
lui et manquant d'instrument pour agir sur les autres corps,
elle ne peut pas naturellement les mouvoir
De là, concluez que les âmes des morts ne peuvent
pas être naturellement les agents qui remuent nos
tables et les font parler
Léon - Est-ce que les procédés
que l'on emploie pour évoquer les âmes des
morts ont naturellement la vertu de les faire venir à
nous, soit par la persuasion, soit par la contrainte ?
L'abbé - Evidemment, non. La manière
dont on les évoque ne peut exercer sur ces âmes,
une action qui les amène sur la Terre.
Arthur - Dieu ne peut-il pas leur permettre
d'entrer en communication avec les vivants
L'abbé - Je vous réponds, Arthur
que Dieu a toujours défendu l'évocation des
morts ; il ne veut donc pas cette communication, du moins,
il ne la veut pas de la manière dont on prétend
l'obtenir
[N.d.l.r. - Laissons les morts à
leur sommeil !
Il n'est pas bon d'invoquer les morts
surtout quand ils sont en phase de régénération
suite à une longue maladie, par exemple ; aussi nous
reprochent-ils -quelquefois- de trop les pleurer ce qui
les ramène à la Terre
Un autre reproche
que nous font nos "disparus" c'est de les solliciter
trop souvent et de nuire ainsi au travail, à la mission
qu'ils doivent accomplir dans l'au-delà
En
fait, les Esprits de nos proches ne sont amenés qu'avec
l'accord de Dieu et l'aide d'Esprits protecteurs et bien
sûr de leur guide spirituel ou ange gardien, dans
des cas extrêmes
On ne peut contraindre, contre
leur gré, des Esprits, à se manifester, même
si, par amour pour nous, ils acceptent volontiers. En cas
d'impossibilité, si la protection est grande, un
autre Esprit, proche, se présentera à sa place,
parlera en son nom
Si la protection n'est pas et si
les contacts sont de curiosité simple, sans amour
ni respect pour l'au-delà, d'autres Esprits, bien
moins intentionnés peuvent se présenter en
lieu et place de l'être aimé que l'on oblige
à se présenter
De toute façon,
il y a danger à engager des contacts avec l'au-delà
si l'on est pas entouré de gens expérimentés,
de médiums qui voient les Entités et qui ont
le pouvoir de les décrire, médiums qui est
aujourd'hui fort rares.]
Et d'ailleurs, peut-on supposer que Dieu donne aux âmes
des morts une vertu surnaturelle pour qu'elles viennent
se rendre aux désirs du premier venu, servir de passe-temps
aux uns, de jouet et de plaisanterie aux autres, d'amusements
pour tous ? Est-ce là l'ordre établi par la
providence et la sagesse de Dieu ?
Sans doute, nous avons avec les habitants de l'autre monde
des relations véritables ;
Nous prions pour les uns, afin de les soulager, et nous
leur appliquons les mérites de nos bonnes uvres.
Nous prions les autres qui, en retour, intercèdent
pour nous et nous obtiennent les bénédictions
du Ciel
Supposons qu'une âme sainte entre en communication
avec nous, que nous dirait-elle, sinon de pratiquer fidèlement
la loi, de nous tenir humbles, d'éviter avec soin,
la curiosité, et surtout, de ne pas nous livrer à
ces pratiques offensantes pour elles et dangereuses pour
nous. C'est ce que fit l'ombre de Samuel qui, par une permission
spéciale de Dieu, apparut à Saül et lui
dit avec reproche : Pourquoi es-tu venu me tirer de mon
repos ?
Si c'était l'âme d'un damné [N.d.l.r.
- Nous emploierions plutôt le terme d'Esprit souffrant]
qui vînt nous parler, elle ne nous dirait autre chose
sinon, qu'il nous faut prendre garde de ne pas tomber dans
son malheur
[N.d.l.r. - Dans « Spirite » (p. 37) Marcelle
Olivério publie un magnifique message que sa mère,
désincarnée, est venue délivrer à
un groupe de leurs amis :
|
Les
parents de marcelle peu avant leur désincarnation
|
|
Pleurs
de l'Esprit pendant plusieurs minutes, puis
« Ah !
vous vous agitez sur la Terre, et
nous, du fond de ces Plans que nous venons de découvrir,
nous pleurons, nous pleurons
nous pleurons sur vous
que nous avons laissés, nous pleurons sur ces éléments
qui sont les vôtres de curiosité, de flottement,
d'indifférence, de refus, de reniement et d'obstruction
; nous pleurons sur votre immobilisme, nous pleurons sur
votre nonchalance, nous pleurons sur votre entêtement
et nous pleurons également sur nous, sur les gestes
accomplis, les drames semés ; nous pleurons aussi
sur notre entêtement, notre indifférence, notre
obstruction et nous pleurons sans cesse ces regrets, ces
remords qui nous tenaillent, lancinants, à travers
le temps
Ah !
Ah, mon Dieu, nous t'avons si
souvent renié, si souvent rejeté ! Oh, la
confrontation à nos gestes passés, l'horreur
découverte de situations que nous avons créées,
dont nous avons été signataires, délibérément,
allégrement, implacablement !
Les morts se sont succédées et nous nous sommes
tous retrouves, sourire aux lèvres, dans la joie
de ces moments de rencontre. Mais si la joie de ces rencontres
était là, quelle confrontation à notre
indifférence et à ce qui semblait être
un oubli humain au fil des jours et du temps !
Tous présents, tous réunis
Nous sommes accueillis par ceux qui nous ont précédés
mais qui, comme nous, ont dû se mettre à genoux
pour pleurer leur repentir, et exprimer ce désir
de rattraper toutes ces actions qui ne méritent certes
pas absolution.
O vous qui m'écoutez, transformez vos vies, balayez
ces éléments négatifs de vos jours,
de vos instants. Même si ces temps semblent longs
sur cette Terre qui est la vôtre, vous serez un jour
plongés dans ce plan qui est le nôtre et vous
aurez comme nous à gémir et à pleurer,
à regretter, à demander le pardon de vos actions.
Réformez-vous, transformez-vous profondément.
Nous n'en avons pas fait autant et aujourd'hui nous pleurons
sur ces moments perdus. Découvrez ces horizons que
Raphaël a montrés à vos yeux en levant
le voile sur un Plan que vous soupçonniez sans jamais
y avoir pénétré.
Lorsque sa main lumineuse s'est tendue pour nous, pour nous
montrer ce nouveau Ciel, pourquoi, pourquoi ne l'avons-nous
pas compris et pourquoi dans le mépris, les pirouettes
et l'ironie, avons-nous transformé les choses ? Il
aurait fallu si peu de choses pour que nos pas puissent
nous conduire vers ces plans qu'il montrait à nos
yeux ! Etait-ce parce que nous étions "vieux"
que nous avons jugé inutile d'accomplir ce travail
intérieur qui aurait fait notre bonheur ?
Ah ! ces retrouvailles avec ce plan de pureté, d'éternité
!
(pleurs de l'entité)
Aurons-nous assez de ce temps où nous sommes maintenant
plongés pour rattraper tous nos errements ?
Aujourd'hui nous faisons serment de ne pas recommencer une
vie avec ces mêmes éléments car il nous
faudra encore reprendre ce chemin de vie !
Puisses-Tu, ô Seigneur dont j'ai si rarement voulu
prononcer le nom, ouvrir les portes de leur compréhension
comme Tu as fait pour la nôtre !
Acceptez ce message donné avec amour par tous ceux
qui ont toujours vécu ce chemin de vie avec trop
souvent ce défi, ce mépris des chose ignorées
de Là-bas.
Que notre souffrance soit votre sauvegarde, que nos larmes
qui coulent et coulent encore ne soient que les nôtres,
et que vous soient épargnés ces efforts de
l'aveu et du constat parce que vous aurez su faire ces pas
qui vous écarteront du doute en vous faisant retrouver
la valeur d'un chemin montant qui, instant après
instant, vous conduira dans la force vive de l'espoir à
ne vivre qu'en fonction de Ses conseils, qu'en fonction
de Sa Gloire
Ecoutez
Agissez
Nous vous
en supplions !
Ne laissez pas passer le temps !
Grandissez-vous, nettoyez-vous car c'est maintenant le temps
des regrets !
Pour nous il est trop tard, trop tard
pour rattraper, et il nous faudra recommencer, recommencer
encore et toujours pour vivre dans un nouvel amour ces jours
que nous avons gâchés
Faites vite
faites vite
faites vite !
»
En
bref, mes parents avouèrent bien plus tard aussi,
qu'un peu effrayés par ce qui se passait, ils avaient
opté pour une attitude de silence, se contentant
de frémir et de craindre -ou de se réjouir
dans les moments de joie- mais pratiquant en fait cette
"politique de l'autruche" moins dérangeante
et peut-être plus sécurisante que trop souvent,
peut-être par lâcheté, on préfère
adopter lorsqu'un constat difficile s'impose.]
Nous voyons, dans l'Evangile, que l'âme du mauvais
riche, précipitée dans les enfers, demande
à Dieu [quand il voit celui qui était plein
d'ulcères, devant sa maison, et qu'il avait refusé
de secourir] la permission de venir trouver ses frères,
pour leur recommander de prendre garde à eux afin
d'éviter les malheurs de la damnation, Dieu ne voulut
pas le lui permettre, disant : ils ont Moïse et les
prophètes ; s'ils ne les croient pas, ils ne croiront
pas mieux un homme qui ressusciterait d'entre les morts
[N.d.l.r. - surtout si les Pères de l'Eglise affirment
haut et fort que cela n'est pas possible, et que ce sont
des démons qui usurpent le nom des âmes des
morts pour mieux tromper les humains]
Arthur - Cependant, on rapporte des faits
qui prouvent que des morts sont venus quelquefois parler
aux vivants
L'abbé - Ces faits sont possibles,
parce que Dieu peut donner aux morts, une permission particulière
et une vertu surnaturelle pour faire ce qu'ils ne pourraient
pas naturellement. Mais ce sont là des faits exceptionnels
et jamais ces faits ne se sont produits par le moyen de
ces pratiques d'évocation, ni dans des circonstances
semblables à celles dont nous parlons
Arthur - Et les bons anges, ne peuvent-ils
pas produire ces phénomènes ?
L'abbé - Les bons anges, Arthur, sont
les ministres de Dieu ; ils se confirment à l'ordre
que la Providence a établi, et suivent en tout ses
volontés.
Les bons anges peuvent-ils, d'ailleurs, donner ces réponses
mensongères, impies, scandaleuses, que nous avons
reconnues sortir des tables parlantes ? ou bien supposeriez-vous
qu'à la volonté de l'Homme incrédule
et souvent libertin, les bons et les mauvais Esprits viennent
tour-à-tour, écouter ses questions et lui
donner réponse ? Cette supposition est tellement
absurde, qu'il est inutile, ce me semble, de la discuter
sérieusement.
[N.d.l.r. - Et pourtant, n'en déplaise à l'abbé
: un soir, un proviseur de lycée, en région
parisienne, s'est présenté à marcelle
olivério à l'occasion d'une réunion
dans le lycée et ils ont abordé le problème
des contacts avec les Esprits. Il a d'abord voulu essayer
le verre -qui répondait- mais il ne fut pas convaincu.
Il a lancé un défi au Ciel et dit qu'il voulait
essayer un contact par l'intermédiaire d'un guéridon.
Il posa les questions voulues par lui, personnelles, et
dont aucun des participants connaissait les réponses.
L'expérience terminée, il nia non les faits,
mais les causes. Tous les participants regagnaient fauteuils
et canapés quand le guéridon se déplaça
seul devant le Proviseur. il se leva presque à la
verticale, et frappa très fort à quelques
centimètres des pieds de celui-ci avec un tel fracas
chaque fois, que le plancher semblait éclater. Impressionné,
voire paniqué, il lui demanda : qui es-tu ? Le guéridon
répondit : un messager
et Marcelle de demander
que fallait-il faire face à des êtres orgueilleux,
qui se disaient des esprits forts mais qui niaient l'évidence,
le guéridon a répondu : « rien,
prier !
» et tout se tut
Le Proviseur disait ne pas être convaincu, mais jura
de ne plus défier et de ne plus aborder ce problème
à l'avenir
Comme quoi, même des «
bons anges », comme dit l'abbé, peuvent intervenir
avec des tables quand la nécessité s'en fait
sentir.]
Mes amis, il est évident d'après tout ce que
nous avons dit, qu'il n'est pas permis de prendre part à
ces expériences dangereuses.
Ces choses sont pleines d'une curiosité contagieuse,
d'une anxiété crucifiante, d'une servitude
mortelle. Car ces Esprits, pour tromper, procurent à
chacun, ce qu'ils voient propre à le captiver
[Eugyppius]
Raban Maur nous adresse les mêmes recommandations
: « Il est très mal, dit-il, de recourir aux
magiciens ; car les démons, quoiqu'ils paraissent,
pour un peu de temps afin de mieux séduire, opérer
quelque chose dans l'intérêt de la santé
du corps, cependant ils ne le font pas pour le bien réel,
ni par un sentiment de bienveillance pour les Hommes mais
afin de réduire sous leur servitude et de les détacher
de Dieu
» Et peu après : « Ce
n'est pas un péché quelconque de consulter
la magie
»
Hinemar de Reims est tout aussi affirmatif : Après
avoir parlé des différents genres de magie,
il ajoute : « Dans toutes choses, c'est l'art des
démons ; par conséquent, tout chrétien
doit les fuir, les répudier de son exécration
et les condamner absolument
»
Le pape Etienne VI, dans un discours adressé aux
Romains s'élève en ces termes contre ceux
qui se livraient à la magie : « Je ne veux
pas vous laisser ignorer la loi que Dieu a portée,
disant à Moïse : "Ne souffrez pas qu'un
magicien vive au milieu de vous." Et cependant, dans
cette cité, je le dis avec douleur, il s'en trouve
qui, non contents de ne pas chasser les magiciens, les protègent
encore et les favorisent. Ils ne craignent pas de consulter
des démons par leur entremise, oubliant la loi divine
et la doctrine apostolique : Qu'y a-t-il de commun entre
la Lumière et les Ténèbres ? le Christ
et Bélial ? Dès lors que, méprisant
Jésus-Christ, ils consultent les démons comme
les païens, ils ne sont plus chrétiens. Et que
peut-il y avoir de plus horrible, de plus profane pour un
chrétien, que de mépriser Jésus-Christ
et d'adorer les démons ?
[
]
Voici maintenant l'autorité souveraine ; Dieu va
vous faire entendre sa parole. Ecoutez sa loi : «
Vous ne souffrirez pas que les faiseurs de maléfices
vivent sur votre terre
[Exode 22]
« Vous ne demanderez rien aux devins, pour n'être
pas souillés par eux
»
« L'homme ou la femme en qui se trouvera l'esprit
de Python et de divination, qu'ils soient lapidés,
et qu'ils meurent
»
« Quand vous serez entrés sur la terre que
le Seigneur Dieu vous donnera, prenez garde d'imiter les
abominations de ces peuples et qu'il n'y ait personne, parmi
vous, qui interroge les devins, et qui observe les songes
et les augures. Qu'il ne se trouve ni magicien, ni enchanteur,
ni qui consulte l'esprit de Python ou les devins, et qui
demande la vérité aux morts, car toutes ces
choses, Dieu les a en abomination
» [Deutéron.
18]
Telle est la loi
Elle est claire, positive, formelle. Cependant, ne commet-on
pas aujourd'hui, de gaîté de cur, toutes
ces abominations que Dieu condamne sous peine de mort ?
Ne se fait-on pas un amusement de consulter la magie ?
Ne demande-t-on pas la vérité aux morts ?
N'a-t-on pas le triste courage de les outrager par des évocations
curieuses ? N'exerce-t-on pas la divination en recherchant
les choses futures, éloignées, secrètes,
par des moyens d'eux-mêmes inefficaces et que Dieu
n'a point établis pour opérer les effets attendus
: le guéridon, la boule de cristal, le verre
etc.
Arthur - Mais monsieur l'abbé, les
partisans des tables tournantes ne regardent pas ces expériences
comme réprouvées par la religion. Leurs intentions
sont pures ; ce n'est qu'un mouvement de curiosité
bien naturelle et fort innocente, assurément, qui
pousse à voir, de leurs yeux, des phénomènes
aussi extraordinaires
L'abbé - Je ne sais si cette curiosité
est, aux yeux de Dieu, aussi innocente qu'elle vous le paraît.
Point d'illusion, Arthur ; et ne cherchons pas à
nous justifier des actes répréhensibles. Mes
intentions sont pures, dit-on ; je serais désolé
de concourir à une uvre à laquelle le
démon aurait la moindre part. Ainsi, fort de ma conscience,
je suis tranquille sur les pratiques auxquelles je me livre.
Voyons donc si vos intentions sont aussi pures que vous
le prétendez
- Tout culte rendu au démon
est un culte illégitime et un acte superstitieux
- Toute convention, soit expresse,
soit tacite, faite avec le démon, est un culte rendu
à cet Esprit méchant, parce que c'est l'honorer
que de recourir à lui
- Tout appel adressé
au démon, pour qu'il vienne soit nous annoncer l'avenir,
soit nous manifester les choses cachées, soit nous
indiquer des remèdes inconnus, opérer des
guérisons ou d'autres effets merveilleux de sa puissance,
renferme un pacte entre cet ennemi de Dieu et celui qui
l'invoque
- Tout acte qui demande ces
effets, cette connaissance de l'avenir, [N.d.l.r. - C'est
vrai que si Dieu avait souhaité que nous sachions
notre avenir ou que nous connaissions nos vies antérieures,
il nous en aurait donné la faculté sans avoir
recours pour cela à un thérapeute ou à
une voyante
et marcelle, qui était une médium
hors pair, s'est toujours refusé à prédire
l'avenir, et même si elle savait, elle se refusait
de délivrer ce qui lui avait été confié
; ces visions ne lui servaient qu'à orienter son
entretien avec ceux qui venaient lui demander de l'aide,
et ce, toujours bénévolement
] des choses
secrètes ou autres prodiges, à des moyens
dépourvus d'efficacité naturelle pour les
produire [boule de cristal, cartes, plomb, guéridon,
tables, oui-ja
etc.] et en dehors des voies de Dieu,
est un appel fait au démon.
Arthur - Pourquoi ?
L'abbé - Parce que, quand vous demandez
ces choses, vous les demandez à la puissance qui
les produit ? Or, cette puissance n'est, c'est l'hypothèse,
ni celle de Dieu, ni celles des bons anges, ni la vertu
des moyens que vous employez : c'est donc celle des démons
que vous invoquez, alors, au moins tacitement
Arthur - C'est juste
L'abbé - Toute uvre dans laquelle
il y a lieu de penser que le démon s'ingère
de lui-même est une uvre illicite
[
]
« Pour connaître l'avenir, toute divination
se sert du conseil ou du secours des démons. On implore
ce secours expressément, ou bien, le démon
s'ingère de lui-même d'une manière occulte,
en dehors de l'intention même du devin, à prédire
des choses futures que les Hommes ignorent
»
[saint Thomas]
[N.d.l.r. - Nous n'irons pas dire, comme saint Thomas, que
consulter une voyante, se faire prédire l'avenir,
c'est faire honneur à Satan. Cependant, c'est déroger
à la loi divine qui n'a pas voulu que nous connaissions
notre avenir, pas plus que notre passé d'ailleurs
Mais il est vrai que le devin est un médium qui s'ignore,
souvent. Il fait appel, souvent à son insu, à
un Esprit qui lui est attaché. Cet Esprit ne rend
pas service, gratuitement, à la voyante
il
attend quelque chose en retour, ne serait-ce que son ego
flatté par la jouissance qu'il a à révéler
; or, il n'a pas toujours la lucidité, les pouvoirs
pour ce faire et alors, il faut soit interroger de manière
insidieuse le client, pour donner à l'Esprit de quoi
révéler, soit extrapoler. Et la complicité
du devin, avec l'Esprit incapable, se fera d'autant plus
facilement qu'il va se faire payer et doit donc impérativement
contenter le client souvent complètement désemparé,
dans le but inavoué, de le faire revenir
D'ailleurs,
souvent comme pour prouver des pouvoirs qu'il n'a pas et
sa capacité à deviner, le devin, avec la complicité
de l'Esprit, va dans un premier temps, non pas révéler
l'avenir, mais fouiller le passé du client, pour
le mettre en confiance et se rendre crédible
Et si le devin site un prénom non connu de lui, ou
la couleur de sa voiture, alors le client se laisse aller
et il est difficile, après, de faire douter celui-ci
de la véritable valeur des révélations
faites car il y croit dur comme fer
En fait, ces clients
qui étaient venus pour se faire prédire l'avenir,
sont convaincus de la valeur du devin parce qu'il leur a
fait toucher du doigt un fait passé, et il n'y a
pas plus facile, pour un Esprit même peu évolué,
de connaître le passé des gens car ils lisent
en nous comme dans un livre ouvert
Prédire
l'avenir, le vrai, c'est une autre affaire et comment croire
-il faut être naïf- que l'Esprit et le devin,
qui se font payer, vont nous conseiller un avenir qui nous
conduiront vers le divin, surtout quand Dieu a dit : Tu
donneras gratuitement ce que tu as reçu gratuitement
et que les deux dérogent déjà aux lois
divines ; comment croire que le devin va nous donner les
numéros du loto pour nous faire gagner de l'argent
-même si l'on est persuadé que si l'on gagne,
on aidera autrui- comment croire que le devin qui fait payer
sa consultation, s'il sait les numéros gagnants,
va être assez honnête pour refuser de les jouer
pour son propre compte ?
]
Dès lors, est illicite :
1- La divination qui se fait
par l'invocation expresse des démons ; la divination
qui se fait par des personnes vivantes, par des figures
ou des signes qui se manifestent dans des choses inanimées
2- La divination qui se fait
même sans l'invocation expresse des démons
et par ces différents modes exprimés sous
le nom général de sorts, parce qu'elle se
fait par l'intervention des malins Esprits
3- Les observances qui ont
pour objet d'acquérir des connaissances en dehors
des moyens naturels et des voies de Dieu, par l'inspection
de certaines figures ou en prononçant certaines paroles
4- Les observances qui emploient
des moyens qui n'ont pas vertu de produire les effets pour
lesquels ils ont été créés
5- Les observances qui ont
pour but de connaître à l'avance notre bonne
ou notre mauvaise fortune. On ne les regarde pas comme des
signes venant de Dieu, puisqu'elles n'ont pas été
établies par une autorité divine, mais elles
viennent plutôt de la vanité humaine, aidée
de la perversité des démons qui s'efforcent
d'impliquer les Hommes dans toutes ces frivolités
[saint Thomas]
Arthur - J'admets tout cela. Mais quand je
fais parler ma table, mon intention n'est pas de recourir
à des uvres qui rentrent dans la catégorie
de celles que vous indiquez
L'abbé - C'est là ce que nous
allons examiner
Votre intention positive est de faire parler les tables
ou produire d'autres effets de ce genre. Vous voulez évoquer
les Esprits, les interroger, obtenir des réponses,
apprendre d'eux la vérité sur l'avenir, sur
votre bonne ou mauvaise fortune, sur les choses de l'autre
vie, sur des particularités inconnues de vous, etc.
etc. c'est-à-dire vous voulez précisément
ce que la loi de Dieu vous défend.
Puis, vous cherchez ces résultats par les moyens
que vous employez. Or, vous ne pouvez pas ignorer que ces
moyens sont, par eux-mêmes, vains, stériles,
inefficaces, sans vertu propre à produire ces résultats
Il n'est aucune proportion entre les causes mises en jeu
et les effets attendus.
D'autre part, ces pratiques sont loin d'être d'institution
divine. Dieu ne les a pas établies pour opérer,
par une efficacité surnaturelle, ce qu'elles ne peuvent
naturellement produire : vous le savez bien.
Quand donc vous avez recours à ces pratiques, ce
n'est ni aux moyens que vous employez, ni à Dieu,
que vous demandez réellement les prodiges qui vous
charment, mais à une puissance occulte ; et c'est
bien cette puissance occulte, quelle qu'elle soit, que vous
invoquez. En vous plaçant autour d'un guéridon,
en posant vos mains sur sa surface, les coups qui vous donneront
le sens de la réponse sollicitée, vous appelez
l'agent véritable de ces mystères, vous faites
une convention expresse avec lui. Et puisque cet agent occulte
vous répond par les signes que vous lui indiquez,
il accepte la convention : il y a un pacte entre vous et
lui
Léon - J'ai vu une dame qui commence
toujours, quand elle se livre aux opérations de ce
genre, par se recueillir, prier et invoquer mentalement
les Esprits avec lesquels elle désire entrer en rapport
Arthur - Même moi, je ne crois pas invoquer
le secours du démon
L'abbé - Qu'importe, Dès lors,
je le répète encore, que vous demandez des
effets qui ne peuvent pas être produits par les moyens
que vous employez, ni naturellement, parce que leur efficacité
naturelle ne s'étend pas jusque-là ;
ni surnaturellement, parce que Dieu ne leur a pas donné
une vertu surnaturelle destinée à produire
ces résultats, [N.d.l.r. - Ce sont des actes contre
nature] vous faites un acte superstitieux : vous voulez
amener des effets en dehors des voies légitimes et
de l'ordre de la Providence ; vous faites, dans cette intention,
appel à une cause illégitime, à un
principe d'action auquel Dieu vous défend d'avoir
recours. Vous vous exposez donc, volontairement, au péril
de rencontrer cette cause dans la puissance diabolique,
et c'est pourquoi rien ne peut vous affirmer la licité
de votre acte. Ecoutez saint Thomas :
« A l'égard des choses que l'on fait pour produire
quelques effets particuliers, il faut examiner si ces choses
semblent pouvoir naturellement produire de pareils effets
Si elles ne semblent pas naturellement capables de produire
ces effets, il en résulte qu'on ne les emploie pas
pour produire ces effets à titre de causes, mais
seulement comme signes. Alors, elles rentrent dans les pactes
conventionnels avec le démon
»
Arthur - J'ai voulu défendre, selon
mes forces, mes amis, de ces curiosités dangereuses
L'abbé - Il est difficile, Arthur,
de justifier des uvres semblables
1- Ces genres de choses ne
sauraient produire aucun bien
2- De plus, jusqu'ici, non-seulement
elles n'ont produit aucun bien réel, mais elles ont
causé les plus tristes résultats. Ce sont
des uvres dangereuses pour les bonnes murs,
dangereuses pour la paix des familles, dangereuses pour
la santé du corps et de l'esprit. Une âme droite
ne peut prendre part à des uvres semblables
; elle doit même les combattre autant qu'il est en
elle, comme on doit repousser un ennemi public
3- Ces uvres, un chrétien
doit les avoir en horreur
D'ailleurs, des hommes graves,
et un grand nombre d'évêque tant en France
et en Espagne qu'en Amérique, ont défendu
toute participation aux expériences de ce genre.
Que faut-il de plus pour une âme chrétienne
?
Léon - Pour moi, ma décision
est prise et mon jugement est formé
Arthur - Moi aussi, je sais à quoi
m'en tenir
N.d.l.r. - Marcelle Olivério est intervenu un soir,
sur une antenne de radio nationale pour mettre une fédération
spirite en garde contre les dangers de ces pratiques qui
se faisait en public -ce soir là à Amiens,
à la foire exposition- afin d'apporter la preuve,
disait son président, de la survivance
Marcelle disait que cela était dépassé
Jean Prieur le confirme : « Or déjà,
à l'époque d'Allan Kardec, elles étaient
démodées, et Pierre Larousse, dans son grand
dictionnaire du XIXème siècle pouvait écrire
: « elles ont fait leur temps. Comme tant d'autres
choses, elles ont eu quelques jours de vogue, et personne
aujourd'hui ne s'en occupe, même à titre d'amusement.
»
C'était d'ailleurs l'avis de Kardec lui-même
: « Le spiritisme a eu son point de départ,
en France, dans le phénomène vulgaire des
tables tournantes ; mais comme ces faits parlent plus aux
yeux qu'à l'intelligence, qu'ils éveillent
plus de curiosité que de sentiments, la curiosité
satisfaite, on s'y est d'autant moins intéressé
qu'on ne les comprenait pas. » [Kardec et son époque
- p. 7]
Une autre question, grave, se pose maintenant au lecteur
: pourquoi l'Eglise a-t-elle, pendant tant de temps, nié
l'Au-delà et la possibilité de ces contacts
dont elle connaissait les dangers ?
C'est criminel !
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