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Voilà
ce qu'écrit Emile Marcus, archevêque de Toulouse
pour motiver ses adeptes à participer au denier du
culte
« Depuis 1905, l'Eglise catholique assure seule la
subsistance de ses prêtres et de ses permanents, ainsi
que l'entretien des bâtiments qui lui appartiennent.
Elle ne reçoit aucune subvention ni de l'Etat, ni du
Vatican. Vos dons sont ses seules ressources. »
Le
démenti
Contrairement
à ce qu'affirme l'archevêque de Toulouse, l'Eglise
reçoit bien -peut-être pas du Vatican- des subventions
José Marthe a rendu public un "incident"
protocolaire survenu dimanche à l'encontre du Conseil
Régional, lors de l'inauguration des travaux de la
basilique. En effet, les cartons d'invitation ne mentionnaient
pas le Conseil Régional pourtant co-financier du projet
à hauteur de 2 millions de francs et aucun temps de
parole n'a été imparti à son président
-empêché.
Par courrier du 2 novembre, adressé à Monseigneur
Perrier, et au maire de Lourdes, M. Malvy a fait part de «
ses regrets quant au passage sous silence du rôle du
Conseil Régional, sans toutefois, en faire un "incident"
de nature à être rendu public. »
José Marthe [RPR] a, quant à lui, pris la plume
ce lundi pour adresser un courrier similaire et rendu public
jeudi matin. Cet « incident regrettable » qui
lui a permis de tirer à boulets rouges sur Jean-Pierre
Artiganave avec lequel les relations ont depuis tout temps
été d'une grande fraîcheur.
Pas de polémique
Attendant de savoir -en vain- si l'évêché
avait l'intention de réagir à l'affaire, le
maire de Lourdes s'est finalement résolu à rédiger
un bref communiqué de presse [
] il ne recèle
par ailleurs aucune explication du couac de dimanche.
« Le 2 novembre dernier, M. le président du Conseil
Régional de Midi-Pyrénées, M. Martin
Malvy, m'a adressé un bref courrier dans lequel il
me faisait part de ses intentions et remarques concernant
la cérémonie du 4 novembre dans les sanctuaires
Notre-Dame de Lourdes. Respectueux de l'institution régionale
et de son président, soucieux du maintien des bonnes
et efficaces relations entre le conseil régional Midi-Pyrénées
et la ville de Lourdes, éloigné, tout comme
le président Malvy d'une quelconque intention polémique
[
] En tout état de cause, je le remercie, comme
je l'ai fait publiquement lors de mon intervention dimanche,
de l'aide que lui-même et son institution apportent
au dossier de la basilique du Rosaire
»
Monsieur
Malvy
Président du Conseil Régional, Martin Malvy
fait partie de ces hommes tolérants et pondérés
qui uvrent avant toute chose pour la région Midi-Pyrénées
sans esprit sectaire
« Je ne souhaitais pas faire état de cette affaire,
mais puisque vous me le demandez, je vais être très
clair. [
] J'ai été surpris qu'en dépit
des efforts consentis par le Conseil Régional, mon
nom n'était pas cité sur le carton d'invitation,
le logo du Conseil n'apparaissait pas, et qu'il n'y ait eu
aucun temps de parole accordé à un représentant
de l'institution. J'ai donc écrit en regrettant qu'en
dépit de notre participation conséquente au
financement des travaux inaugurés, nous ayons été
passés sous silence y compris comme partenaire du projet
ce qui va à l'encontre da la règle lorsque notre
contribution est demandée.
D'autant
plus qu'en l'occurrence, cette participation a permis l'intervention
du fonds européen dans le cadre d'une opération
globale de sauvegarde du patrimoine. Tout cela est regrettable.
D'autant plus regrettable que la Région a souvent apporté
sa contribution financière sur bon nombre de réalisations
structurantes, on pense notamment à la gare de Lourdes
récemment rénovée pour mieux recevoir
les pèlerins
»
Quant aux réactions côté Sanctuaires,
aucun son de cloche, Monseigneur Perrier « n'ayant pas
tous éléments pour répondre
»
Au pays de Jean Prat, on appelle cela « taper en touche
!
»
J-M. DEJEAN
N.d.l.r.
- Emile Marcus, représentant de Dieu sur Terre à
Toulouse, l'affirme : « Depuis 1905, l'Eglise catholique
assure seule la subsistance de ses prêtres et de ses
permanents, ainsi que l'entretien des bâtiments qui
lui appartiennent. Elle ne reçoit aucune subvention
ni de l'Etat, ni du Vatican. »
Parole d'archevêque !
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Le
même état d'esprit que celui de l'archevêque
On
"responsabilise" le pèlerin
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photo
: Ph. Lacaze
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On
"panique" le pèlerin en lui faisant prendre
conscience de l'urgence des travaux à effectuer.
«
les sanctuaires ne peuvent avancer les fonds
nécessaires pour financer les premiers travaux de sauvegarde
»
On "culpabilise" le pèlerin en lui faisant
croire que de sa générosité seule, dépend
la survie de la basilique
sont occultés bien
sûr les différents subventions octroyées
pour ces travaux
C'est
une forme de manipulation mentale
«
L'Eglise
qui aurait dû être la fille de
Dieu est en train de crever les yeux des masses qui la contemplent
et qui attendent
»
archange Raphaël
extrait de « Quand le Ciel parle
» de marcelle olivério.
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