Spirite

Visa pour l'Au-delà…

 

 
   

Amis !…

Les jours se sont écoulés et le temps a passé depuis ces instants où nous vous avons délivré des directives détaillées et puissantes pour un travail que nous souhaitions précis et sérieux.
Nous avons suivi avec attention et amour ce dernier débat où le ton, bien sûr, s’élevait quelquefois dans la contradiction profonde extériorisée par une enfant qui voulait peut-être dans une inconscience que nous pardonnons, mesurer et opposer des forces, mais l’heure vient toujours, amis, où la lumière brillante descend sur une assemblée attentive et anxieuse et éclaire les recoins obscurs et cachés, éclaire le fond des êtres et l’obscurité des gouffres.

Je dis merci et bravo à certains d’entre vous qui ont su, au prix d’un effort terrible et même déchirant, descendre au fond de leurs êtres pour une première analyse qui les conduira, qu’ils en soient certains, sur un chemin montant bien que difficile ; merci à un ami d’avoir eu le courage d’exprimer l’intérêt porté à nos paroles ; merci à ces amis qui tendent leurs efforts à recevoir plus encore dans ces mains tremblantes qu’ils lèvent vers nous. Je voudrais cependant, enfants, me permettre quelques conseils complémentaires. Je vais jeter en vrac, je vais semer et je sais que chacun saura puiser dans cette gerbe offerte la fleur ou… l’épine qui embaumera ou… écorchera.

Il importe de recomposer plus encore vos vécus, plus et mieux. Attention, amis, à cette faiblesse d’élans que souvent vous transposez en amour ; attention, car la faiblesse est, je l’ai dit, le don de la valeur à l’inutilité, la faiblesse est la perle que vous offrez et qu’on laisse rouler dans la boue noire. N’offrez pas ces perles, amis ; n’attendez pas que la boue gicle et éclabousse parce que ce joyau précieux aura été jeté dedans.
N’offrez pas la faiblesse : Dieu n’est point faiblesse, Dieu est amour, Dieu est justice.
Que les gestes de Dieu vous apprennent vos gestes ;
comme lui, enfants, sachez opposer le refus, le refus définitif et ferme à toutes ces formes de tromperie : opposez le refus à la fausseté des sentiments, opposez le refus à la fausseté des élans ; n’acceptez que la pureté du geste, n’acceptez que la pureté du mot, n’acceptez que la pureté de l’élan…
Sachez, enfants, reconnaître les vôtres.

Soyez comme le prospecteur qui, lentement, patiemment, et l’envie au cœur, fouille et creuse pour trouver un trésor…
Ne gardez pas entre vos mains serrées la pyrite en croyant détenir l’or. Jetez la pyrite, et même si des efforts longs sont nécessaires pour chercher dans les courants glacés, dans le sable glissant, les petites parcelles brillantes et étincelantes, vous aurez, enfants, cette bénédiction infinie qui vous mettra ce trésor en mains.
Jetez la pyrite pour n’espérer que l’or…
Ne soyez pas pressés de voir étinceler sous la lumière les mille facettes d’un diamant précieux. La gangue est dure, épaisse autour de cette étincelle de lumière. Que d’efforts faudra-t-il pour casser cette gangue et faire apparaître le joyau, et même alors, le diamant sera brut et il faudra l’habileté de mains expertes pour tailler les facettes d’où l’éclat irisé, étincelant et lumineux pourra jaillir. Longs sont ces efforts, enfants, mais le moment vient toujours où la gangue éclate, explose, et le chatoiement irisé émerveille et trouble.

Votre médiumnité est telle, enfants.

Vous êtes en ce moment comme les parents qui, voyant leur bébé commencer ses premiers pas applaudissent et attendent. Ils tendent les bras vers lui, et l’enfant, en déséquilibre, sur la pointe de ses orteils, la tête penchée en avant, va vers eux avec un rire.
Ravis, ils sont ravis, et si l’enfant audacieux fait trois pas de plus que celui qu’ils espéraient, alors la joie est à son comble. Soyez comme ces parents, amis, devant ces êtres, qui, tremblants, émus, impressionnés, attendent de faire leurs premières armes dans ces premiers contacts si difficiles. Aidez-les à comprendre que la moindre sensation de leur corps est le signe valable et puissant de présences amies et invisibles. Aidez-les à comprendre que le trouble intense de leur être peut s’extérioriser dans un appel qui recevra réponse. Concentrez vos forces, non plus dans des chaînes que vous aurez déjà réalisées pour une puissance de protection mais dans une élévation de pensées et une projection d’élans d’amour et de force.
Un garçon tout à l’heure tremblait de tout son être. Il sentait en lui des choses qu’il aurait voulu accepter et qu’il refusait pourtant dans une inconscience terrorisée car des Esprits se présentaient qui voulaient entamer le dialogue, dire :
« Mon Dieu, je suis là… Bonjour, ami… Ecoute, ami… » mais la barrière de son refus était solide et au fond de son être, cet enfant se disait : « Puis-je ?… Vais-je ?… »

Il importe, amis, d’aller lentement sur le chemin des découvertes spirituelles.

Je disais que les parents ravis applaudissaient aux premiers pas, et si l’enfant, le temps passant, s’enhardit et un beau jour saute une marche, oh, miracle !… oh, merveille !… : « Il a sauté ! » direz-vous, « mais il a sauté ! C’est un exploit !… »
L’exploit est là, en effet, mais mettrez-vous cet enfant hardi sur les stades où -dans l’enthousiasme des foules- les athlètes se mesurent ?… Il a sauté sa marche, mais ne lui demandez pas de se confronter aux athlètes qui dans l’élan puisant de leurs muscles, sauteront des barres tendues à des hauteurs vertigineuses, car déjà perdu et déjà troublé par les bruits de la foule et les cris qui s’expriment dans la joie délirante, il sera un pauvre être tremblant et son cœur explosant de chagrin et de terreur essaiera de lancer un appel vers ces êtres qu’il aime et qui, croira-t-il, l’auront abandonné.
Celui que vous voulez propulser dans une médiumnité puissante vers des contacts qui le dépassent, ressent au fond de son être le même trouble et le même désarroi que l’enfant perdu dans la foule des stades ;
aussi aidez-le, amis, aidez-le…

Des messages seront donnés dans cette assemblée, des messages ont déjà, dans les instants qui ont précédé, été communiqués à des esprits qui, attentifs, et déjà ouverts à plus de tendresse et à plus d’amour, percevaient des vibrations qui leur apportaient la joie. Sachez que votre salle est ce soir pleine d’Esprits qui écoutent et attendent.

J’ai applaudi tout à l’heure à des gestes qui nous avaient touchés, je dois en… blâmer d’autres car, enfants, vous ne devez, vous ne devrez jamais, entendez-vous, quand une décision de travail a été prise au sein de ce groupe, passer outre au plan de travail établi.
L’incorporation amorcée n’était point, [n.d.l.r. - une médium avait simulé une incorporation.] et il a suffi d’une pensée pure et sincère [celle de marcelle] demandant à Dieu dans sa justice infinie et vivante de permettre que le contact se fasse s’il était délivré au nom de Dieu Tout Puissant, dans sa seule Vérité et sa seule Lumière, pour que le contact s’arrête et que tout cesse.
Plus jamais, enfants, des gestes semblables ne devront se reproduire : chacun à son tour aura sa part.

Voyez-vous, vous vous sentez en ce moment comme le pauvre être qui, mourant de faim, épuisé, traîne son corps affaibli car il aperçoit, au loin, les vitres brillantes d’un grand restaurant ; et il espère, dans son immense désarroi, qu'en s'approchant de ces lieux, une main charitable offrira le croûton de pain dur qui pourra lui permettre de renaître enfin à la vie. Il traîne son corps dans un dernier élan, et quand il croit enfin toucher au but, il se rend compte que le verre est épais, et que si la lumière passe au travers de cette vitre brillante, seule la lumière passe, et il se redresse en s’appuyant, désespéré, à cette vitre qu’il voudrait briser de ses poings serrés pour lancer un appel et dire :
« Mais j’ai faim… Je meurs !…
Détournez vos regards ! Détournez vos yeux !
Tendez vos mains dans un geste de charité !
Offrez-moi les miettes de votre table… les miettes… Je ne demande que des miettes et un peu d’eau… des miettes et de l’eau !… »
Mais les gens rient, insouciants, inconscients sans le voir, sans le regarder… tandis que les serveurs apportent des plateaux couverts de plats raffinés…
Alors cet être qui ne demandait que la charité de quelques miettes et d’un peu d’eau, tout d’un coup, se sent saisi de rage, d’une envie débordante, d’une jalousie torturante et dit :
« Mon Dieu ! Mon Dieu ! mais pourquoi eux ?… Mais pourquoi eux ?… Pourquoi la souffrance de ce côté de cette vitre alors que de l’autre côté, dans la chaleur feutrée, ouatée, ils ont… ils possèdent… ils mangent, ils dégustent, ils se délectent… Non, Seigneur, non !… Seigneur ! Donne-moi à moi aussi… Je veux plus encore, Seigneur !… Pourquoi ne suis-je pas digne d’avoir plus et mieux ? Pourquoi Seigneur, suis-je délaissé de toi ? J’ai faim, et eux, ils sont repus… ils possèdent et je n’ai rien… mais comprends !…
Ô ! vous qui mangez, Ô! comme je vous maudis !…
J’ai tendu la main et vous n’avez point entendu ; j’ai supplié et vous m’avez dédaigné !
Maudits, soyez-vous tous qui possédez quand je n’ai rien !… »

Vous ne maudissez pas, enfants, mais souvent la jalousie est en vous de ces êtres que vous voyez briller et illuminer. Au lieu de cela, demandez vous aussi ces miettes, enfants, demandez ces quelques gouttes d’eau qui rafraîchiront vos lèvres desséchées, car ces miettes seront les miettes d’un autre pain… corps divin et céleste et une seule de ces miettes, enfants, vous donnera la force intense de vous relever et de vous redresser… et ces quelques gouttes d’eau qui mouilleront vos lèvres seront la rosée d’eau vive qu’une puissance merveilleuse projettera sur vous.

Gardez ces conseils en vous, enfants, et n’essayez pas, parce que vous savez marcher, de vouloir sauter trop haut car il est facile de se dire : « l’échelle est là et je peux grimper tout en haut ! » mais, souvenez-vous toujours que lorsque les mains ne sont pas essuyées, lorsque des mains savonneuses s’accrochent à ces montants, on se retrouve tout à coup, désespéré et meurtri au bas de cette échelle qu’on avait crue si facile à escalader.

Allez votre chemin, amis, pas à pas…

Les médiums devront travailler à tour de rôle, ai-je dit. Faites travailler des médiums qui ont déjà fait leurs preuves dans cette assemblée parce que par un premier message donné par des amis invisibles qui connaissent les angoisses des êtres, ils pourront aider l’ami qui derrière eux viendra ouvrir son être à l’attente de ce message.
Médiums instruits d’abord, les autres seront instruits à leur tour.
Il n’est pas question dans ce geste, enfants, de rendre honneur à ce qu’on pourrait croire être des valeurs différentes, il est simplement question de préparer la voie à des débutants tremblants et angoissés.
Nous reviendrons, enfants très chers, pour vous donner d’autres éléments qui vous permettront peut-être de canaliser des forces puissantes qui s’éparpillent. Des Esprits de Lumière sont là qui vous entourent, et leur force est puissante pour protéger cette réunion car, un de mes messagers, un jour, vous avait avertis que nous souhaiterions, en fonction d’un travail d’amour réalisé au fil du temps, faire de ce Cercle, un flambeau lumineux.
Il importe, enfants, que cette œuvre se fasse, car nous en aurions des regrets…

Je voudrais, avant de vous quitter, dévier un peu les conseils que je donne pour les orienter vers des êtres qui, dans la souffrance, commettent des erreurs profondes.
La mort est pour vous, Humains -mon terme est très large et englobe non les amis présents, mais l’Humanité- une chose effroyable et horrible, et lorsqu’un jour, un être cher ferme les yeux, le désespoir immense abat et terrasse. Alors plus rien ne compte : les convictions, les connaissances, l’espoir, la foi… tout brutalement est balayé, et l’on n’est plus que cœur saignant et esprit perdu, et le visage ruisselant de larmes, on essaie de retenir encore pour quelques instants cette vie qui s’en va et que l'on croit sienne.
« Ne me laisse pas… » dites-vous ;
« Oh ! pourquoi es-tu parti ?… Mon Dieu pourquoi lui… pourquoi elle ? Pourquoi pas moi ?… »
Et les personnes âgées offrent leur vie en holocauste parce que des années trop longues auront pesé sur des épaules fragiles et que des cœurs auront saigné… « Mais il valait mieux me prendre, Seigneur, ma vie était finie, mais lui, mais elle… 17 ans… 3 ans… 6 mois… 40 ans… 54 ans… Non, Seigneur, si tu avais voulu !… »

Non, enfants, non… La vie arrive un jour à un terme que nul ne peut reculer, et il faut que ce départ se fasse. Si le chagrin est en vous, nous ne blâmons point car vous êtes "humains", mais que votre foi soit plus forte, que votre confiance soit plus grande en ce Dieu aimant, juste et bon, en ce Dieu miséricordieux qui ne regarde jamais avec indifférence la souffrance des êtres…
Accrochez-vous à votre foi, et quand des éléments amis viennent à vous pour vous apporter un message de réconfort dans des explications de lumière, n’agitez pas votre tête en signe de refus…
Ne repoussez pas, amis, les principes de vos réincarnations en rejetant comme horrifiant le fait que l’enfant d’aujourd’hui pourra être le parent de demain. Vos vies vont d’étape en étape, d’épreuves en épreuves, vous faire avancer jusqu’à l’épanouissement et l’épreuve appelle le corps, et le corps doit justement, par l’épreuve, être varié…

Cessez d’aller vers ces êtres que vous croyez de lumière et qui, se servant de cartes ou de boules de cristal, vous donneront des éléments de réponse à des questions souvent futiles et inutiles. Nous blâmons ! Vous croyez trouver la lumière et vous ne trouvez que la brillance factice de paillettes. Rien n’existe, rien ! Cherchez cette vérité en vous, dans ces contacts que vous établirez dans des communications d’amour et de foi.

Je voudrais, enfants très chers, vous demander enfin : communiquez, certes, avec ces êtres chers ; appelez, certes, ces êtres chers pour des contacts qui vous apaiseront en vous apportant la conviction de cette présence vivante, mais ne recherchez pas sans cesse ces êtres qui, aujourd’hui, sont dans la félicité et la paix. Pourquoi, quand ces enfants de 3 ans ou de 17 ans vous ont quittés, leur parler sans cesse, au fil du temps, de jour et de nuit, à tous les instants, dans tous vos problèmes ? Vous les retenez, enfants, et leur tâche est là, tâche envers eux-mêmes d’abord, tâche envers d’autres ensuite, et si quelquefois des messages vous sont donnés dans l’inconscient de vos rêves et que l’analyse en soit faite, comprenez définitivement et acceptez. Acceptez de comprendre que l’être qui passe dans cet autre Plan va être le mendiant d’espoir, de vérité et de lumière et, parce qu’il aura beaucoup reçu, il pourra à son tour donner… mais sachez aussi qu’il ne pourra recevoir qu’autant que ses mains seront tendues pour accepter cette offrande. Alors, amis, si, par vos appels répétés, vous obligez ces êtres qui se tendent vers une paix intense à tendre la main vers vous pour apaiser vos douleurs comment pourront-ils recevoir ce fardeau de vérité et d’amour ?
Transmettez, amis, ces messages à ceux qui attendent sans savoir, et qui se désespèrent sans comprendre.

Voilà, enfants !

Je vais devoir partir car on m’attend ailleurs, mais en fonction de ces pouvoirs puissants que nous avons, ma protection restera encore vigilante autour de vous pour ces contacts qui vont maintenant s’établir, ou maintenant s’extérioriser parce qu’antérieurs à mon intervention.
J’appelle sur vous la protection intense de Dieu ;
j’appelle surtout sur vous sa lumière, et sur toi, amie en particulier, des vibrations de force, de puissance, d’amour et de paix.

Puis-je insister, amie, en te priant de te souvenir que le sens des phrases est souvent caché par l’écran obscur des mots, et qu’il importe souvent de lire, relire et analyser pour comprendre.

Que la paix du Seigneur soit sur toi, enfant…

Grimpe sur cette pente que tu aperçois au-dessus de toi, gonfle ton cœur de force et de courage car il faut que tu saches que ce chemin serpente au bord d’un précipice grondant, et sache, amie, que tu ne pourras atteindre ce sommet lointain -trop lointain encore- que si tu ne te laisses distraire ni par le grondement du gouffre, ni par le chant de l’oiseau que tu jugeras amical. Ton fardeau est lourd, tes épaules faibles et ton cœur, ton pauvre cœur trop souvent déchiré.
N’hésite pas à reposer à terre ce fardeau inutile qui t’encombrera. On ne se charge point, amie, pour un long voyage, d’un superflu inutile. Il importe de savoir choisir et trier, et comme le prospecteur rejette la pyrite pour garder la pépite, il importe de faire son tri pour que la besace puisse être jetée plus vite, plus fort sur une épaule plus puissante, plus robuste…
Ton chemin est long, long et sinueux, difficile, et tes efforts devront être immenses pour t’élever à ce stade que nous espérons te voir atteindre.
A travers toi, je m’adresse à tous ces amis présents : qu’ils comprennent bien que le message délivré à l’un est en même temps un message délivré à tous, mais je tenais à te transmettre, dans cet aparté, nos pensées de tendresse et de courage.

Des années vont passer avant que tu n’atteignes ce sommet où l’air pur rafraîchira tes poumons brûlants de l’effort accompli, et alors, sans te plaindre des efforts que tu auras dû faire, tu pourras reposer tes pieds meurtris et tu pourras enfin, en te retournant et en te penchant du milieu de cet azur lumineux et serein, du milieu de cette pureté vibrante, contempler la brume épaisse qui couvrait le cloaque d’où tu auras enfin émergé,
et tes yeux pourront se mouiller de larmes, mais cette fois, amie, il ne s’agira que de larmes de bonheur et de joie car enfin la paix sera dans ce cœur où Dieu restera vraiment pour toujours ; et parce que tu pourras dire « Gloire à Dieu… », parce que tu te seras ouverte à cette moisson divine, parce que tu te seras laissée imprégner de cette rosée céleste, tu pourras, à ton tour, faire comprendre aux autres que leurs cœurs peuvent aussi s’ouvrir pour que Dieu y demeure, et que dans l’unisson de leurs efforts et de leurs élans, mais aussi dans l’élan d’une pureté difficile, ils pourront, à leur tour, dire : « Gloire à Dieu !… »

Message reçu par incorporation
de l'archange Raphaël
Médium : marcelle olivério