• Humilité du médium…
• Intervention "intempestive" de Raphaël…

 

Spirite

Visa pour l'Au-delà…

 


 
   

Amis, lorsque vous venez à ces réunions qui se font sous le regard de Dieu, chassez de vous tout élément d’orgueil. Que vous soyez médium ou non, approchez-vous de nos Plans, dans une humilité définitive de gestes et d’élans, de pensées et d’actions.
Vous devez venir vers nous en toute simplicité comme on se lève pour accueillir un ami, avec au fond de vous, non la pensée de ce que vous pourrez étaler au cours de ce contact avec l’Au-delà, de votre puissance et de vos capacités de médium, mais simplement avec au fond de vous la pensée amicale et l’élan que l'on a pour celui que l’on ne connaît pas et que l’on accueille comme dans les temps anciens : on ouvrait la porte à celui qui demandait l'hospitalité pour lui faire partager un repas puisqu’une assiette l’attendait.

Nettoyez-vous, dans ces moments, de vos éléments personnels d’exigence ou d’attente ; laissez aux portes de ce Centre les éléments négatifs que vous traînez comme on traîne difficilement un trop lourd boulet.
Je voudrais demander à certains d’essayer de reprendre pied dans des réalités plus pures, des réalités intérieures qui font que, confrontés à des situations déjà acceptées, ils réagissent tout d’un coup dans un orgueil qui les fait se regimber comme le cheval rétif pour essayer de se placer sur un plan de supériorité, de pardon et de tolérance qui n’a pas cours.
Ceux auxquels je m’adresse le savent fort bien, car il est inadmissible que l’on fasse amende honorable de certains gestes désolants pour ensuite relever la tête pour essayer d’apporter la preuve que l’on n’a pas voulu sabrer ou faire naître la remarque cinglante.
Tous les conseils qui sont dispensés et toutes les réflexions qui sont faites à l’intérieur de ces murs n’ont pour but et pour effet que de vous conduire sur une voie de pureté que vous souhaitez peut-être, mais à laquelle vous devez souhaiter accéder, non à travers le résultat de communications qui apporteront aux autres la preuve que vous êtes un médium accompli, mais dans l’élan qui vous fera rechercher le seul chemin de pureté qui pourra vous conduire au but final, ce but de valeur que nous souhaitons pour vous.

Une communication bien inattendue aujourd’hui, donnée par la voix de Marie-Madeleine qu’une fois encore nous avons interceptée avant qu’elle ne s’exprime avec des mots humains car il est des phrases qu’avec sa tendresse et sa délicatesse elle n’oserait prononcer de crainte, encore, de peiner et de blesser par une vérité lumineuse qui, pourtant, vous semblerait être assénée en vue d’abaisser et de détruire… car certains éléments de ce Centre devront accomplir, dans un effort puissant, un chemin différent de celui que leurs pas foulent actuellement.
Sachez, amis, que nous n’accepterons, ni ne tolérerons, les éléments négatifs qui pourraient, dans un élan quelconque, dans une intention quelconque, perturber le travail fait entre ces murs, car ce Centre est pour nous, maintenant, le flambeau que nous voulons porter bien haut au-dessus d’une France spirituellement décadente, au-dessus d’une humanité dont la désagrégation d’éléments de valeur fera ouvrir les portes d’un tombeau sinistre où, dans la souffrance et le remords, elle s’enfoncera.

Je fais appel, enfants, à ces éléments de sincérité que je voudrais voir renaître en vos âmes ;
je fais appel, enfants, à des sentiments de franchise profonde et pure.
N’exprimez pas en dehors de ces murs, et hors de la présence d’êtres concernés ce que vous avez à dire.
Ne regimbez pas, ai-je dit, comme le cheval rétif qui sait fort bien qu’il s’est écarté du sillon que ses pas devaient suivre, et qui pourtant, dans la révolte, hennit en se cabrant parce qu’un maître un peu trop impérieux l’aura rappelé à l’ordre de son travail en faisant claquer un fouet dont la lanière cinglante imprimera sur ses flancs blancs d’écume la brûlure trop douloureuse et atroce…

Ne nous obligez pas, enfants, à avoir… à regret, à lever, comme ce maître autoritaire, le fouet dont nous cinglerons votre nonchalance, votre indifférence et dois-je le dire, votre vilenie…
Sachez que si nous avons brusquement bloqué ce canal pour cette intervention, c'est qu'elle était rendue nécessaire par des attitudes qui nous attristent profondément.
Que cette première intervention intempestive vous fasse comprendre que notre présence est définitive dans ces lieux et que nous sommes à même d’intervenir dans quelque circonstance que ce soit, quand il le faudra, sans épargner quiconque, car du creuset de cette souffrance pourront naître des âmes purifiées et transcendées qui, seules, pourront aspirer à la voie de pureté qui les conduira vers la Lumière…

Il n’y a, chez certains, qu’une médiumnité d’expression d’éléments stériles et vains ; une médiumnité folle qui les transporte dangereusement vers le fond de gouffres profonds quand ils croient se voir propulser vers des sommets lumineux et purs.
Ils ignorent tout d’un Plan spirituel où s’amalgament des Esprits qui tendent les mains ou… hurlent des appels au secours. Enfermés dans un orgueil vain et incommensurable, ils ne veulent même pas entendre, ils ne peuvent même pas percevoir…

Si nous avons laissé s’exprimer une entité douloureuse et déchirée, c’était bien sûr pour que la pensée amie et la parole de tendresse et d’affection la portent et la réconfortent, mais c’était aussi pour que, spectateurs attentifs, vous compreniez cette mise en garde que nous faisons avec fermeté et attention, dans le geste affectueux et puissant.

Vous avez découvert le désarroi de ces âmes déchirées, l’attente nerveuse et angoissée de ces Esprits qui, du fond d’un gouffre qui pourtant pourrait recevoir la Lumière, avancent en rampant vers ces lieux bénis entre tous où dans la majesté de l’élan et la puissance de l’amour, vous lancez vos prières pour apaiser leur drame.
Qui passe à côté de la fleur qui doucement ouvre sa corolle aux rayons lumineux et chauds, qui passe sans un regard et sans un mouvement de tête, ne pourra jamais que contempler l’horizon de terre et de pierres que des pas pressés et hésitants foulent, en cahotant, sur des cailloux quelquefois tranchants et difficiles.

Les chemins de certains médiums les conduisent, entre deux murailles sinistres et élevées, à un tourbillon d’insanités démentielles qu’il serait temps de voir interrompre avant de propager comme une lèpre mordante, sur une humanité désemparée, des éléments d’erreur qui pourraient un jour faire couler des larmes.

Le temps du silence n’est plus.

Nous vous avons expliqué l'importance des efforts à déployer pour aider, réconforter et faire revivre ; reprenez les messages donnés et reçus ; disséquez-les, analysez-les ; nous avons braqué sur ces pages les projecteurs puissants de vérités spirituelles qui devront éclairer le fond de vos gouffres ; et même si la rancœur se fait, même si la révolte gronde, même si la haine bouillonne, il vous faudra, avec amour et tendresse, avec patience, essayer de faire ouvrir sur toutes les réalités spirituelles vivantes, les yeux fermés de ces êtres trop orgueilleux, fermés sur une folle vision intérieure d’un monde qui n’existe, hélas, que dans une imagination complètement délirante…
Nous remettons entre vos mains la barre de leur esquif car il conviendrait que vous puissiez le mener à bon port pour le faire échapper à la tempête et le faire aborder sur une grève de sable fin et doux où, après l’effort, ils pourront enfin, dans une confiance retrouvée, lever les yeux vers un Ciel où se presseraient ces Entités rejetées et exclues qui viendraient alors se pencher sur leur fatigue et sur leur lassitude, mais aussi sur leur joie et sur leurs espoirs enfin accomplis.

Bien des messages aujourd’hui entre ces murs, enfants, bien des cœurs qui silencieusement, se jugeant exclus, se posaient la question du pourquoi du passage d’autres amis à cette table où se presse une foule d’Esprits désireux de se présenter à vous et d’être aidés.
Le moment de chacun viendra, enfants, et nous sommes heureux de voir qu’après un moment de réaction difficile, certains esprits ont pu accepter les conseils donnés et ont su reconnaître l’intensité de la honte exprimée dans leur moi profond au souvenir de paroles qui n’auraient jamais dû être prononcées…
Comme les nuages passent en s’effilochant dans un ciel de pureté ou d’encre, tous ces Esprits lentement se retirent, emportant avec eux le souvenir de vos pensées, le souvenir de vos paroles, le souvenir de votre attention affectueuse et compatissante. Parmi eux, un grand vieillard mince et digne, les yeux mouillés de larmes, essaie, dans un dernier geste d’adieu, de lancer vers Marie-Madeleine, -cette amie maintenant trop lointaine qui lui est si chère- l’au revoir qu’il n’a pu, dans un contact d’affection, lui donner et recevoir avant sa désincarnation.
Ayez, enfants très chers, une pensée pour Charles-Henri Valls dont vous venez de découvrir le désarroi ; accompagnez-le dans ce long chemin qu'il ressent comme un triste et douloureux calvaire, mais qui va cependant le conduire à cet assoupissement d’où, un jour, il émergera pour retrouver dans ce lointain lumineux où ses pas le précipiteront, le visage aimé d'Ella, cette femme dont la mort l'avait séparé, cette femme tant adorée, tant regrettée, tant espérée et tant attendue !…

[N.d.l.r. - Charles-Henri, journaliste réputé, avait été interné dans un camp de concentration où il a rencontré Ella. D'une complicité avec un gardien est née une enfant. Ella a accouché devant les prisonniers et à peine le bébé expulsé, elle a été traînée par les cheveux pour être jetée dans un four… Charles-Henri est resté marqué à vie par cette scène horrible… Il a, quelques jours avant sa désincarnation, aperçu ses parents, et quelque deux mètres derrière eux apparaissait sa "femme" qui venait l'assister dans ses derniers moments…
Alors que nous rédigions ce texte, le "hasard" nous a fait mettre la main sur… la pièce d'identité de Charles-Henri que nous reproduisons ci-après et dont nous n'expliquons pas la présence… Est-ce un apport ?…]


Les Esprits lentement se retirent et leur file longue, pressée, silencieuse, s’ébranle… et tête baissée, cœur battant, ils s’éloignent, les uns emportant jalousement serrés contre eux ces instants de bonheur où ils ont pu venir s’exprimer, les autres, un peu jaloux, un peu tristes, ne pouvant emporter avec eux qu’un bagage pourtant précieux de réconfort et d’espoir…
Allez en paix, enfants très chers, Ombres lointaines ou êtres de chair, allez en paix !… Nos bénédictions vous accompagnent, notre amour vous entoure et notre tendresse vibrante voudrait gonfler ces cœurs où, dans une présence infinie et vivante, demeure à jamais ce Dieu merveilleux d’Amour et de miséricorde.

Alors, enfants très chers, à votre tour, comme ces Esprits lointains et tristes, unissez vos mains dans un geste de prière, puis posez-les sur ces cœurs remplis d’une offrande puissante pour ne plus vivre que ces instants, pour ne plus vivre que cette joie, cette joie immense et définitive qui fera que, sans fin, dans un merci exprimé, renouvelé, sincère et chaleureux, vous oserez dire :

– « Gloire à Dieu !… »

archange Raphaël
Médium : marcelle olivério

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