• Jesus et Marie-Madeleine : messagère d'Amour…

 

 

 

 

Spirite

Visa pour l'Au-delà…

   

Ah, enfant chérie, en ce jour d'un temps passé, tu courais clamer ta joie à ces êtres qui attendaient dans le désarroi, dans la souffrance semée par la mort qui avait obscurci leur horizon ; tu courais pour dire le bonheur de ton cœur, car dans ce jardin de silence, la lourde pierre du tombeau avait été tirée et tu avais lâché ces parfums précieux et ces bandelettes que tu apportais pour entourer ce corps que tu vénérais. Affolée à l’idée qu’on avait pu voler ce corps tant chéri, tu courais, tu courais, demandant à celui-là même que tu cherchais où était passé celui que tu aimais, ne pouvant, dans le désarroi immense qui te terrassait, reconnaître ces traits que tu avais tant contemplés, ce visage sur lequel tu avais tant pleuré…
Tu courais, biche blessée qui cherchait un réconfort qu'elle ne pouvait trouver, et la seule pensée de ce trésor qu’on t'avait ravi suscitait en toi le désir d’une fin de vie pour accompagner les pas de Celui dont tu avais suivi le trépas, souffrance au cœur, corps déchiré par la même souffrance et flanc blessé par le même coup de lance, par les mêmes épines enfoncées dans une chair qui s’écartelait sous les coups de marteau quand les clous s’enfonçaient dans des chairs palpitantes, et tu demandais, suppliante, à ce Père qui semblait lointain, silencieux et sourd, de pouvoir, à travers cet amour que tu me portais, suivre le même chemin que moi et partager sans émoi ces instants du trépas.

Ah, enfant chérie, comme il y a tant de temps tu clamais ta peine à tous les vents, tu te retrouves, enfant que j’aime, au milieu d’une sombre arène où le sang a déjà tant coulé et même dans ces lieux bénis par nous, tu voudrais pouvoir, à genoux, demander et demander encore que restent à jamais dehors ces êtres qui sans cesse tiraillent, et sans cesse comme on joue avec une mitraille, essaient de détruire les fondements des vies.

Quel chemin difficile, enfant que j’aime, quel chemin difficile !… Tu suis pas à pas, enfant chérie, le chemin de ma vie, moi ayant précédé tes pas, et toi suivant pas à pas le même chemin de souffrance, de sacrifice et d’horreur, car, au milieu de tous les bonheurs que tu éprouves, que tu ressens, il y a trop souvent, enfant, ces lances qui percent ton flanc, ces clous qui déchirent tes chairs et ces plombs qui, inlassablement dans le temps, déchirent ton dos pantelant.
Les bourreaux les tenaient en mains lorsqu’ils décidèrent de mon destin, mais aujourd’hui, enfant chérie, ce sont des mains que tu croyais amies qui jouent le jeu ignoble du bourreau… coups assénés dans le dos, sans cesse, dans le défi et la provocation, sans limite, sans interruption, et pour toi sans illusion sur le suivi à avoir… Ah ! Marie-Madeleine, enfant chérie de mon cœur, tu sais que bientôt sonnera l’heure de ces retrouvailles attendues et, je sais que ton cœur n’en peut plus d’aller de souffrance en souffrance… de déception en désillusion… de martyr en martyr…
Tu as tant donné de toi, enfant, pour ces êtres perdus, pour ces êtres avilis et souillés ; tu as tant donné de toi, enfant, pour ces êtres salis et pervertis… et tu as laissé s’enfuir ta vie goutte à goutte pour que toutes leurs routes ne soient pas trop empierrées, cahoteuses et difficiles, pour que tous leurs chemins les conduisent à des demains plus chantants qu’avant…
Tu as laissé ta vie s’écouler goutte à goutte, enfant que nous aimons, et tu as prié, supplié pour que nous tendions sans cesse nos mains pour écarter ces éléments qui les projetaient indéfiniment dans le gouffre des erreurs et dans le gouffre de l’horreur, car, enfant chérie… regarde, regarde ces crevasses : ils ont entrouvert leurs terres, enfant que nous aimons ; même en réponse à tes prières, nous n’avons pu, enfant, continuer à tendre vers eux les cordes de l’espoir et de la rédemption, car ces mains que nous tendions…
Regarde, enfant, regarde, tu verras sur ces mains de purs, les traces des morsures que des crocs venimeux ont laissées, traces plus visibles que les traces de mes poignets où les clous se sont enfoncés.
Regarde, enfant que nous aimons, regarde !…
Tu avais fait lever le voile sur des horizons de pureté, mais ils ont tout fait basculer, basculer jusqu’à l’horreur en lançant avec ferveur ce qu’ils croyaient être des mots subtils et pleins de valeur, alors qu’ils ne lançaient vers nos cœurs que les mots affligeants, désespérants et déchirants du défi et de la provocation à outrance qu’ils assénaient comme ils ont enfoncé cette lance dans mon côté blessé.

Je suis à tes côtés, sans cesse, Marie que j’aime, à tes côtés pour te préserver ; mais sais-tu, enfant, combien de fois il m’a été donné de parer les coups qui t’étaient destinés ?…
Car nous tendons les mains sans cesse pour t’apporter notre caresse, pour apaiser la douleur de ces affrontements, car, quel esprit de destruction autour de toi, enfant, venue de sphères lointaines et venue bien plus près dans ces plaines de désespoir et d’horreur… car on essaie de briser ton cœur, enfant que j’aime…

Un jour, je t’avais dit, enfant chérie :
– « Ne regarde plus ce Monde où tu avances au milieu d’une crasse qui te souille à chacun de tes pas. »
Il a continué ce pas pour te faire avancer vers ces cohortes sorties des ombres et qui viennent toujours en plus grand nombre pour te détruire et t’abattre, t’abattre pour en finir -sans repentir- avec cette Lumière trop brillante qui brûle leurs yeux, qui détruit les racines des exploits terrifiants qu’ils accomplissent sur cette Terre, en manipulant des enfants remplis de haine et de discorde ; et lorsque vers eux nous lançons une corde pour les arracher à leurs griffes, ils nous regardent dans un défi, provoquant sans cesse, vitupérant et crachant au visage de ces Êtres d’Amour et de Lumière qui se penchent et font une prière pour qu’ils acceptent de serrer leurs doigts sur les mains qui, cette fois, auraient pu les arracher des fonds sinistres de leur gouffre, mais enfant, mais… Y a-t-il plus aveugle que celui qui ne veut point voir ?… Y a-t-il plus sourd que celui qui refuse d’entendre ?… Et lorsqu’on se couvre la tête de cendres, quel être peut encore, lorsque la poudre impalpable et grise emplit des yeux qui essaient d’échapper, de se dérober à la Lumière qui les touche ; lorsque la poussière impalpable de ces cendres grises obstrue des yeux, quel être peut encore essayer de poser un regard sur un autre chemin que celui qu’il considère comme son bien : le chemin des déroutes, le chemin des routes qui conduisent à l’ignominie, à l’avilissement de l’individu ?

Regarde, enfant chérie, regarde…
Le tombeau est béant et la pierre a été tirée ; et sur la dalle, amoncelées, les bandelettes, déroulées, ont été déposées et Je n’étais plus là.
Je ressens encore ton émoi, enfant que j’aime, lorsque tu criais ta peine au quatre coins de ce champ de mort en demandant très fort où l’on m’avait mis.
Ah ! l’amour qui sortait de ton âme, enfant chérie, cet amour qui lançait sa peine, son désarroi, et qui dans l’émoi, attendait réponse !…
– « Qui a pris le corps de celui que j’aimais ? L’as-tu vu jardinier ? »

Souviens-toi enfant, des mots que je t’ai dits :
– « Relève-toi Marie, car je suis là, devant toi.
Va dire à ceux qui me pleurent que J’ai dépassé la mort pour renaître à la Vie. Qu’ils cessent de pleurer sur moi, et qu’ils interrompent leur émoi car c’est maintenant le moment de la joie, le moment de comprendre, le moment d’entendre que la mort n’est qu’une porte qui s’ouvre sur une autre vie. Va les préparer, enfant que je chéris, à cette joie qui est la tienne en ce moment car, je serai dans quelques instants parmi eux, et je voudrais les voir heureux de ces retrouvailles.
Cours !… Va leur dire ma présence et ma vie ; va dire ma tendresse à tous ces amis ; va leur dire que j’ai pardonné l’abandon, la lâcheté… et, qu’encore et toujours je vais leur offrir mon amour avec une espérance de Vie.
Va, enfant que j’aime et que je bénis, va !…
Ne t’ai-je pas dit un jour que tu serais, à travers le temps, ma messagère d’amour ?
Tu te jugeais indigne de cela, enfant chérie, mais regarde, Marie, tu commences aujourd’hui ce rôle que j’ai voulu pour toi, et tu vas immédiatement leur apporter la joie de ce message d’amour ; et tu sauras, enfant, à travers le temps, que jour après jour, tu continueras ce rôle qui est le tien car ils seront nombreux ces matins où tu te lèveras pour encenser, dans la joie, ces moments de partage avec ceux qui pleurent et qui souffrent, ceux que tu arracheras au gouffre du drame, de la souffrance et de la déchéance ;
ils seront nombreux ces jours, enfant, où tu projetteras ton amour… où tu sèmeras la Lumière et où, à travers tes prières, tu n’en finiras pas de demander… de demander encore que se lève une autre aurore sur ces vies échevelées, sur ces vies dépareillées…

Quel difficile chemin est le tien, enfant très chère !…
Comme les forçats attachés sur les bancs de leur galère qui rament et rament toujours dans la souffrance immense… -dans la souffrance infinie- qui courbe le dos et qui, qu’il fasse froid ou chaud, doivent toujours mourir à la peine, tu avances et tu traînes sur une épaule fatiguée le fardeau lourd à porter d’une humanité défaillante ; et toujours attachée à cela, tu avances encore pas à pas -bien qu’écrasée par la souffrance- pour leur donner encore une chance de découvrir la vie ; et tu donnes sans compter dans des gestes de charité qui te font dispenser toujours… sans cesse… chaque jour… tout cet immense amour que tu puises sans fin en toi.
Oh, cette joie qui est la tienne, enfant que nous aimons, quand des larmes s’arrêtent, quand un sourire éclaire un visage… et quand tu as pu tourner une page pour découvrir le nouveau chapitre d’une vie enfin remplie d’espoir !…

Cette croix que tu tiens dans tes doigts, enfant chérie, a pesé tout au long de ta vie, sur tes épaules lourdement chargées ; et c’est pourquoi, il y a un instant, tu retrouvais ce geste que tu as eu il y a tant de temps : front posé sur mes genoux, lèvres embrassant mes genoux dans ce geste d’abandon qui demandait ma protection pour ce temps de vie qui te reste…

Nous avons, enfant, essayé d’ouvrir des cœurs en suscitant des situations qui pourront te permettre, non la guérison -qui ne sera point- car il est accompli ton destin de don, de patience, d’abnégation et d’amour, mais faire en sorte que ces derniers jours puissent ne pas trop peser et ne pas trop te déchirer.
Qu'en sortira-t-il enfant ? Au moins un contact important qui peut être ne sera pas suivi d’effet car chacun seul peut décider de ce qu’il aura à faire, mais ils seront tous confrontés à ta beauté spirituelle, à ta Lumière… Lumière étincelante, phare brillant dans l'obscurité de la brume qui recouvre la mer, ultime secours des bateaux en détresse qui risquent, parce que le temps presse, et qui veulent rentrer au port, de s’égarer et de ne pas atteindre ce port, mais de se fracasser sur des rochers tranchants ;
ultime secours du naufragé perdu, enfant !…
Ils regarderont… Marie-Madeleine, et le silence de leurs âmes se fera car ils ressentiront la brûlure de la flamme qui émane de toi…
Nous sommes à tes côtés, enfant, et lorsqu’ils te regarderont, c’est dans nos yeux qu’ils plongeront, dans les yeux de l’Infini, et ils n’en auront pas fini d’être troublés, nous le disons.
En vérité, je te le dis, enfant, des portes commencent à s’ouvrir ; puissent ces portes qui s’ouvrent conduire au repentir, ces êtres qui ont tant détruit, qui ont tant pirouetté et qui ont tant maudit…

Dans des pays lointains où la foi intense vibrante, mais la foi primaire d’êtres qui sont encore à des niveaux élémentaires de spiritualité, cette foi porte pourtant vers nous, venant de ces êtres à genoux, l’intensité de leur amour… de leur espoir… de leur attente… alors que près de toi, des êtres glissent… glissent sans cesse sur une pente sans vouloir faire le geste de tendre la main pour rattraper en chemin la moindre racine qui pourrait freiner ou arrêter leur chute… Ils glissent, heureux, ravis, pensant qu’ils vont montrer la façon magnifique dont ils se rattraperont en bas :
– « Vous verrez ma souplesse !…
Je ne me fracasserai pas car, qui peut prétendre, mieux que moi, être maître de son équilibre ?… »

Ah ! ces défis qui vibrent jusque dans nos Plans, enfants !
Lassés, nous sommes lassés, et dois-je le dire, écœurés.

Va !… enfant très chère, au prix d’une fatigue immense, tu vas donner cette ultime chance à des peuples différents ; va… parle… nous sommes en train d’essayer de faire fondre les hésitations, car il faut qu’un contact s’engage.

Nous avons chargé un Guide de… calmer les attitudes d’une amie lointaine qui éprouve un peu de peine à la pensée que son étoile pourra pâlir lorsqu’ils vont découvrir l’auréole de ta Lumière ; nous avons chargé un Guide de calmer ces gestes que nous… ne… to-lè-re-rons pas !…

[N.d.l.r. – En ce jour de Pâques, Jésus s'est présenté pour donner un message demandant à Marie-Madeleine (Marcelle) d'aller au Brésil à l'occasion du premier congrès mondial du spiritisme à Brasilia afin de rencontrer certains groupes spirites et de rendre témoignage… marcelle olivério, était atteinte, entre autre, d'un "cancer" projeté par des… sorciers peu scrupuleux, et empoisonnée par un laboratoire qui avait oublié de stériliser le produit à injecter saturé de pseudomonas insensibles à tout antibiotique… et contre lesquels la médecine ne peut pas grand-chose…
Les médicaments ont été reconnus officiellement impropres à la consommation.
Les divers médecins contactés autour de Maubourguet et Vic-en-Bigorre refusaient de la soigner, ne voulant aller à l'encontre d'un laboratoire pharmaceutique qui avait pignon sur rue… -courageux mais non téméraires- et c'est un spécialiste de l'hôpital de Lourdes qui, plusieurs mois plus tard, a pris sur lui de se déplacer jusqu'au bout du département pour la suivre… à domicile.
La maladie a donc pris une certaine ampleur… cela faisait trois ans que Marcelle (Marie-Madeleine) était atteinte par ce mal.
Etait présente, Silène, une Brésilienne d'Alexania une ville proche de celle où officie João Teixeira de Faria, le fameux médium-guérisseur brésilien, « l'homme miracle » du Brésil… rencontrée tout à fait par hasard… Mais qu'est le hasard ?…
En effet, Silène est venue en France pour assister au mariage de sa fille qui a épousé un élu de "Gauche" de la ville de Tarbes, et qui avait essayé, quelques années plus tôt de faire endosser à Ephphata (donc à Marcelle), les frais de nettoyage de la ville de Tarbes parce qu'elle avait collé des affiches en ville.

l'affiche incriminée


Nous avons fait constater, par huissier, que les affiches « Ephphata » n'étaient plus apparentes car toutes recouvertes d'autres affiches du parti communiste et du Front National ainsi que la CGT et que celles collées par nous, n'ont fait que recouvrir ces mêmes affiches de politiques et qu'en aucun cas, elles n'avaient été apposées sur un support vierge. La municipalité, à l'époque étant communiste, ceci explique peut-être la procédure engagée… Toujours est-il que c'est ce même homme, journaliste au journal local, qui a épousé la fille de Silène, cet homme de mauvaise foi avait donc une belle-mère non seulement brésilienne, mais qui plus est… spirite. Et c'est plusieurs fois que nous sommes allés chercher Silène à son adresse puisqu'hébergée chez lui et sa femme… et il a donc maintes fois été confronté à ses gestes difficiles…
Mais Marcelle avait pardonné…
« L'amitié, une âme en deux corps… » disait Raphaël.
Silène, qui maîtrisait parfaitement le français, aurait dû servir d'interprète et mieux, d'intermédiaire entre les Brésiliens et… João, le guérisseur le plus réputé du Brésil… étant donné sa qualité de spirite et connaissant l'état de santé de Marcelle qui se dégradait et la mission qui était la sienne : une réhabilitation du Spiritisme en France trop décrié parce que méconnu… grâce aussi à la complicité toutefois d'une Eglise catholique perverse qui a occulté les valeurs de la philosophie spirite, la véracité de ce Monde de l'au-delà et de ses dangers pour ne se servir que du côté négatif des tables tournantes et des contacts avec les morts, pratiques qui sont le fait somme toute d'une minorité qui croie à la vie de l'Esprit après la mort et qui ne peut s'empêcher de les contacter… en n'ayant pas le don de pouvoir en confirmer l'identité : un Esprit lit en nous comme dans un livre ouvert et certains, peu scrupuleux, peuvent se jouer de l'incrédulité -voire de la souffrance- de participants attentifs et de bonne foi, peut-être un peu orgueilleux, persuadés qu'on ne pourra les tromper…
L'Eglise catholique a manqué à sa mission de mise en garde, en préférant dire que cela n'existe pas pensant éviter ainsi les questions embarrassantes… ou que ces pratiques étaient sataniques, ce qui n'empêche pas bon nombre d'adolescents de s'y essayer…
Donc, Silène, qui se disait « amie de Marcelle » et qui aurait dû être complice, est devenue presque ennemie, en bloquant certains contacts car persuadée que son aura serait ternie par la présence de Marcelle près de João ce « chirurgien au mains nues » brésilien qu'elle devait rencontrer pour une opération spirituelle ; et peut-être plus prosaïquement, que son hôtel souffrirait d'une baisse de fréquentation à cause de sa notoriété "déchue" car profitant aussi quelque peu de la notoriété du guérisseur…
C'est dans ce contexte que Jésus s'est adressé à Marie-Madeleine, la médium, ce jour de Pâques…]

Pourquoi, ami Silène, avoir voulu bloquer, encore cette fois, un contact avec ce médium ?
Que craignais-tu enfant ?
Bien loin de ton pays, Marie-Madeleine n’aurait jamais pris cette place que tu convoites, car… car… où est-elle par rapport à toi, enfant ? Peux-tu concevoir que l’être qui se trouve au trentième étage d’un de vos immeubles modernes puisse ramasser, en se penchant, le bonbon qu’a laissé tomber l’enfant sur le trottoir de l’immeuble ? Pour le faire, amie, il fallait tout simplement être à côté de l’enfant, c'est-à-dire sur le même Plan… Lève les yeux, amie Silène, regarde au-dessus de toi et tu verras avec beaucoup de peine, simplement, cette silhouette que te montre mon doigt car tes yeux seront impuissants, compte tenu de ces distances, impuissants à pouvoir détailler cette silhouette car tu n’es pas encore assez prête, enfant, à voir tes yeux se dessiller pour apercevoir, à travers les nuées, l’Invisible que tu guignes tant. Va à ton pas, amie Silène ; point d’orgueil… plus de calme… retrouve cette humilité que j’ai essayé, à travers Marie, de te faire accepter comme l’élément clé de ton devenir. Joue le rôle que tu as à jouer, c’est-à-dire, joue ce rôle qui va permettre un contact entre deux Plans : il y a d’un côté la médiumnité matérialisée d’une action qui peut apporter apaisement, mais de l’autre, amie Silène, regarde !… même si tu as de la peine, cette médiumnité qui n’est que le reflet de nos Volontés, de notre Lumière, de notre Pureté.

Combien d’êtres, enfant, sur cette Terre, peuvent posséder cette Lumière que nous n’avons offerte qu’à toi, toi, Marie bien aimée, toi, ma messagère qui n’en finiras pas d’être l’interprète de mon amour, de mon attente, de mes espoirs ; toi qui n’en finiras pas, à travers ton immense foi, d’offrir ta vie pour que d’autres renaissent.

Va, Marie, va dans ce pays lointain… [il s'agit du Brésil]
Nous accompagnerons tes pas, et, car nous savons que la souffrance sera en toi, nous tendrons la main vers toi, et comme on m’a aidé à porter ma croix, c’est nous qui, cette fois, t’aiderons à porter la tienne…
Ma main sera sur la tienne et tu pourras, enfant que j’aime, recommencer à plonger dans mes yeux pour retrouver cet élan chaleureux qui apaisera ta peine. Et si tout est trop lourd, enfant, vient te blottir près de moi… et pose encore une fois ta tête sur mes genoux ; et alors, comme autrefois, c’est moi qui poserai mes doits sur ta tête inclinée et c’est moi qui poserai un baiser sur ce front que je vais signer du signe de ma croix pour t’engager encore une fois à accepter, malgré ta souffrance, d’aller vers ces amis lointains pour leur donner cette chance de la découverte d’autres Plans…

En ce jour de joie pourtant, nous sommes un peu comme ces pleureuses antiques qui couvraient leurs têtes de cendres, car même la Lumière infinie de nos Plans a été ternie, enfant, par les gestes noirs des Ombres…
Des Guides ont écarté leurs pas de routes qui, cette fois, devront s’accomplir dans la solitude difficile, car ceux qui sont venus prendre les places vacantes tendent déjà des mains suppliantes pour demander à Dieu que leur soit épargné ce difficile enjeu.

Pleurs sur votre Terre, enfants !
Nous pleurons et nous pleurons encore car nous savons que nos efforts seront éparpillés au vent…

Allons, enfant que j'aime… laissons à la porte toutes ces cohortes, et tous réunis, réjouissons-nous, amie, car ces instants de communion rempliront tous nos instants de bonheur et de joie, et en t'appuyant sur ta foi, continue à avancer, heureuse sur ce chemin difficile et cahoteux qui est le seul chemin qui conduit vers Dieu, vers sa Lumière… et ayant accompli tes espoirs, c’est avec nous que dans le même chant glorieux, dans le même hosanna, tu chanteras sa Gloire…

Souviens-toi, amie très chère, que j’entends toutes les prières et que, sachant que c’est inéluctable, j’ai posé sur la table de ton devenir la promesse radieuse d’un avenir où la souffrance n’aura plus de place,
car tu auras suivi la trace de mon chemin et de mes pas, et je bénirai chacun de tes pas d’un amour infini…

Jésus

 

message donné par incorporation
Médium : marcelle olivério