• Les Centres spirites

       - leurs rôles…

• Le travail médiumnique…
      
 - un médium à la fois, pour peut-être un message

Centre Nouveau pour la Renaissane du Spiritisme…
       - pourquoi ce nom ?





 

Spirite

Visa pour l'Au-delà…

 

Les groupes spirites…

 
   

Dès 1977, j'ai créé un Centre de méditation, de prières, de travail médiumnique qui nous permettait des réunions auxquelles assistaient des participants (médiums ou non-médiums) de nombreux points de France qui souhaitaient trouver enfin un travail spirituel sérieux -sans voyance- sur des bases solides : travail sur des textes qui peuvent apporter un éclairage nouveau sur le pourquoi des vies et aider les êtres à évoluer pour enfin se transcender ;
également travail réalisé pour développer les médiumnités débutantes ou déjà affirmées puis, à travers cette discipline, travail accompli -par cette pratique, je me rapproche, en fait, plus du travail fait au Brésil que du travail fait en France- dans l'aide aux Esprits, désincarnés ou incarnés, désemparés et dans la souffrance. Travail important car, souvenons-nous que…
les Esprits purs désirent un canal pur.
Plus le médium saura se remodeler, plus il aura de contacts avec des Esprits supérieurs, des Esprits de valeur, et plus ses messages s'en ressentiront. Chaque fois qu'il travaillera, il sera l'interprète de ceux qui attendent pour s'exprimer.

Cependant, des Esprits viendront quelquefois dans la violence et dans la haine, et il appartiendra à ceux qui entourent le médium qui travaille, de faire en sorte que par des projections d'amour et un travail d'échange, ils puissent aider ces êtres perdus à comprendre…
Nous sommes les instructeurs de ces bas Plans de l'Astral, car, comme l'enfant qui rejette l'explication des parents et accepte celles de l'ami -même si elles sont complètement farfelues- certains Esprits préfèrent un contact et un échange avec les Humains qui s'ébattent encore sur la Terre, parce que ces Humains leur ressemblent beaucoup, et ils refusent les conseils des bons Esprits qu'ils n'osent regarder en face car trop dérangeants pour eux puisqu'ils sont un rappel de ce qu'ils doivent un jour, inéluctablement, devenir.

Nous avons un rôle à jouer auprès de ces Entités, mais également auprès d'Entités qui se présentent dans l'angoisse, dans la souffrance, parce qu'Esprits complètement désemparés d'avoir quitté la Terre, d'avoir laissé ceux qu'ils aimaient car ils ne peuvent encore concevoir d'avoir laissé l'amour sur Terre pour partir vers d'autres Plans où il y a, bien sûr, une autre forme d'amour, mais une forme d'amour à laquelle ils ne sont pas toujours sensibles.
Ils sont souvent dans une totale révolte comme le sont tant d'autres Esprits qui n'acceptent pas d'avoir dû quitter ce terrain de jouissances que représentait pour eux la vie. Combien d'interventions ont d'ailleurs dû être faites pour empêcher que de tels Esprits persécutent par l'obsession ceux de leurs familles qui, après leur décès, profitent des biens matériels, quelquefois durement acquis par le défunt, dont ils ont hérité : maisons, piscines, château… etc.
Rôle à jouer également pour aider des Esprits mauvais, de bas niveau qui se présentent dans la violence : des tueurs, des pilleurs, des violeurs, des menteurs hypocrites et déterminés dont les actions ont entraîné des drames et qui ont besoin de retrouver un autre chemin, vers d'autres valeurs…
Rôle à jouer, enfin auprès d'Esprits haineux qui viennent dans l'intention de se venger de quelque chose ou de quelqu'un qui les a fait souffrir dans cette vie, qu'ils viennent de quitter et qui arrivent avec un esprit de vengeance qu'il va falloir combattre et annihiler en démontrant le stérile de telles attitudes.

La médiumnité se développe comme on acquiert les bases d'un métier. Elle s'apprend…
On apprend à travailler, mais on apprend surtout à être en condition parfaite pour accomplir ce travail dans l'humilité. Il ne faut jamais commencer cet exercice en ayant pour premier ou seul objectif, de démontrer, pour éblouir les autres, que l'on possède les dons les plus puissants.
Il faut que le médium se souvienne qu'il n'aura une communication que si une Entité veut bien se présenter et surtout se servir de lui. Si elle le juge indigne ou trop insignifiant, il faut que le médium accepte en toute humilité, ce qu'il pourrait considérer comme un échec ; par contre, s'il a un message, qu'il n'en tire pas gloriole, mais qu'il l'analyse également en toute humilité pour savoir son importance. Qu'il se réjouisse si c'est un message de valeur car ce message sera peut-être le signe, la preuve, qu'il a au fond de lui les éléments suffisants pour qu'un Esprit l'ait jugé digne d'être son canal.
Si le message est médiocre, qu'il se dise qu'il faut changer quelque chose en lui et qu'il ne se décourage surtout pas. Si la communication émane d'un Esprit méchant ou pervers, qu'il ne juge pas ceci comme avilissant, car il faut se souvenir que, sauf cas d'anarchie totale dans le travail d'un groupe -anarchie sans protection qui pourra permettre ou faciliter l'immixtion difficile d'Esprits perturbateurs de bas niveau dont le médium est le jouet- dans des réunions bien menées où la protection est puissante, ces Esprits ne se manifesteront que si des Guides les amènent ou leur permettent de s'exprimer. Dans ce cas, le médium est encore instrument de valeur car il aura permis à un Esprit mauvais de se manifester et cet Esprit pourra être aidé et arraché à sa fange.

En cas de résultats positifs, c'est-à-dire en cas de messages valables, que le médium se réjouisse, bien sûr, mais qu'il n'arrête pas pour autant ces efforts pour se grandir, car il pourra, dans le cas de cette continuité d'évolution, recevoir des messages de plus haut niveau.

Lorsqu'un médium travaille, que les personnes présentes n'essaient pas -égoïstement ou orgueilleusement- d'obtenir aussi une communication, elle perturberait se faisant, les vibrations, et elles empêcheraient le concours des forces puissantes qui doivent entourer le médium pour l'aider dans son travail en brisant le champ de force de protection qui entoure le médium comme d'ailleurs l'assistance, et ce, avec tous les dangers que cela peut entraîner pour tous.

Rappelons-nous qu'une séance de travail doit toujours commencer par une prière qui mettra médium et assemblée sous protection.

Après chaque séance, que l'on ait ou non, reçu une communication, il convient de remercier de ce contact avec les Invisibles, qu'il ait été -ou non- concrétisé par un message de ces Esprits qui nous entourent, ces Esprits d'un autre Plan, d'un autre monde, où la vie que nous vivons n'a pas sa place, car dans ces Plans, la vie a une autre forme, une forme plus impalpable peut-être, plus irréelle mais pourtant plus vraie car elle est… la vraie vie.

Voici donc très succinctement exposées les bases de travail de tout groupe conscient du danger d'une spiritualité mal dirigée.
Ce sont ces bases que j'ai voulu pour mon Centre : le « Centre Nouveau pour la Renaissance du Spiritisme. » [C.N.R.S.]
Pourquoi ce nom ?
Tout simplement parce que j'ai à cœur, même si cela peut sembler présomptueux à beaucoup, de faire renaître la spiritualité française dans sa réelle forme et sa réelle valeur, en faisant revivre ces fondamentales valeurs spirituelles qu'Allan Kardec nous a permis de découvrir.

Depuis la mort des derniers grands Maîtres du Spiritisme, c'est-à-dire depuis la désincarnation de Léon Denis en 1927, la spiritualité française n'a plus été tout à fait ce qu'elle aurait dû être et les groupes existants ont fait -et font toujours- une trop large part à la voyance sur photos et objets ou à un travail plus scientifique de… transcommunication.
Bien sûr, la partie de travail médiumnique subsiste, mais ce glissement vers l'assouvissement des curiosités s'éloigne de la réelle spiritualité qui ne devrait avoir pour but que « l'amélioration de l'être » pour reprendre les mots de Kardec.

Ces différents groupes travaillent pour la plupart séparément, sans contact les uns avec les autres, dans une indifférence à autrui et dois-je le dire dans un certain… "sectarisme", voire dans un manque de tolérance par rapport aux autres, et il est très triste de constater cette indifférence des différents groupes spirites de France qui travaillent sans relation les uns avec les autres.

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Il est très triste de voir l'indifférence des différents groupes de France qui travaillent sans relation les uns avec les autres…
Deux "Union" ont certes été fondées mais ces groupements qui devraient, en toute logique et en toute spiritualité, être ouverts -dans la joie sincère- au travail des autres spirites, restent fermées à toutes actions ou à toutes initiatives extérieures…

Œuvrer… mais dans quel état d'esprit ?…
Extrait :
…Près de toi, une femme, abbé que nous aimons, une collaboratrice qui veut donner beaucoup, qui veut montrer qu’elle donne beaucoup, mais qui, hélas, nous navre par un esprit d’accaparement que nous ne tolérerons pas ; nous avions donné à Marie-Madeleine une petite phrase que, délicatement, elle n’a pas voulu te redonner :
– « Où sont les élans dans le vampirisme ?… »
car nous n’accepterons pas près de toi ces êtres qui veulent tout dominer.
Dites à cette amie qu’elle est loin de pouvoir dominer des situations spirituelles qui ne lui appartiennent point, dites-lui que nul ne peut s’ériger en maître et nul ne peut trancher comme un inquisiteur pour interdire l’accès à un autre chemin à des êtres qui peuvent, silencieux, mais réellement sincères, chercher quelque chose. Pourquoi, amie M…, exclure ton mari de ce chemin de valeur, exclure cet homme qui, silencieusement et pourtant de bon cœur, agit et agira plus encore ? De quel droit, amie, le fais-tu ? Comment peux-tu t’ériger en juge et en maître de destins qui n’appartiennent qu’à Dieu. Il te faut, amie, faire amende honorable aujourd’hui et incliner la tête en toute humilité pour reconnaître tes erreurs et… tes torts.

Une œuvre, amie M…, doit s’accomplir dans un esprit d’équipe, sans exclusion… et dans l’amour de l’autre, dans l’acceptation de l’autre, en acceptant de comprendre que chacun est un maillon d’une chaîne qui va retenir, offert aux regards sur une poitrine, le joyau étincelant qui pourra attirer ces regards et peut-être, parce que brillant de mille feux, être une Lumière importante dans des chemins d’obscurité où tant d’êtres se perdent.
Sois simplement un maillon de cette chaîne, amie ; ne cherche pas à être la chaîne toute entière car une chaîne ne peut être faite que de quantité d’éléments qui s’imbriquent et se relient, s’attachent et se soudent les uns aux autres. Tu ne peux être qu’un maillon de la chaîne, enfant, et ce mari que tu fais reculer -souvent contre sa volonté- dans des sphères dont tu décides d’être le maître d’œuvre, a son rôle à jouer et sera peut-être un jour, s’il veut comprendre et admettre, non seulement le dernier maillon solide de la chaîne, mais peut-être même, le fermoir de sécurité hermétique qui, scellant la chaîne, préservera le joyau ; il pourra aider cet ami si cher à accomplir son œuvre…

Plus de ces gestes, amie M…, l’œuvre devra s’accomplir avec la participation de toute bonne volonté -quelle qu’elle soit d'ailleurs- au rythme que chacun pourra imposer au tempo de sa marche.

un message de l'archange Raphaël
à l'attention de l'Abbé M…
Médium : marcelle olivério

 

N.d.l.r. - L'abbé a demandé que soient retirés son nom et le prénom de sa secrétaire… Par l'intermédiaire de son avocate parisienne, il a demandé -ainsi qu'un des fils de sa secrétaire- 12 200 euros, de dommages pour les propos tenus par l'archange Raphaël…]

 

J'ai essayé de prendre contact avec divers groupes et ce d'autant plus que, moi-même en relation très large avec la France entière, je reçois régulièrement des appels de personnes désirant trouver, dans leurs régions, des Centres spirites sérieux car elles souhaitent approfondir cette merveilleuse philosophie ou, plus gravement, être aidées.
Ces contacts tournent vite court et il y a une sorte de réticence à communiquer des éléments sur le travail fait, comme il y a d'ailleurs réticence à accepter les messages des autres médiums.

Lors de la première parution du livre Ephphata en 1982, j'avais, dans la joie de la concrétisation -faite d'ailleurs au prix de tous les sacrifices humains- de cet ouvrage demandé par mon Guide, dans la joie de ce que j'estimais être le partage fraternel de ces messages, offert aux différents Centres spirites, un exemplaire de ce livre. Aucun d'eux n'a été sensible à cette offrande et le responsable de l'un des plus importants Centre de l'époque [N.d.l.r. - Celui de Tours] m'a retourné le livre accompagné d'une lettre m'expliquant que ses médiums recevaient aussi des messages, qu'ils n'avaient pas besoin des miens et « …qu'il était hors de propos que le Spiritisme ait un Pape et une Eglise… » [Roger Pérez]

J'essaie de me battre contre cette indifférence et cette intolérance et je pensais pouvoir m'exprimer de tout cela au cours du premier congrès spirite, mais je n'ai pourtant pas participé à ce congrès peut-être par réaction devant l'ostracisme de ses organisateurs qui n'acceptaient que la participation de Spirites responsables de groupes en excluant les individualités, et en exigeant par ailleurs que les textes des interventions -sous prétexte de traduction- fussent communiqués bien avant le congrès car ils devaient avoir reçu, au préalable, feu vert des Organisateurs qui se réservait le droit de supprimer ou de rectifier certains passages des conférences.
Au fait, qu'appelle-t-on censure ?…

Les media qui abordent le problème du Spiritisme ne traitent que des manifestations matérielles (N.d.l.r. - un exemple encore avec l'émission de TF1 : « le droit de savoir » et le reportage sur João Teixeira de Faria, le médium guérisseur brésilien) sans jamais aborder les théories fondamentales, c'est-à-dire l'essence même de la philosophie spirite qui est en fait ravalée, rabaissée au seul plan des contacts avec les morts.

Des livres paraissent sur le sujet, mais les données sont faussées car nul ne veut accepter d'élargir l'information sur la réalité de contacts supérieurs et partant, de contacts plus nobles et plus enrichissants -mais combien plus dérangeants- que les contacts avec les défunts.

En parallèle de cela, et sous couvert de spiritualité, les choses dévient trop souvent vers l'exploitation vénale des détresses et de l'attente des êtres.
C'est pourquoi, j'ai essayé pendant tant d'années -et essaie encore et toujours- de faire renaître cette notion du respect des dons donnés gratuitement par Dieu.

J'essaie, à travers mes entretiens, mes interventions, mes livres, de redonner à la Spiritualité française ses lettres de noblesse, afin que les êtres puissent donner un autre sens à leurs jours et, dans ces moments difficiles que vit -et que vivra- la Planète, qu'ils puissent, en sublimant leurs vies et leurs actions, participer pleinement au renouveau des valeurs.
Mais n'est-ce pas très utopique ?…

Quel dantesque combat !…

Ce combat je l'ai pourtant engagé avec toute la force intérieure que me donnent une foi immense et la conscience de cette symbiose avec le Plan Spirituel qui peut doter à l'être qui la vit, toutes les puissances.
Que de regrets et de tristesse au constat de ces faits !

Je souhaiterais tant des liens plus étroits entre les groupes car ces liens pourraient permettre une communion de pensée plus intense dans un travail commun tendu vers l'idéal des vies.

J'ai peut-être fait un bien long panégyrique d'un idéal qui me tient d'autant plus à cœur que je sais par expérience qu'indépendamment de la consolation et de l'espoir, il peut permettre à beaucoup de retrouver, à travers une remise en question, la notion de valeurs morales et spirituelles trop souvent oubliées ; qu'il peut permettre à beaucoup cette remise en question inéluctable pour accomplir pleinement ce travail d'évolution attaché à notre chemin terrestre.

Le but essentiel du spiritisme n'est-il pas en effet -comme l'a dit Allan Kardec- l'amélioration de l'Etre ?…

marcelle olivério