Le sable brûlant
est rarement et difficilement supportable
aux pieds qui s’y hasardent
et on pense qu’en courant
ces pieds se rafraîchiront plus vite
dans l’herbe fraîche et l’eau des oasis
que l’on aperçoit au loin ;
mais, que l’on marche ou que l’on coure
les pieds doivent fouler le sable brûlant
et le contact est là.


Raphaël Archange
extrait du livre Ephphata
médium : marcelle olivério