la réincarnation…

 

 

 

Si les charlatans de toutes les couleurs sont agaçants avec leurs coups de grosse caisse, il faut convenir que Messieurs les savants ne le sont pas moins avec l'éteignoir qu'ils prétendent poser sur tout ce qui luit en dehors des flambeaux officiels.

Henry de Pène

 

Si l'homme meurt, revivra-t-il ?

Livre de Job - 14.4

 

Comment pouvez-vous être ingrats envers Dieu, vous qui étiez morts et à qui il a rendu la vie, envers Dieu qui vous fera mourir, qui plus tard vous fera revivre de nouveau et auprès duquel vous retournerez tous un jour.

Le Coran - 25

 
   

L'homme a toujours conversé avec les Esprits, et Jésus lui-même était en communication constante avec eux. N'est-ce pas sur le mont Thabor que ses disciples le virent causant avec Moïse et Elie ?

Le Christ porté par la foule des Invisibles dont la présence se révèle à travers ses actes, confirme la réincarnation.
S'adressant à Nicodème :
« …Il faut que vous naissiez de nouveau… »

Parlant de Jean le Baptiste :
« …En vérité je vous le déclare, Elie est déjà venu et au lieu de le reconnaître ils ont fait de lui tout ce qu'ils ont voulu… »

Et dans son entretien avec Nicodème :
« “…En vérité, en vérité je te le dis : à moins de naître de nouveau, nul ne peut voir le royaume de Dieu.”

Nicodème lui dit :
“Comment un homme pourrait-il naître s'il est vieux ? Pourrait-il entrer une seconde fois dans le sein de sa mère et naître ?”
Jésus lui répondit :
“En vérité, en vérité je te le dis : nul, s'il ne naît d'eau et d'Esprit ne peut rentrer dans le Royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est Esprit. Ne t'étonne pas si je t'ai dit : il vous faut naître d'en-haut. Le Vent souffle où il veut, et tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d'où il vient ni où il va. Ainsi en est-il de quiconque est né de l'Esprit.” »

N'est-ce pas l'apparition de Jésus sur la route de Damas qui a fait de Saint Paul un de ses disciples ?

Et Saint Paul dans sa première lettre aux Corinthiens (15-35) ne résume-t-il pas dans ses questions ce grave propos :
« Mais, dira-t-on, comment les morts ressuscitent-ils ? Avec quel corps reviennent-ils ?
Insensé ! tout ce que tu sèmes ne reprend vie qu'à condition de mourir… Je vais vous faire connaître un mystère.
Nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons transformés… Quand donc cet être corruptible aura revêtu l'incorruptibilité et que cet être mortel aura revêtu l'immortalité, alors se réalisera la parole de l'Écriture : la mort a été engloutie dans la victoire.

Mort, où est ta victoire ? Mort, où est ton aiguillon ?… »

Par ailleurs, il confirme les communications avec les Esprits, la médiumnité :
« …Vers la fin des temps, je répandrai mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions et vos vieillards auront des songes. En ces temps-là, je répandrai mon Esprit sur mes serviteurs et mes servantes et ils prophétiseront… »

Les premiers chrétiens communiquent avec les morts, mais l'Église, inquiète, interdira bien vite tous rapports avec les Esprits. Mais "le Vent souffle où il veut…" et il a ranimé la flamme vacillante du flambeau abandonné.
En cette époque où la lutte pour la vie et les jouissances matérielles amènent des conséquences terribles pour les individus comme pour les peuples, où la violence et la criminalité suivent une effrayante progression dans la révolte contre toute autorité, où les liens de famille se relâchent, où le culte du moi tend à remplacer tous les autres, et où on ne peut que constater que la masse qui n'a plus de croyance, ne reconnaît plus que la force et n'a d'autres pensées que celle de jouir, on peut admettre que l'Humanité doive entrer dans une nouvelle voie de progrès, aidée et soutenue par une révélation rendue nécessaire qui s'appuiera pour se répandre, lentement peut-être, mais sûrement, sur la croyance en Dieu et sur la certitude confortée par l'expérience humaine de l'existence de l'âme et de sa survie avec toutes les conséquences qu'elle comporte.

La philosophie spirite…
Le Spiritisme explique donc que l'âme préexiste, qu'elle est immortelle à travers une perfectibilité qui ne pourra s'accomplir que selon trois grandes lois :

• la loi de progrès,
• la loi de travail,
• la loi d'amour.

La loi de progrès est la loi de l'évolution, la loi de la transformation jusqu'à la transcendance de l'Esprit qui devra atteindre la pureté définitive pour pouvoir enfin, en toute valeur, se présenter à Dieu.

Cette loi ne pourra s'accomplir qu'à travers la loi de travail, bien sûr le travail quotidien accompli dans une réelle conscience, une fondamentale honnêteté, mais aussi, et peut-être surtout, le travail à faire sur soi pour satisfaire, dans une vigilance de tous les instants, et certainement au prix de beaucoup de volonté et de… souffrances, aux exigences de cette loi d'évolution ; ces deux lois ne pouvant trouver leur accomplissement qu'à travers une loi primordiale, essentielle mais trop souvent oubliée : la loi d'amour, l'amour large, universel, qui permet de regarder l'autre, quel qu'il soit, quel que soit son rang, son ethnie, sa culture, à travers le filtre lumineux de la tolérance, du respect, de la charité.

Réincarnation & Karma…
Cette loi de progrès impose à l'homme la nécessité de la réincarnation qui le fait passer successivement par toutes les conditions humaines, à travers des vies successives qui sont cadeau de Dieu qui offre par cela même à chacun, la possibilité de s'épurer et de se grandir ; ces vies sont autant de paliers pour accéder au sommet de l'échelle de l'évolution. Ces existences successives sont régies par le Karma -un terme hindou- principe de causalité, loi de cause à effet qui est justice.

Chacun récolte ce qu'il sème car nos amours, nos pensées, nos actes passés ont tissé notre présent et nos gestes actuels ensemenceront le champ de notre avenir.
Ces réincarnations se font certes sur la Terre tant que l'âme humaine n'a pas acquis la totalité des enseignements que notre planète permet d'acquérir en passant par toutes les situations sociales : richesse, pauvreté, puissance dominatrice ou dépendance, etc… mais elles se font également dans d'autres Mondes car la Terre n'est qu'une étape, une escale sur la longue route qu'est le chemin de l'Infini.

Notre naissance ne marque pas l'âge de l'Esprit qui a déjà vécu et vivra encore ailleurs ; chaque vie est un examen de passage que l'Esprit doit affronter pour apporter la preuve des connaissances acquises à travers les progrès accomplis, car il doit sortir meilleur et grandi de chacune de ces vies dans le courant desquelles il laissera en chemin les pierres noires de ses difficiles actions passées et récentes, de ses erreurs, de ses errements, et il se chargera d'autres cailloux blancs qui, représentant les actions de valeur accomplies, s'ajouteront à ceux déjà symboliquement entassés au cours des vies passées et qui marqueront comme autant de bornes de mérite, la route des grandeurs et des valeurs.
Dans chaque vie, aux acquisitions du passé viennent s'ajouter de nouvelles acquisitions car nous emportons avec nous en revenant sur Terre, ces acquis passés, bons ou mauvais. En nous sont gravées les empreintes et les résonnances de nos vies antérieures.
N'est-ce pas sur la résurgence des souvenirs de ces vies passées que, de nos jours encore, on cherche à travers le pays, -en choisissant parmi des tout-petits- le successeur du Panchen-Lama ou d'un Dalaï Lama, un Dalaï Lama étant déjà par essence la réincarnation de Bouddha ?
Si l'enfant reconnaît des personnes de l'entourage des désincarnés, ou s'il sélectionne parmi les objets qui lui sont présentés ceux qui ont réellement appartenus à ceux-ci, la preuve est faite qu'il en est bien la réincarnation et il sera immédiatement pris en mains pour une éducation qui l'amènera à être, ou plutôt à… redevenir le Chef suprême du bouddhisme tibétain.

Enfants prodiges…
Ces résonnances de vies antérieures se mêleront aux nouvelles, expliquant le bagage de prédispositions naturelles de chaque être, prédispositions plus particulièrement visibles chez ces enfants dits prodiges, dont les facultés ne peuvent être que la résurgence d'acquis antérieurs puisqu'ils n'ont encore rien appris et qu’ils savent, souvent plus que des adultes pourtant formés à une discipline.
Enfant prodige, Pascal qui retrouvait à treize ans le traité des sections coniques d'Euclide ; Mozart qui, à trois ans, possédait des dispositions extraordinaires pour la musique ; qui, à quatre et cinq ans, écrivait des petits morceaux ; qui, à six ans, était reçu à la cour de Vienne et que l'Empereur François appelait son "petit sorcier" ; qui, à douze ans, composait un opéra.
Enfants prodiges encore, Jean-Sébastien Bach qui à dix ans composait des textes musicaux pour clavecin et Michel-Ange qui, à peine adolescent, s'attaquait, sans aucun apprentissage -et avec succès- au marbre que même des sculpteurs chevronnés hésitaient à toucher ou n'abordaient qu'après bien des réticences.

A soixante-seize ans il disait :
“J'en savais plus dans mon enfance que je n'ai appris en vieillissant.”
On raconte que son maître, Verochio, dépité de voir l'enfant posséder un talent aussi extraordinaire et faire tellement mieux que lui, avait décidé de ne plus toucher un pinceau !…

Également résurgence de vies passées ces impressions de déjà vu, cette connaissance inexpliquée de lieux dont on reconnaît les moindres détails, détails qui sont confirmés par des tiers.

Chateaubriand et la réincarnation…
Dans son "Voyage en Orient" Chateaubriand évoque ces faits :
« Je n'avais en Judée ni Bible, ni guide à la main, personne pour me donner le nom des lieux et le nom antique des vallées et des montagnes, pourtant je reconnus tout de suite la vallée de Térébinthe et le champ de bataille de Saül. Quand nous fûmes au couvent, les Pères me confirmèrent l'exactitude de mes prévisions ; mes compagnons ne pouvaient le croire. De même à Séphora, j'avais désigné du doigt et nommé par son nom une colline surmontée d'un château ruiné, comme le lieu probable de la naissance de la Vierge. Le lendemain, au pied d'une montagne aride, je reconnus le tombeau des Macchabées, et je disais vrai sans le savoir. Excepté les vallées du Liban, je n'ai presque jamais rencontré, en Judée, un lieu ou une chose qui ne fût pour moi comme un souvenir.
Avons-nous donc vécu deux fois ou mille fois ?
Notre mémoire n'est-elle qu'une image ternie que le souffle de Dieu ravive ?… »

Oubliées…
Mais si certains êtres ont, comme Chateaubriand, l’intuition que l’image ternie de leur mémoire a pu être ravivée par le souffle de Dieu, ces enfants prodiges, comme d’ailleurs le commun des mortels, n’ont pas conscience de ces faits car ils ne se souviennent pas de leurs vies antérieures. C'est sur cette notion d'oubli que s'appuient les contradicteurs qui nient les faits en opposant que nous devrions obligatoirement nous souvenir de quelques faits de notre précédente vie.
Les sujets magnétisés qui, sous hypnose, ont des visions, des sensations, s'en souviennent-ils à leur réveil ?… Ils les ont complètement oubliées mais si l'on reprend l'expérience, ils retrouveront, lorsqu'ils sont de nouveau sous hypnose, la mémoire de ce qui s'est passé dans la première partie de cette expérience et reprendront le sujet au point même où ils l'avaient laissé.
Cet oubli qui peut sembler néfaste car nous ne nous rappelons plus ce que nous avons été et ce que nous avons fait dans le passé, est en fait un oubli providentiel car, indépendamment de la gloriole que l'on pourrait tirer de titres ou de rangs, la vie d'ici-bas serait difficile, voire impossible, si nous avions gardé le souvenir de nos imperfections, de nos défaillances, ou des drames que nous avons causés ; la vie serait-elle possible, si victimes et bourreaux se retrouvaient face à face dans la clairvoyance et la conscience de gestes destructeurs ou de méfaits réciproques ?… Nous éprouvons souvent certaines sympathies inexplicables, ou, plus difficilement, certaines antipathies qui transparaissent par une déchirure du voile qui couvre le passé et qui nous mettent mal à l'aise ; si cela est, qu'éprouverions-nous si, ce voile tiré, nous pouvions embrasser du regard l'horreur des actes passés et de leurs conséquences ?…

Le souvenir de ces vies passées commence en réalité à s'estomper dès la conception. En effet, dès que l'ovule est fécondé, le circuit de réincarnation commence.
Avant la naissance…
L'Esprit qui doit reprendre corps s'attache immédiatement à l'œuf qui, par des mutations successives, donnera le corps élaboré d'un bébé. Lié à cet œuf, l'Esprit va graduellement s'endormir car il lui sera nécessaire d'être complètement "anesthésié" pour affronter le moment où, l'union du corps et de l'âme s'effectuant au moment de la naissance, il aura pu oublier les événements de ses vies passées et surtout s'abstraire des pouvoirs dont, en tant qu'Esprit libre, il jouissait dans l'Au-delà. C'est pourquoi, d'une manière inversement proportionnelle, l'Esprit s'endort au fur et à mesure que le corps du bébé se forme et se développe. Et lorsque le terme de la naissance arrive, il va pouvoir s'incorporer sans problème dans cette enveloppe minuscule qui le rendra dépendant, pour tous actes de sa vie, des parents qui auront à jouer un rôle de guides, d'accompagnateurs, d'éducateurs, d'exemples.

A la naissance…
Au moment de la naissance se noue définitivement l'attache fluidique qui pendant la vie fœtale s'était progressivement resserrée, et l'âme et le corps sont définitivement et indissolublement associés par le fluide vital dont les imprègne le corps fluidique.

Une nouvelle aventure va pouvoir commencer, qui va conduire un Esprit sur le chemin montant creusé au flanc de la montagne de l'évolution. Il conservera, enfouis dans ses fonds inconscient subconscient les souvenirs des existences passées, et le souvenir de cette période prénatale où se sont imprégnées dans sa mémoire les paroles, les scènes de ces moments de vie, car là est l'explication de ce que la science rapporte à une mémoire "utérine", et les réactions du fœtus à diverses stimulations ou expériences ne sont que les réactions d'un Esprit qui réagit aux sollicitations de cette matière à laquelle il est lié et auxquelles il répond.

L'avortement…
De ce qui précède, on pourra mieux comprendre l'importance du drame spirituel de l'avortement, qui certes interrompt l'évolution du corps matière en le détruisant, mais qui, plus gravement, anéantit pour un Esprit préparé à ses retrouvailles avec le terrain d'épreuves de la Terre, tout espoir de réhabilitation et d'avancement.

L'avortement est un choc violent pour l'Esprit qui, contre toute attente, se sent rejeté et renié, car n'oublions pas que toute naissance voit la réunion d'Esprits qui se sont côtoyés et ont antérieurement partagé des éléments de vie ; la naissance est subordonnée à l'acceptation de cette procréation de la part de ceux qui, maintenant réincarnés, ont avant leur propre retour sur Terre, pris l'engagement d'accueillir et de protéger ces Esprits qui seront un jour leurs enfants ; de là, une double culpabilisation pour ceux qui ont recours à l'avortement :
• celle du geste de destruction d'un corps qui seul peut permettre l'accomplissement des espoirs d'un Esprit,
• et spirituellement, à travers ce drame irréversible, la culpabilisation née de la violation d'un engagement. Tout ceci entraînant trop souvent des réactions ultérieures, car l'Esprit repoussé et rejeté se représentera pour accomplir son engagement et il réagira souvent violemment à ce qu'il considère, dans sa déception et sa souffrance, comme une trahison, et il a été possible de constater ces antinomies, voire ces haines, qui opposent d'une manière incompréhensible un enfant à sa mère ou à ses parents, antinomie et haines qui s'expliquent souvent par des avortements répétés.

Si nous pouvons constater chez l'enfant l'inhérence de ses aptitudes, nous pouvons également fort souvent retrouver chez beaucoup d'entre eux des empreintes visibles, tâches de naissance, envies, malformations, qui ne sont en fait que les traces d'événements, d'accidents vécus dans une autre vie.

L'homosexualité…
La réelle homosexualité -car il nous faut, dans cette étude, exclure les déviations sexuelles passagères qui poussent certains individus à plonger par curiosité dans la découverte de "plaisirs défendus"- la réelle homosexualité, trop souvent considérée comme une perversion et si mal vue par notre société bien pensante, n'est en fait qu'une empreinte laissée par des vies passées. Les réincarnations devraient en effet se faire en alternant les sexes, car les épreuves d'un homme ne sont pas exactement celles d'une femme ; mais malgré les conseils des Guides, l'Esprit qui aura trouvé dans un sexe déterminé pleine satisfaction dans une ou d'autres vies souhaitera retrouver ces éléments dans sa vie future. De la répétition volontaire de réincarnations dans le même sexe naîtra une imprégnation dans le périsprit des éléments attachés à ce sexe. Mais lorsque le moment viendra de changer cette fois obligatoirement de sexe, car l'Esprit devra affronter d'autres épreuves, il gardera les attitudes, le comportement et souvent les phantasmes du sexe qui a été le sien pendant tant de temps, comme se retrouveront dans son aspect physique les traits caractéristiques de ce sexe.

 

 

 

Pourquoi rechercher dans l’identité du sexe le plaisir et le bonheur ?

Nous ne blâmons pas, sache-le, mais ton libre arbitre est là pour te guider et souvent il est facile et simple d’étouffer en soi la voix qui murmure :
« Non, pas cela, tu as tort... »

On rejette avec un léger haussement d’épaule et on se sécurise en disant :
« C’est ma vie et je me moque des autres... »
T’en moques-tu, ami, au fond de toi ?
N’as-tu pas quelquefois la réticence intense qui t’empêche d’avouer tes élans ? N’en rougis pas, ami, tu as pris le courage d’assumer tes recherches, garde le courage de relever la tête car nous ne jugeons ni ne tranchons.
Il est certainement difficile de bouleverser sa vie et de diriger ses pas sur une autre voie, mais tu le peux.

Vos âmes troublées, fortes de la puissance d’une décision de vie prise au mépris des exigences sociales, cherchent cependant une lumière nouvelle pour éclairer leurs élans.

Nous ne blâmons ni ne jugeons, car, que sommes-nous, sinon des messagers de conseils et de paix ?

Vous avez, amis, choisi la porte étroite pour aller vers les sommets de l’amour humain.
Dieu a offert l’amour dans cette gerbe étincelante de tendresse et d’élans partagés, à ces êtres nés de sa volonté : l’homme et la femme.
Sans juger, sans blâmer, la tristesse est en nous de ces élans qui poussent l’être vers l’être que d’autres élans auraient dû attacher.

L’amour, mes amis, est ce don partagé d’attirance complémentaire, et pourtant...
Votre société est ainsi faite que la complémentarité n’est plus toujours admise, et qu’il vous faut rechercher dans l’identité du sexe cet élément qui enrichira vos vies.
Sachez, il me plaît de le répéter, que l’amour est un don de Dieu qui l’aurait voulu pur.
Que pouvons-nous ajouter en conseil ?

Analysez, amis, analysez en profondeur…
et si les portes fermées ne doivent jamais être ouvertes, il importe quelquefois d’oser jeter en se penchant, un dernier regard par le trou de la serrure avant que la poussière et la rouille du temps ne le ferment hermétiquement.

Raphaël Archange
médium : marcelle olivério
Ephphata p. 58

 

 

T.O.C.
Des milliers d'êtres humains sont mis à l'index de la Société et finissent leur vie dans des asiles comme malades mentaux parce que l'on croit aux hallucinations, parce qu'on enseigne aux médecins qu'il existe des perceptions sans objet.
Mais il n'y a pas de perceptions sans objet et les phobies difficiles qui hantent les êtres, ces terreurs incontrôlées qui font de certains moments de leurs vies de véritables enfers : peur du noir, claustrophobie, peur panique de l'eau ou du feu, craintes obsédantes jusqu'à l'intolérable de la maladie, de la contagion, de la mort, pensées fixes qui poussent certains à voir un ennemi dans chacun de ceux qui les approchent, répulsion insurmontable pour certaines matières ou certains contacts, certaines bêtes, et plus loin, idées obsédantes de folles ambitions ou de folles passions ne sont que résurgence d'événements graves dont les racines plongent au profond d'une autre vie et que la psychiatrie rattache trop souvent -pour ne pas dire catégoriquement et à tort- à la vie fœtale ou aux premières années de la toute petite enfance.

Le chemin de la vie se présente à l'enfant qui va maintenant avancer sur la scène de cette vie qui pourra être pour lui féconde et heureuse si, aidé des conseils de ceux qui veilleront sur lui, il arrive à comprendre le sens de ce transit terrestre, s'il sait d'où il vient, où il va, et surtout si, à travers ce libre arbitre que Dieu a donné à chacun comme une grâce, il sait choisir la voie directe, sans capitulation de conscience, qui le mènera plus loin, et plus haut. Qu'il vive alors ses jours à venir avec intensité et sans découragement, en se souvenant que les orages des petitesses, des jalousies, des égoïsmes, des haines, des injustices ne durent pas toujours ; que les nuages, même les plus noirs, s'effilochent, laissant enfin apercevoir un coin de ciel pur, où brille le soleil de l'espoir.

 

 

 

 

 

 

 

En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Elisabeth. Or, quand Elisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle.
“…Car, lorsque j’ai entendu tes paroles de salutation, l’enfant a tressailli d’allégresse au-dedans de moi.”

Luc 1-39.44

 

 

 

   
   

 

 

 

 

 

 

Ne crains point !
Lorsque le cercueil se referme,
Il ne marque pas le terme
Mais le commencement,
Et l’on refait le serment
D'essayer dans une autre vie,
A travers de nouveaux défis,
De se transcender, de grandir,
De voguer sur un autre navire
Vers les sphères de l'espoir
Où ne rayonne que Sa Gloire
.

Archange Raphaël