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La
dure épreuve va finir :
Mon cur, souris à
lavenir !
Ils sont passés ces
jours dalarmes
Où jétais
triste jusquaux larmes
Ne suppute plus les instants,
Mon âme ! encore un peu
de temps
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et
alors ?
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Quand
ils m'appelleront "ce pauvre disparu"
Ne dites rien surtout, souriez
en vous-même
Car je suis près de
vous. Je n'aurais jamais cru
Pouvoir aimer autant qu'à
l'instant je vous aime
Dieu, comme un conquérant
est venu me ravir,
Pardonnez-moi d'avoir paru
vous délaisser,
Mais la vie d'ici-bas, ce n'était
pas assez,
Alors j'ai pris le large ainsi
qu'un beau navire.
Quand en ce beau jour, j'aurai
franchi le seuil,
Ne vous lamentez pas, ne portez
pas le deuil,
Pensez que je suis libre, hors
d'atteinte de l'âge
Et que j'ai tout mon temps
pour aimer davantage
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et
alors ?
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