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Depuis
quelques années déjà, on a pu immanquablement
remarquer qu'un certain malaise, accompagné pour
beaucoup d'un
"léger" vent de peur
-voire de panique- flotte sur la France : situation difficile,
problèmes sociaux, plus loin, au-delà de nos
frontières, désolation du cortège sinistre
des guerres, tortures, morts, et plus largement, cortège
angoissant des maladies contagieuses, cataclysmes, séismes,
inondations, tout cela venant en rappel de ces prédictions
tant de fois faites, peut-être déjà
celles de Nostradamus dont les interprétations ont
été portées à la connaissance
du grand public, offertes à l'attention d'êtres
curieux, sceptiques ou peut-être tout simplement effrayés.
Malgré les contradictions publiées dans l'intention
de ramener à d'autres dimensions ce phénomène
qui avait brusquement plongé la France dans l'incertitude
anxieuse de son devenir, les hommes, sentant confusément
que quelque chose est en train de se passer, veulent essayer
de soulever le voile qui couvre un avenir inquiétant
parce qu'incertain et sombre.
En cette période trouble et difficile, les gens,
avides de "voyances", désireux de connaître
l'orientation de leurs vies parce qu'intérieurement
troublés par la stérilité de leur vécu
et de leurs élans, recherchent avec angoisse les
éléments qui pourront confirmer ou
infirmer
leur terreur et leurs craintes.
On
a bien sûr essayé de jeter un voile… car il est toujours
difficile d'admettre que des événements terribles
puissent un jour venir bousculer des vies de tranquillité
heureuse.
Mais la peur évite-t-elle le danger ?
Difficile d'admettre, et plus difficile encore de reconnaître
et d'accepter d'avouer que les hommes, à quelques
exceptions près, vivent leurs vies dans le matérialisme,
l'indifférence, l'égoïsme, l'intolérance
qui, les faisant ignorer et dédaigner les souffrances,
ne peuvent que les abaisser
les avilir.
On
sait punir l'enfant dont le comportement n'a pas été
celui qu'on attendait. Pourquoi alors espérer -voire
exiger- que ce refus des valeurs essentielles des vies qui
entraîne de telles attitudes et partant, tant de drames,
reçoive récompense et absolution ?
[…]
Beaucoup croient
Beaucoup questionnent
Beaucoup
rejettent
Beaucoup doutent, et comme les apôtres
à Jésus, demandent :
« Dis-nous quand cela aura lieu et quel sera le
signe de ton avènement et de la fin du monde. »
Combien
de prédictions, combien de messages ont été
délivrés en réponse mais combien ont
compris ?
Ferons-nous de même ?
Préférerons-nous nous cacher les yeux et,
comme l'autruche stupide, enfouir notre tête dans
le sable, ne restant que passifs, corps vulnérables
et curs fragiles exposés aux attaques ?
Rejetterons-nous à notre tour ces avertissements
faits à travers ces si nombreux messages donnés
depuis des siècles par des prophètes, ces
médiums de Dieu, par des médiums, ces instruments
de Dieu ?
Les
Epîtres, les Evangiles, tout déjà annonçait
la souffrance finale.
Méditons sur la deuxième Epître de Pierre
:
« [
] Il n'a pas épargné
non plus l'ancien monde, mais il préserva, lors du
déluge dont il submergea le monde des impies, Noé
le huitième des survivants, lui qui proclamait la
justice ; puis il condamna à l'anéantissement
les villes de Sodome et Gomorrhe en les réduisant
en cendres à titre d'exemple pour les impies à
venir ; et il délivra Loth le juste, accablé
par la manière dont vivaient ces criminels débauchés
; car ce juste, vivant au milieu d'eux, les voyait et les
entendait : jour après jour, son âme de juste
était à la torture, à cause de leurs
uvres scandaleuses.
C'est donc que le Seigneur peut arracher à l'épreuve
les hommes droits et garder en réserve, pour les
châtier au jour du jugement, les hommes injustes
[
]
Le Seigneur ne tarde pas
à tenir sa promesse, alors que certains prétendent
qu'Il a du retard, mais Il fait preuve de patience envers
vous, ne voulant pas que quelques-uns périssent mais
que tous parviennent à la conversion.
[
]
ils sont donc inexcusables,
puisque, connaissant Dieu, ils ne lui ont rendu ni la gloire,
ni l'action de grâce qui reviennent à Dieu
; au contraire, ils se sont fourvoyés dans leurs
vains raisonnements et leur cur insensé est
devenu la proie des ténèbres : se prétendant
sages, ils sont devenus fous ;
[
]
C'est pourquoi,
Dieu les a livrés, par les convoitises de leurs curs,
à l'impureté où ils avilissent eux-mêmes
leurs propres corps. Ils ont échangé la vérité
de Dieu contre le mensonge, adoré et servi la créature
au lieu du Créateur qui est béni éternellement.
C'est pourquoi, Dieu les a livrés à des passions
avilissantes : leurs femmes ont échangé
les rapports naturels pour des rapports contre nature ;
les hommes de même, abandonnant les rapports naturels
avec la femme, se sont enflammés de désir
les uns pour les autres, commettant l'infamie d'homme à
homme et recevant en leur personne le juste salaire de leur
égarement. Et comme ils n'ont pas jugé bon
de garder la connaissance de Dieu, Dieu les a livrés
à leur intelligence sans jugement ; ainsi font-ils
ce qu'ils ne devraient pas.
Ils sont remplis de toute sorte d'injustice, de perversité,
de cupidité, de méchanceté, pleins
d'envie, de meurtres, de querelles, de ruse, de dépravation,
diffamateurs, médisants, ennemis de Dieu, provocateurs,
orgueilleux, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles
à leurs parents, sans intelligence, sans loyauté,
sans cur, sans pitié.
[
]
Nouvelle confirmation dans sa deuxième Epître
de Paul à Timothée :
« Sache bien ceci : dans les derniers jours surviendront
des temps difficiles. Les hommes en effet, seront égoïstes,
âpres au gain, fanfarons, orgueilleux, blasphémateurs,
rebelles à leurs parents, ingrats, sacrilèges,
sans cur, implacables, médisants, sans discipline,
cruels, ennemis du bien, traîtres, emportés,
aveuglés par l'orgueil, amis des plaisirs plutôt
qu'amis de Dieu ; ils garderont les apparences de la piété,
mais en auront renié la puissance. »
Nous
souvenons-nous des paroles de Jésus ?
« On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume
et il y aura de grands tremblements de terre, et selon les
lieux, des pestes et des famines. Il se passera des choses
effrayantes et il y aura de grands signes venant du Ciel.
» Jésus [selon Luc 21]
« Or tout cela ne sera que le commencement des
douleurs de l'enfantement. Alors on vous livrera aux tourments,
on vous fera mourir et vous serez haïs de toutes les
nations à cause de mon nom. Et alors beaucoup succomberont.
On se trahira mutuellement. Il surgira une foule de faux
prophètes qui égareront la moitié des
gens, et l'iniquité se multipliant, la charité
de la masse se refroidira. Mais celui qui tiendra jusqu'au
bout, celui-là sera sauvé. » Jésus
[selon Matthieu - 24]
Et
alors viendra la fin
«
Il y aura en effet une grande tribulation, telle qu'il n'y
en a pas eu depuis le commencement du monde jusqu'à
maintenant et qu'il n'y en aura plus jamais. Et si ces jours-là
n'avaient été abrégés, aucune
créature n'échapperait ; mais à cause
des élus, ces jours seront abrégés.
Alors, si l'on vous dit : voici le Christ ! ou bien : le
voilà ! n'en croyez rien. Car il surgira de faux
messies et de faux prophètes qui opéreront
de grands signes et de grands prodiges, jusqu'à égarer,
s'il était possible, les élus eux-mêmes.
Vous voilà prévenus.
[
]
Du figuier, apprenez cette comparaison. Dès que son
bois devient tendre et poussent ses feuilles, vous comprenez
que l'été approche. De même, vous aussi
: quand vous verrez tout cela, comprenez qu'il est proche,
aux portes, l'avènement.
Mais
ce jour et cette heure, nul ne les connaît, ni les
anges des Cieux, ni le Fils, ni personne sinon le Père
et lui seul. »
Jésus [selon Matthieu - 24]
En
parallèle de ces diverses prophéties, celles
de l'Apocalypse, révélation de Jésus
à Jean « pour montrer à ses serviteurs
ce qui doit arriver
» Révélation
des différents châtiments que subiront les
hommes s'ils ne veulent pas comprendre la nécessité
de changer avant qu'il ne soit trop tard, n'est-elle pas
une incitation à une conversion, à une transformation
des êtres ?
Messages prophétiques que l'on ne peut rejeter.
L'esprit
prophétique n'est-il pas inhérent à
l'Eglise catholique ?
Alors, ne pas croire aux prophéties, aux manifestations
d'un autre Plan, même si ces manifestations se font
à notre époque, n'est-ce pas refuser la réalité
vivante d'un Plan spirituel toujours présent pour
nous entourer, nous conseiller, nous guider, nous protéger,
nous instruire des mises en garde et des conseils divins,
mais aussi nous apporter consolation en nous faisant découvrir
l'action de Dieu ?
N'est-ce pas refuser des manifestations divines ?
Ces messages, peut-on les dénier ?
Souvenons-nous que toutes les religions ont eu leurs révélateurs
: médiums inspirés, auditifs ou voyants, par
le canal desquels est transmise la parole de Dieu.
Mais souvenons-nous également de l'attitude de l'Eglise
face aux révélations. Attitude de bon aloi,
sans doute, car il importe de plonger au cur des choses
pour accepter et admettre. Mais pour ne faire référence
qu'aux apparitions de Fatima, l'autorité ecclésiastique
n'a-t-elle pas feint tout d'abord d'ignorer ces événements
mystérieux, interdisant à son clergé
d'y prendre part, et s'interdisant d'ailleurs de le faire
même lorsque l'opposition des autorités amena
celles-ci à procéder à des interrogatoires
sévères assortis de menaces de mort terrifiantes,
véritable torture morale pour les petits voyants
?
Ces temps sont révolus et Fatima est objet de culte,
mais, triste constat, de nos jours encore, nous retrouvons
la même attitude, le même scepticisme, les mêmes
réticences qui conduisent l'Eglise à nier
l'évidence et la valeur de communications faites
à d'autres médiums que ceux reconnus par elle.
En veut-elle l'exclusivité pour satisfaire quelque
intérêt ?
Jour après jour, elle
tente de jeter l'anathème sur ces autres médiums
choisis par Dieu pour d'autres communications tendant, par
là même, à discréditer ces communications.
[
]
N'est-ce pas réfuter et nier
cette possibilité de communication avec des Esprits
supérieurs, cette révélation permanente
qui, émanant de leurs Plans, est une initiation de
l'homme aux lois suprêmes à travers des paroles
de vérité et de lumière qui éclairent
les obscurs problèmes de la destinée ?
Pourquoi
ne pas se souvenir des paroles de Saint Paul :
« Ne refusez pas les prophéties ; recevez
tout, discernez, et ce qui est bon, retenez-le. »
Puisse
donc ceci être et s'accomplir dans le plus grand respect,
la plus grande tolérance et la plus parfaite objectivité.
Manifestations
de messagers divins, manifestations d'Esprits, car ces apparitions
définies comme mariales à travers les concepts
dogmatiques et l'imagerie populaire ne sont en fait que
des manifestations d'Esprits de Lumière envoyés
par Dieu pour faire, avant qu'il ne soit trop tard, d'ultimes
mises en garde, d'ultimes incitations à une évolution
rendue inéluctable par la gravité des faits
et les péchés des hommes ; expression d'un
Père qui ne pourra un jour que châtier l'inconsistance
et le défi pervers
Manifestations : symboles de la présence permanente
de Dieu et de ces Plans ignorés des Humains, ou peut-être
plus simplement, volontairement oubliés par eux
Preuves tant de fois données de l'amour patient et
attentif de Dieu qui, sans cesse, pleure sur une Humanité
qui, sans cesse, danse sur un volcan
Chagrin d'un
Dieu de miséricorde qui, sans cesse, dans sa charité,
tend la main pour arrêter les pas trop pressés
qui conduisent les êtres à la désolation
et au gouffre
Célèbres
messages occultés
secret
mystère
entretenu qui avive l'attente curieuse -mais angoissée-
des Hommes
Aucune manifestation ne peut se faire sans l'autorisation,
sans la volonté de Dieu qui sait mieux que n'importe
quel humain -fut-il Pape- ce qu'il doit offrir à
l'attention et à la réflexion ; pourquoi alors
l'Eglise catholique va-t-elle à l'encontre des désirs
divins de voir porter à la connaissance des masses
ces communications qui pourraient, dans le libre arbitre
de l'analyse, éclairer le destin des êtres ?
La
troisième partie du secret de Fatima fut écrite
par sur Lucie entre le 22 décembre 1943
et le 9 janvier 1944 et remise à Mgr l'Evêque
de Leira le 17 juin 1944.
L'enveloppe fermée contenant le secret fut
envoyée à Rome en 1957. Le Pape Jean
XXIII a lu le secret et l'a donné à
des Prélats de la Curie et à quelques
autres personnes.
Les Papes Paul VI et Jean-Paul II l'ont lu également,
mais ont jugé prudent de ne pas le publier.
[Extrait de "Les apparitions de Fatima"
- R.P. Fernando Leite S.J.] |
Ce
que Dieu veut, qui peut le contrecarrer ? Qui peut
augurer les conséquences de ses volontés auxquelles
nul être ne devrait refuser de souscrire car sa volonté
est notre seul guide ?
Affrontement des hommes avec Dieu ?
Désobéissance à ses ordres ou désertion
devant l'impossible gageure de mettre les individus face
à face avec leurs gestes, face à face avec
une nécessité de transformation et d'épuration,
ou plus gravement pour l'Eglise, refus d'accepter ce face
à face avec ses carences,
car reconnaître l'effritement des valeurs morales
et spirituelles, n'est-ce pas reconnaître une incompétence
au maintien de ces valeurs ?
Lorsque l'on sait qu'un Monde peut s'effriter car une gangrène
le ronge, n'est-il pas important de procéder très
vite aux mesures d'urgence qui s'imposent ?
Que fait l'Eglise ?
Cacher, celer dans le but
peut-être louable de ne pas effrayer les masses, mais,
ce faisant, laisser une gangrène ronger et détruire,
est-ce donc cela que Dieu souhaitait ?
Pourquoi
aurait-Il envoyé des entités, symboles de
Lumière, de Pureté et d'Amour, si la nécessité
et l'urgence ne s'en faisaient sentir, s'Il ne souhaitait
rappeler que les épreuves et les malheurs sont souvent
des manifestations de la justice divine ?
Se taire, n'est-ce pas se faire complice des gestes destructeurs
qui bouleverseront le Monde car l'Homme n'est-il pas capable
du meilleur comme du pire même lorsqu'il s'agit de
son propre devenir ?
Transposons dans une question un constat de l'Archange Raphaël
:
« l'Eglise qui aurait dû être la fille
de Dieu, n'est-elle pas en train de crever les yeux des
masses qui la contemplent et qui attendent ?
»
[
]
L'issue
est proche !
Ne dédaignons rien ;
[
]
Essayons de nous accrocher à ces mains secourables
que tendent vers nous ces êtres d'un autre Plan qui
sont tant de fois venus, dans une souffrance immense née
d'un amour infini dispensé sans cesse, redonner les
mêmes avertissements difficiles, refaire les mêmes
mises en garde.
Car la liste est longue de ces lieux où une entité
lumineuse s'est présentée pour donner ces
messages sans cesse renouvelés, mais combien de fois
acceptés, et hélas, combien de fois occultés !
Au premier rang de ces communications, celles de La Salette,
de Fatima mais, à travers le temps, d'autres messagers
divins se sont exprimés dans un enchaînement
troublant, tel mon guide, l'Archange Raphaël, qui sait
si bien dépeindre la tristesse du Ciel, mais aussi
son attente et ses espoirs :
«
Le Ciel pleure tristement sur vos destins
Fasse Dieu que ces larmes qui coulent et roulent de l'Infini
jusqu'à vos sphères puissent être suffisantes
pour arroser ces terrains qui sont les vôtres, car
nous avons essayé d'y enfouir les graines qui donneront
les pousses et les plants nouveaux de vies nouvelles : les
graines de l'humilité, de la compréhension,
de l'acceptation, de la tolérance, de la charité,
de l'amour et du pardon
»
Appel permanent de ces Plans de Lumière à
une transformation nécessaire, à une évolution
indispensable -voire inéluctable- des gestes des
Humains.
Enfin grandis et transcendés, les hommes pourront
alors, par leurs prières, obtenir que descendent
sur leurs cieux tourmentés et noircis les rayons
d'une Lumière d'amour qui, comme un message, apportera
la Vie.
marcelle
olivério
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